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  • Le UP & DOWN 2 DU MOIS

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     DOWN : POPGEFAHR / DE VISION

     

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    On peut parfois être commercial et bon, et au sujet de De/Vision ; on écoutera toujours plaisamment ce qui ne peut être pour d'autres qu'uniquement de la charmante muzak d'ascenseur... De plus la synth-pop, le plus souvent reléguée au 36ème niveau ou considérée comme triviale ainsi que tous les articles ou magazines consacrés au sujet à la différence des sacro-saints dieux de l'Olympe que sont la déferlante grunge, Gibson, Fender ou Marshall, les gigas-groupes bien-connus sincères aux "vrais" instruments et aux buts humanitaires, la très global music, ou bien sûr à propos de la dernière Norton de Iggy Pop; a donc exactement et plus que jamais besoin de relais. (Quoique n'oublions jamais qu'avant les bienheureuses 60's, le blue jean était réservé en priorité surtout au pecno et au bouseux des lointaines contrées...) 

    Avec donc une carrière à la Richard Marx bien remplie depuis 1991 puis s'orientant vers le carrément pop en quelques singles bien construits, des partenaires souvent fantoches ou peu mis en avant par l'intermédiaire d'un virage rock "FM" (Void), une nouvelle orientation davantage World depuis "6 feet underground' (2004) (comprenant entre autres le hit-single remixé I'm not dreaming of you), nul doute que le duo des De/vision ont dû décevoir leurs fans avec ce nouvel album choucroute pop "Popgefahr": Mal engendré, à l'angle curieux et aux points de vue byzarres infiltrés de sirop trop aisé sinon de loops faciles, Steffen Keth joue de ses intonations mais on ne retrouve nul part de ce qui fut le succès de ce groupe aux consonances très urbaines et égotiques, et de ce qui passait pourtant globalement ainsi que le vrai blanc d'oeuf en poudre dans le sundae dans ce catalogue de lieux communs qu'était"Noob" (2007) (avec par exemple l'amusant Flavor Of the Week) :

      Peu de contenu, et encore moins de chocs ni de chutes de rythme malgré un polissage sévère, ce qui fera bien conclure à leurs dévoués amateurs le fait que depuis le chef d'oeuvre "Devolution"; il faut bien reconnaître - en effet - que le tout laisse le goût suave d'une production de professionnels plutôt sans âmes n'ayant pas encore découvert LE diamant qui ferait LA différence pour un bon disque enfin abouti et cartonnant dans les charts pas que spécialisés ainsi que les E.P's de "The End" (Subkutan) et quelques autres aux drums tellement minimalistes...  

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         Et puis enfin le coté candide et ingénu des morceaux des premiers albums (I regret, Your hands On My Skin, Boy On The Street ) n'est plus présent en dépit de ce style courtois et électronique ayant, semble-t-il, depuis un temps évolué vers le donjon seigneurial et ses facilités (mais assez peu en direction des tournois de gigs ou des stades !) et il apparaît en effet que parmi ces chansons au tempo par ailleurs de plus en plus lent - dont le tableau des séquences offrira, au demeurant, à l'amateur des lignes essentiellement verticales et horizontales, mais surtout parfaitement planes et tendances ! et avec un débit hyper mesuré, checké, contrôlé, vérifié (dont Love Will Find a Way...) pour soudainement et tout à coup, remonter pour quelques cas vers la pure dance. Excepté quelques titres dont manifestement "Ready To Die", simple copié-collé sur le plaintif et premier B-side track du groupe "The Way You Treat Me" - World Without End;1994), la ballade douce-amère "Rage", ou le juste "The Far Side of the Moon" qui rappellera Sinatra aux plus mélomanes d'entre nous, le timbre global de l'album semble en fait être un pur compromis très consensuel pour poursuivre ce qui n'est somme toute qu'une...avancée de royalties !  Seul bémol, techno-pop ou non, le dernier single "Twisted Story" aux singuliers lyrics (could be painful/in the extreme/go to the edge/pick the bone clean/if you kow what I mean/are you ready to die ?..), sonnant très proches de cette inquiétante galette collector en forme de vinyl rétro-jazz-robotique qu'était l'album "Two"; qui augure au final un peu de conscience et de ce regain qu'on aurait préféré plus affirmé. Bref une brutale et parfaite indifférence, un ton parfois absurdement moralisateur et grave, un rythme tangent, des gimmicks mal placés, et surtout déja vu ailleurs.

    Un LP très guimauve vite consommée (ou non) mais point trop crédible et très vite oublié; que même les PSB balaieront - sûrement... - d'un revers de jetlag pour leur part: Dommage pour un groupe certes très peu médiatisé, mais talentueux et au groove certain.  

