La Planète des singes - Ma critique
Les singes sont présomptueux et nient l'humanité des hommes - quand ils n'osent pas les tutoyer carrément en certaines occasions, ceux-là étant constamment à la merci du moindre détail: Avec la Planète des singes, Boulle ne parle de toute façon pas des primates et de l'évolution mais davantage du problème humain, et ce sans parasitage quelconque. Ici, justement, le développement des hommes est stoppé sinon terminé, et de fait, tous réduits en esclavage par les singes, ils ne connaissent que l'expression de la pure force sans aucun autre raisonnement individuel. Le sérieux grotesque du professeur Zira ainsi que tous ses académismes et formules alambiquées fera d'ailleurs penser à quelques-uns de ces savants de notre monde. Pas si absurde...
Enorme classique.