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  • Gosford Park - ma critique

    Tragédie chez les domestiques et valets...


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    Presque un classique. Ce qui frappe tout d'abord dans ce film c'est la haine larvée de l'affreuse bonne femme larbin en chef, absolument répugnante: car bien avant l'énigme du meurtre, l'histoire peint surtout en tableaux détaillés les relations de ces domestiques et servants - aux places de choix, certes - et surtout beaucoup plus intolérants que leur maîtres, ce qui nous fait percevoir au final, de toute façon, les récompenses multiples qu'a obtenus le réalisateur Altman, de par évidemment le ton indéniablement réaliste ainsi qu'approfondi de sa production. Ensuite il y a la charmante comtesse et quelques autres, mais on sent curieusement qu'au lieu de faire avancer le récit, Altman semble préfèrer presque les basses-intrigues ainsi que les anecdotes telles que celles de l'américain en transit, ou bien aussi celle qui suivent du faux valet ( tous au fond un peu pareils à cet épisode ou il est aux prises avec cette petite grosse appliquée, et à l'air pincé, qu'on voit ensuite discourer longuement dans son tub) et d'ailleurs tous deux peu regrettants du Vieux Continent. La forme passe avant le fond ainsi que le protocole, et il est certain que la lutte des classes semble bien loin.

    Donc à part beaucoup de basses mesquineries et de querelles de clochers, il est vrai qu'il ne se passe pas grand chose là-dedans, on y parle beaucoup trop des coups en douce et on peut penser que ces commérages mesquins et petites affaires privées pourront laisser de marbre le connaisseur éventuel et inamovible. On peut aimer ou non mais l'accent mis est tout de même invariablement réaliste, il est parfois plaisant de voir tous ces frileux valets courir dans tous les sens pour un ou deux electron libre.


     

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  • Dexter dans de beaux draps - Jeff Lindsay

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    De soie

    C'est vrai: Hors de toute morale sordide et petite-bourgeoise, la plupart du peuple ne soucie au fond que du qu'en dira-t-on, d'être dans le rang sinon du beau costume, il veut du clinquant et du fric facile sans espérer quelque fond signifiant, il veut juste appuyer fort sur le klaxon quand il est au match, etc. ! Dexter a bien raison dans sa philosophie en définitive.

    Hélas dans cet opus, en dépit d'un détour (surtout essentiellement curieux) parmi la ville-lumière, on a entre autre affaire ici à des folles aux rituels sadomasochistes sur les bords - et ce lors d'élégants shows artistiques avec DJ's... - en lieu et place non loin de la Bourse et de la Seine près des galeries d'arts qui jalonnent d'ailleurs le coin. A l'intérieur le grand-guignol est donc omniprésent mais pas le bon goût, on s'éparpille sans vraiment cerner le héros des célèbres épisodes, de plus j'ajouterais que l'accent mis y est quasi-ironique. Jeff Lindsay mérite à peine son accolade.


     

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