     

     http://www.devision-music.de/

    http://itunes.apple.com/fr/album/twisted-story-ep/id456582514 

     (*=*)

     http://www.sodahead.com/entertainment/name-your-favorite-60s-tv-show/question-806005/?link=ibaf&q=TV+60%27s&imgurl=http://images.sodahead.com/polls/000806005/polls_tv_3646_350164_poll_xlarge.jpe



    1. Mandroids
    2. Rage
    3. What's Love All About
    4. Time To Be Alive
    5. Plastic Heart
    6. Be A Light To Yourself
    7. Ready To Die
    8. Flash Of Life
    9. Twisted Story
    10. Until The End Of Time

    Audio :

     

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    UP : COMBICHRIST / MAKING MONSTERS  

     

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    1. Auparavant responsable du kitsch et piquant Icon of Coil qui; même si cela fait ricaner ces grincants ennemis de la futurepop, aura réjoui nombre d'entre nous avec ses excellents LP's sidéraux sans manières ainsi qu'avec des singles aussi réussis que ceux des plus grands (dont le sombre Floorkiller - l'onirique Dead Enough For Life) nombreux sont ceux sans doute qui se sont posés des questions au sujet d'une reformation plus agressive et "déjantée", post nuclear war (ah bon?), bourrée de multiples logos U.S. quoique très orientée metal, et vraisemblablement surtout pensée vers le créneau du marché gothic-paillettes-piercings-vêtements noirs-ongles peints en noir-résille et cela dés le cohérent et efficace "Get Your Body Beat"- autour de son leader principal Andy La Plegua. 
    2. Effectivement, jouant au "dur" avec plein de chaînes partout, sonnant doom ou death metal et aux paroles interminables ainsi que de toute façon ces insanités débités par ce plouc lambda sur le haut-parleur de son mobile; il est certain que n'importe quel fan un peu moins demeuré que ses autres compagnons aurait très vite remarqué que le projet COMBICHRIST coulerait passé l'effet de surprise de ses premiers titres - il est vrai assez corrects - mais au final au son très proche de HAL 9000 comme tant d'autres.
    3. En l'occurence, que nenni; et moins de préoccupations de ce genre dans "Making Monsters", avec, attaquant d'emblée, le splendide single "They", l'ensemble (après quelques Bang ! et Clong ! fort bienvenus) offre ensuite une version cohérente d'un genre renouvelé, en dépit d'il est vrai de quelques sons stridents et d'une electronica parfois collante because les logiciels et les machines, ainsi que d'un vrai chant point trop poussé en dépit de quelques titres variés indus-rock et changeants. Outre donc les traditionels et dithyrambiques critiques des magazines du genre bien souvent ghettotisés (formidable + tatatitatata courez l'acheter...) il faut reconnaître que l'ensemble, plein de courbes, d'agréables harmonies et de joyaux dissimulés par le coté brut de l'ensemble, passe le test de base de l'auditeur neutre et contient en tout cas plus d'efforts musicaux: Le pire + ... le meilleur.

    4. "Making Monsters": Un LP réussi, insolite, et trippant !

     

     

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    01. Declamation

    02. Follow The Trail Of Blood (featuring Brandon Schiepatti of Bleeding Through)

    03. Never Surrender
    04. Throat Full of Glass
    05. Fuckmachine
    06. Forgotten
    07. Just Like Me
    08. Slave To Machine
    09. Through These Eyes of Pain
    10. Monster:Murder:Kill
    11. They
    12. Reclamation

     

     

    (**===**) "Never Surrender" Madison Square Garden (NYC) http://www.youtube.com/watch?v=gl8DAToBhpQ

     http://www.youtube.com/watch?v=WIcNrkAXWGY

     

     

     

  • L'ENVOUTEMENT DU MOIS (NE-YO)

    http://www.neyothegentleman.com/


    Avec sa voix à la Stevie Wonder croisant sur le sobre Jackson période Thriller, Ne-Yo donne plutôt une bonne image du R & B et du hip hop -à la dénomination maintes et maintes fois utilisée pour d'autres buts plus commerciaux et sucrés, d'autant plus qu'au contraire de ses contemporains le songwriting est soigné et innovant:

    ambigu, osé, dangereusement évocateur, il ne fait pas que draguer la midinette et (encore une fois...) au contraire de ce misérabilisme tendance bling bling...qu'on trouve d'ailleurs parmi beaucoup de rappers comme dans le rock !

    On est là en présence d'un véritable génie du genre  et l'omniprésence de ses ennemis à la voix, à la critique un peu trop facile, ne le prouvera de toute façon que trop: A écouter d'urgence pour tout "connaisseur".

