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  • Basketball Diaries - Jim Carroll

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    Un très bon livre, qui est très loin de l'adaptation beaucoup plus aseptisée. [*photo ci-dessus de Leo Di Caprio] On exagère bien sûr sur le fait que le (très) jeune héros se drogue, parceque cela fait vendre mais il faut surtout noter que le style est plutôt fluide ainsi que naif et conte une histoire universelle, celle de quelqu'un de "perdu" dans une grande ville mais qui se débrouille autant que faire se peut et avec ses maigres moyens - tout en se faisant très souvent voler...par plus riche que lui ! 


    Les chapitres ou il contemple les étoiles sur le toit de l'immeuble qui domine Manhattan, comme celui du grand magasin, ou bien de la rencontre avec les 3 soeurs, avec ces 400 coups pratiqués avec ses copains, les rencontres avec les méchants des services sociaux, les tensions ethniques, tout cela laissera un souvenir impérissable pour qui sait lire entre les lignes. D'autre part le roman rapporte une cartographie très précise de NYC et surtout du Lower East Side. A mon avis, l'histoire démarre sur les chapeaux de roue à partir de la scène des homos de la gare centrale, un peu glauque mais tellement signifiante. Pas pour tout public sans doute, mais s'il fallait plaire au plus grand nombre il n'y aurait qu'assez peu de chefs d'oeuvres. Il est de toute façon clair que Basketball Diaries est contre toute censure.

     

    [résumé de l'éditeur]

    Oeuvre-culte de l'underground new-yorkais, le Journal de Jim Carroll, paru au début des années 70, est à la fois le portrait d'une ville impitoyable, vue par les yeux d'un jeune sauvage urbain, et un manuel de révolte adolescente. Le joueur de basket arpente les trottoirs de New York City, racole, vole à l'étalage, arnaque, refourgue, se défonce, s'envoie en l'air et tire au panier des balles impeccables dans la même langue insolente. A la recherche, peut-être, d'une pureté hors d'atteinte. Ce qui,sans doute, inspira à Jack Kerouac la réflexion suivante: "A treize ans, Jim Carroll écrit une prose plus intéressante que 98% des romanciers contemporains." Jim Carroll est devenu, depuis la période couverte par ce journal, un poète et un rocker dont le renom n'a cessé de croître dans l'underground new-yorkais. Il a enregistré plusieurs disques, dont le célèbre Catholic Boy, au début des années 80. 

     

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  • L'UP & DOWN DU MOIS...

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    DOWN                     COVENANT :  MODERN RUIN

     

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    La nouvelle mouture du célèbre groupe européen, aux fidèles fans de base du genre ou non, et tournant avec succès outre-atlantique... Par contre la formation alternative, semblable à Seabound ou Diorama ou au phoenix Apoptygma Berzerk, et dont on a pu mesurer avec quelques lives la dimension pas que depechemodienne ainsi que le coté vrai - ne tenant pas qu'aux bandes préenregistrées, aux computers et aux programmes ! - a visiblement souffert du départ d'un de ses membres (C. Nachmanson) puisque l'ensemble, au main-title raté (rare chez Covenant) , n'offre qu'une suite de vagues remakes de titres précédents dont on pourrait presque à chaque coup refaire l'équation, en dépit de l'historique des albums prometteurs très EBM du début de Covenant qui le rapprochait évidemment des dinosaures Front 242 et NIN.

    "Judge of my domain", au rythme tuberculeux, ressemble  très fortement à l'ex-face B "I am" black-listé de l'alternatif "Final Man", le grotesque et métalleux "Lightbringer" fait dans la méthode coué (on est pas chez Motorhead), l'amusant "The Beauty and The Grace" semble très dance, Jupiter ne touche de toute façon pas Pluton dans "Worlds Collide", pendant que l'ensemble , de plus en plus pop, s'éloigne décidément du sombre groove qui caractérisait auparavant ce groupe intéressant, certes surtout juste avant l'orienté "Skyshaper" (c.f le maxi Ritual Noise.)

    Et puis les bpm et les arrangements, très présents tout comme chez Jam & Spoon, sont hélas au détriment d'une pauvreté de thème flagrante à la saveur comique bourgeoise et étrangement paranoiaque, même si quelques curiosités du LP pimentent le tout ainsi que le gothic très prisunic "Wir Sind Die Nacht."

