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  • Où sont passées les vamps d'antan ?

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    Adieu parfums capiteux et envoûtants, adieu décolletés plongeants, adieu esprits vénéneux et insouciants... Bonjour au calcul savant et à la femme responsable et travailleuse, égale des hommes et pluridisciplinaire ! Par contre en tomber amoureux va être dur.

    Profitons-en donc plutôt pour exposer notre critique 

     

    Alain Soral - Misères du désir/ma critique

     

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    D'abord j'ai toujours trouvé bizarre qu'un personnage tel que Soral puisse avoir le culot de se faire passer pour un rebelle des médias alors qu'il a toujours fait partie de l'establishment, et ce même en disgrâce. Dieu seul sait si on parle souvent de lui dans les journaux et même encore maintenant. Et dieu sait aussi que son seul et unique film à l'enveloppe plus que people et consensuelle ne l'a jamais dérangé pour jouer les princes Hamlet; puisque ce génie des carpates ayant engagé pour se faire un "fils de" et un membre supposé des "minorités". Quoi de plus fashion même si le film est nul ?

    Mais il est vrai que dans notre beau pays où fleurit à Paris plus qu'ailleurs comme à la campagne un goût pour le rationnel mathématique et aussi pour ce négatif pseudo-cynique qui croit avoir tout vu, le chancre lambda français sera toujours fasciné par ces pseudo-intellos qui lui disent où faire et où ne pas faire au lieu de le découvrir par lui-même du moment que cela soit dit avec des mots compliqués et des références abscons et au lieu des vrais artistes. D'ailleurs pour l'auteur Rimbaud n'est qu'un puceau en transes. Bon, ça se discute peut-être mais ça ne place certainement pas l'essayiste du côté de la fine fleur des lettres. (Je citerais aussi dans le désordre télévisuel les nombreux Onfray, Finkielkraut, Enthoven jr, voire les ouvertement belliqueux Zemmour et BHL pour lui râfraichir la mémoire.)

     

     

    La joie d'être à part
     
     
     
    J'ai donc commencé et achevé sans à priori la lecture de cet essai soit-disant fictionnel qui relate pour sa part la plus importante la jeunesse de l'auteur , et je vais d'ailleurs décevoir cet espèce de chibre qui passe son temps à mettre à l'écart ce digne auteur sinon à le diaboliser, c'est en fait plutôt bien écrit et constructif.

    L'homme qu'est Alain Soral refuse juste l'idôlatrie obligée de notre temps et la satisfaction de bouffer des chocolats de mauvaise qualité aux grandes fêtes de l'Ambassadeur en peignant en vérité la plupart des femmes pour ce qu'elles sont de nos jours et surtout dans les grandes villes, des arrivistes pour qui le + friqué et le plus luxueux a toujours raison au final. Des garces vicieuses à l'amour singulier envers le plus dégénéré et le vieux monsieur friqué qui leur rappelle papa. Des petites joueuses mal-peignées pressées qui sortent sans honte et sans complexes dans ces boîtes mondaines encore friquées pas du tout de gauche qui refusent tout bonnement le pauvre, soit-il bourré de qualités; de libre-arbitre, ou alors tout simplement de vigueur virile et d'honnêteté. Des malades mentales à l'esprit fourbe qui fréquentent joyeusement sans idée sombre de remords et de façon mixte ces petits bourgeois du 92 ainsi que leurs rallyes du samedi soir et autres lieux de perdition. Des "sportives" qu'on ne voit jamais en VTT et qui se permettent de bouffer de la saucisse de Morteau au réveil parmi la choucroute teutonne. Des incultes pratiquement analphabètes qui bossent dans le secteur de la culture et dans la mode.

     

     

    Et en + ça s'y croit

     

     

    Et d'où vient donc cette franche paranoïa et ce refus psychotique de toute critique digne de n'importe quelle enfant gâtée ?

    Bien sûr cela ne concerne pas TOUTES les femmes du monde et il en existe des vraiment superbes, matures et intelligentes, et emplies de noblesse sans rubber toy dans le placard (à commencer par ma voisine bonne du curé qui ne voit pas de problème à pratiquer la littérature inclusive tout en aimant Patrick Bruel.) Et bien sûr, j'ai aussi pensé que les critiques de Soral sont un peu faciles surtout quand on est comme lui qu'en somme un petit marquis bêlant au verbe haut. Lequel nobliau de province savoyarde a essentiellement réussi à cause de la célébrité de sa soeur actrice et tout en flattant ces tribus perdues de vendeurs de nippes, il l'avoue lui-même.

    Mais est-ce que vous pensez vraiment qu'encore aujourd'hui en 2021 où les frontières de notre pays sont ouvertes à tous, on accepte la banlieue aux Bains-Douches ?

     

    Ma note: 7/10