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     http://www.defjam.com/

     http://www.youtube.com/watch?v=z_aC5xPQ2f4   

     Discographie   

    Article détaillé : Discographie de Ne-Yo.

    Singles[modifier]

    Récompenses & nominations[modifier]

    • Grammy Awards
      • 2007, Best Contemporary R&B Album : In My Own Words (nomination)
      • 2007, Best Male R&B Vocal Performance : So Sick (nomination)
      • 2008, Best Contemporary R&B Album : Because Of You (remporté)
      • 2009, Meilleure Chanson R&B Masculine Miss Independent (remporté)
    • MOBO Awards
      • 2006, Best Song : So Sick (nomination)
      • 2006, Best International Male (nomination)
      • 2006, Best R&B Act (nomination)

    Filmographie[modifier]

  • LE COUP DE COEUR (CUBED/PARALLEL WORLDS)

    Qui n'est pas fan de Torben Welt ?  Avec son élégance sophistiquée et ses airs de dandy à la Lord Byron, ce chanteur solitaire du groupe Diorama, sévissant sur les scènes de l'electro/rock allemande et alternative, apporte un peu de chair et de discrétion à un genre mythique bien souvent réservé à certains, tout se gardant très certainement dans le monde entier un nombre d'émules impressionant...

         Son univers à la David Lynch, dont il décline depuis un moment avec son jumeau Felix Marc plusieurs side-bands à coté de Diorama (dont Frozen Plasma), nous aura conquis par quelques titres efficaces et renouvelé par les beats, et diversifié, surtout en live, par des instruments classiques guitare/basse/batterie. 

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     Ici, avec le nouveau CUBED, Ils reviennent avec une pop-song étrange à garder en tête et qu'on ne se lassera pas de réécouter - d'abord les riffs incisifs et fatals de "Child Of Entertainment" - "If if reason against wine...") et on retrouve facilement ce que fut les plus grands titres de ce groupe new romantique ("Howland Drive" "Prozac Junkies" "Leaving Hollywood" "Clarheit"), par ailleurs au flux désespéré et naif, et qui donne une idée de ce que fut notamment, les fous de Project Pitchfork à leurs innocents débuts.

    D'ailleurs, l'album poursuit sa course avec le dénonciateur "Acid Trip", et il faut bien dire que les questions philosophiques qu'il soulève dans - entre autres... - dans "Golden Boy" (l'amour naît-il du groupe social dont nous sommes issus, s'épanouissant uniquement grâce à l'argent, ou bien ne donne-t-il naissance au contraire qu'à la décadence ?) ne laissera de toute façon personne d'entre nous indifférent. Enfin, suivi par "Record Deal", titre doux-amer nous questionnant sur l'épineuse question du piratage et d'un média à pensée unique, le trépidant et recueilli  "Lord of the Lies" (Stop talking with your mouth full of needles...) commence par parachever ce qui est un excellent disque sans pour autant étouffer son inluence.        

    Yes we all deserve champagne !.. Un grand album.

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     http://www.youtube.com/watch?v=ce3Op0Pn0DM

     

     Quant à Felix Marc, l'ironique père du limpide "Give Me Back the Moments",  faisant suite au troublant "Follow The Demons" (ou sont exprimés les remords déchirants d'un sonic seducer de son temps), poursuit ici son évolution, mettant en parenthèses l'aventure de Frozen Plasma; l'appel de "Tanz Die Revolution" est en effet renouvelé par le pétillant "All The Words" du tout frais émoulu PARALELL WORLDS, contre le cynisme et l'aliénation; et aussi sans doute contre tout choix imposé par une société consumériste... Il faut vraiment écouter "Digital Love", plein de vécu poignant, le martial, l'étrange "Control" (Pathways), apportant un point de vue inédit sur la société et ses problèmes dont quelques uns ne rateront pas de dire qu'il glorifie l'Acte gratuit de Nietszche, bien sûr "Moscow Paris" (bien que parfois tristounet) avec l'importance extrême de certains détails que révèle la protest song "Ghost"...     

    Et comment passer à coté de "Repair", aux cheerladers mises de coté, et reflètant ce scandaleux désert de solitude; enfin éclairé par la lumière du jour et du techno-beat tels les bandits manchots du Caesar's Palace ?

     En bref un moment de musique, sans rires creux, très travaillé, pour les puristes; sans trop d'expérimentation, mais la plupart du temps en roue libre, et qui - faut-il le dire ? - dépasse ses maîtres et servants ! A découvir absolument. 

     

     

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     http://www.diorama-music.com/

     

    http://www.youtube.com/watch?v=h9qxdrH6Ii4