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idole

  • Joyland - Stephen King/ma critique

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    "Les mecs galants tirent rarement

    leur crampe."

     

           Pour une fois que le héros - un grand benêt puceau comme King les affectionne tant - semblait un peu éclairé tout en maudissant une pauvre fille libertaire prénommée Wendy, celle-ci n'ayant pas le droit de lui dire "non". Ca commencait plutôt bien. Mais ensuite tonton Stephen est de plus en plus insupportable et fait de son alter ego un vrai héros emboursouflé de lui-même qui sauve ensuite de sa liane la belle veuve et l'orphelin dans un parc d'attraction; après avoir bien sûr résolu l'énigme du bouquin.

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    Mais non Stephen, là ça prend pas, et même s'il semble que comme le bon parvenu que tu es, on a l'impression que tu dois dire dans toutes tes lignes qu'il n'y a pas mieux qu'un beauf U.S. et que le reste dans l'ensemble ne vaut pas tripette... surtout si celui-ci fascine les femmes. C'est forcément louche. Bon d'accord, tu n'es pas Faulkner ni Styron et tu ne possèdes pas leur finesse loin de là, tu es pour ta part un bon nordiste travailleur et droit dans ses bottes mais de temps en temps tu devrais te souvenir de tes anciens personnages méchants, comme ce pauvre Arnie de "Christine" ou Jack Torrance le bien ciselé de "Shining". Ils étaient en tout cas plus réels que ceux de ton dernier best-seller. (Et pense aussi STP à soigner les scènes de sexe sinon ton expérience, car une femme jolie ne posera jamais sa main sur le genou d'un garçon vierge même s'il te ressemble en tout point et même sur une nacelle de Grande-Roue à Joyland. Impossible.) Parceque tes fictions ne valent pas une bagatelle.

    C'est tellement dommage qu'en plus il t'arrive de sortir de ces réflexions si vraies, tout cela est décidément très byzarre. Encore une ? 

     

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