    Enfin Eskil Simonsson, qui ressemble de plus en plus à Peter Cushing période le retour du Dr Terror, ne semble pas trouver de sang neuf ni de suite à ces quelques morceaux à la couleur pourpre dont autrefois, on pouvait dire aussi qu'ils réunissaient - et avec grand talent - Kraftwerk et Nirvana ; avec par exemple, des titres clean-cut à l'élan dévastateur tels que "Voices", "Theremin", ou bien sûr "Northern Light." Too bad. Brrr... ;)

     (*) http://www.covenant.se/

     

    01. Modern Ruin

    02. Lightbringer

    03. Judge of my Domain

    04. Dynamo Clock
    05. Kairos
    06. The Beauty and the Grace
    07. Get on
    08. Worlds Collide
    09. In the Night
    10. Beat the Noise
    11. The Road

     

                                 UP                                      AND ONE: TANZOMAT

     

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    Le deuxième volet du LP "Bodypop". And One, qui doit désormais beaucoup à S. Naghavi comme chacun sait mais certainement assez peu aux médias qui le travaillent de façon moindre, nous emmène en voyage vers la Terre sainte de la success story avec un "Save the hate" vite aligné d'un seul beat révérent, puis trompe de façon éhontée sa maîtresse electro pour aller rejoindre la gueuse symphonique avec "Only your dreams", a des choses à dire et le dit bien avec "The Aim is in Your Head" (séquencé de ce ton analogique et tellement unique estampillé 1987 qui le caractérise), et l'on croit presque que Reagan nous salue en surgissant tout à coup du haut de son nuage de pétrole sorti de ce jardin heureusement dénué de ces nains nauséeux, acides, neurasthéniques, mais singulièrement revanchards, pendant que "Seven" et l'ironique "Dancing In The Factory" se moque une demi-seconde de ces mariages contre-nature obligés, un autre instant du shériff et de ses acolytes menteurs et encore un autre de ces yuppies aux sourires figés par le scalpel allants, malgré tout, dîner héroiquement et chaque soir accompagnés de leurs dévoués androides en Ford Galaxy au Drive-In-Diner's de Fort Knox, puis en un seul flash-climax perçant d'ailleurs les fontaines à Coca d'Atlanta doublés de ces fameuses citernes à silicone la flatline s'agite un peu plus avec le redoutable "Angel Eyes" secondé du technique, informatif, et amusant "Playing The Dead" (She feel no pain...She's got no self control); pour finir par le bouquet "And I love" !

    Pratiquement rien à dire donc de ce premier disque dérangeant, ténébreux, généreux et risqué, véritable ode contre la tristesse pas inspirée et le ridicule sérieux normatif parfois d'ailleurs ponctué de cuts bienheureux, qui mélange avec brio le trip hop et la dark wave mais également une housefloor très personnelle - et de fait s'invitant avec bonheur partout ou il ne faut pas; TANZOMAT est bien une digne suite de Bodypop (le disque second contenant essentiellement d'anciens titres remasterisés), si ce n'est qu'il vous faudra en premier lieu écouter le titre-phare "Electrocution". (On aura de toute façon moins de choses à dire pour le nouvel LP de And One, S.T.O.P. , moins inspiré et aux sons électroniques quelque peu enclume/clavier tout comme en 1981...)

    Il n'en reste pas moins que And One, encore à ce jour, est un groupe terriblement sous-estimé.



    D1
    01. Save the Hate 03:45
    02. Shining Star 03:40
    03. Only Your Dreams 03:21
    04. Dancing in the Factory 03:14
    05 Angel Eyes 03:42
    06. Seven 03:23
    07. The Aim is in Your Head 03:51
    08. Electrocution 04:11
    09. Sex Drive 03:38
    10. Playing Dead 06:30
    11. No Song for You 04:07
    12. And I Love 03:25

    CD2
    01. Ego 02:24
    02. Second Front 03:12
    03. Love and Fingers 03:12
    04. Men in Uniform 06:13
    05. Sexkeit 03:28
    06. My Warrior 03:14
    07. Tanz Der Arroganz 04:10
    08. Klaus 01:59
    09. Anguish 02:51
    10. Over There 04:07

     

    and one,covenant

     

     

  • Specimens - Fred Saberhagen (V.O.)

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    Un bon thriller original. Les extraterrestres nous rendent visite une nouvelle fois après 100 ans, et après avoir occupés la maison d'une famille de banlieue, poussent Dan à se reproduire absolument (ce qu'il parvienttout juste à réaliser...) 

    On a avec Specimens une variante crédible de Prison de Chair de Clive Barker, avec un suspense authentique et quelques monologues intérieurs - plutôt bien imaginés... - d'un homme sous emprise totale qui cherche, par ailleurs, à se débarrasser au plus vite de ces parasites. Fred Saberhagen va jusqu'au bout et nous décrit la réalité angoissante d'un cauchemar ou tout se délite et perd son sens.

    Purement épouvantable.

     

    sci fi

     

     Extraits

     

     

     ...et soudainement Dan Post se senti piégé, son cerveau toujours sain quant-à-lui, mais avec néanmoins un corps possédé par une sonde galactique programmée pour grossir et recuillir des...specimens. Mais des specimens humains !

    Ici et maintenant, sans mains, ni voix, seul dans l'ultime prison, Dan doit combattre une machine immortelle et extraterrestre, même si cela doit le forcer à kidnapper des victimes.

     

    DANS VOS REVES SE CACHENT VOS PIRES CAUCHEMARS