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Comic - Page 4

  • Iron Man - Extremis

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    "Tu es mon pire cauchemar: La version de moi qui n'a pas pu voir le futur. Une sorte de péquenaud psychopathe qui n'a jamais vraiment réfléchi aux possibilités offertes par ces instruments !"

    Quelqu'un a dérobé tous les éléments du dossier "Extremis" dans un important centre de recherches et dans un but encore inconnu. Mais que recouvre exactement ce projet top secret ? Une méthode révolutionnaire inaugurant une nouvelle ère dans le rapport entre l'homme et la machine. Une ère qui, si on n'y prend garde, pourrait conduire l'humanité à la catastrophe. Tony Stark, inventeur milliardaire et alter ego d'Iron Man, ne restera pas les bras croisés devant une telle perspective... Découvrez dans ce Graphic Novel le récit complet Extremis, autrement dit les six premiers épisodes de la nouvelle série régulière Iran Man, écrits par le génial Warren Ellis et mis en images par l'excellent Adi Granov.

     

    MA CRITIQUE

     

    Un suicide soudain dans un centre de recherches pharmaceutiques: un des dirigeants de Future Pharm, à l'origine d'une invention révolutionnaire mais ensuite pressé par d'obscurs trusts, décide de passer l'éponge à la suite de révélations ultimes affichées sur son écran... Et c'est du gâteau pour Tony Stark, alias le fabricant d'armes et milliardaire (mais aussi le héros Iron Man) qui, outre le projet Extremis dont il s'occupe, trouve lui-même l'évidente raison sans attendre très longtemps. En réalité un autre secret bio-technologique a été capturé par des puissances mondiales et un dangereux personnage, Mallen; l'homme en noir, est désormais détenteur du nouvel et formidable outil, ce qui ne fera à l'avenir que du travail et surtout du charbon pour les forces du bien. Vertigineux enjeu.

    Complexe graphiquement, renouvelé par plusieurs de ces prouesses digitales, le style d'Adi Granov n'en est que plus réaliste sinon cinématographique. Sans appel, il s'agit d'un assez bon opus qui pourtant ne développe pas toujours ses trouvailles ni ses personnages de second plan.

     

  • 23 prostituées - Chester Brown

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    "Les mecs seuls et sans copine sont considérés comme des losers..."


    L'humour n'est pas absent de notre monde: en effet, une fois n'est pas coutume, je me baladais dans le désert le nez au vent là ou personne ne va et aussi sans but de base, afin de convenablement nourrir mon cerveau et mes ambitions (Oui ça m'arrive, mais surtout ou je peux en fait. Et pas si loin c'est cher l'essence de nos jours) et de ce fait j'ai soudain découvert, par hasard, dans uns de ces magasins parisiens plutôt bien achalandés ainsi que pas trop fréquentés un nouvel album, pas encore répertorié là-bas ou ailleurs, ou pas tellement. Et puis j'ai ensuite lu la critique le concernant par Sylvain Quément ici. Je dois confesser que ne serais pas si spirituel et je n'oserais pas un instant dupliquer son admirable texte de manière presque exactement semblable; pour moi il s'agit de visu d'un de cet habituel travail provocateur et piquant destiné à un public réduit, importé des US - à l'esprit provenant surtout de la côte Est, et qui effectue naturellement son petit remoux au-dessus de la mare sur laquelle on le pose. Cependant les cases, si elles sont parfois répétitives tant sur la forme que sur le fond, sont claires à découvrir pour l'oeil néophyte tout en ouvrant la porte à la métaphore, et de plus les commentaires demeurent originaux ils ne disent pas n'importe quoi en substance: En effet c'est le fait que la quasi-globalité des gens sont cons et que la société actuelle (quelque peu malsaine ou aseptisée pour certains aspects, reconnaissons-le) ne permet pas d'absorption facile pour les personnes aux idosyncrasies plus riches, ou différentes de la majorité.

    Notre démocratie est relative.

    Et enfin mis à part le fait que des merveilles comme celles-ci resteront peut-être, somme toute, à jamais inaperçues de l'oeil du reste de la population mondiale il faut néanmoins admettre que l'histoire aborde l'épineux problème du harcèlement de supérieurs (et des 2 sexes) au bureau (tous ayant leur propres manies raffinées et variées, et pratiquant le hard-puzzling. c'est simple: il suffit d'énoncer quelque chose de faux comme si c'était vrai) c'est toujours bon à prendre. Ca ne plaira certes pas aux vrais fâcheux je sais - ceux qui se vantent d'être bobos ou le contraire par excellence, puis, par exemple, efface ensuite vos humbles critiques en un jet, et le jour d'après gaze les ratons-laveurs; et de toute façon c'est tant mieux. ( je sais, il y avait aussi le thème de ces petits cons qui s'y croient à mort et qui se fringuent ensuite en noir mais ça on s'en fout un peu.) J'aimerais beaucoup voir cette oeuvre en rotation lourde dans tous les megastores de la planète; pendant que l'auteur signe et dédicace, avec brio et à tour de bras, au premier passant venu ou à la neuromancienne venue là par hasard - parcequ'il pleut dehors ? - , ou aussi la voir finement proposée au sujet philo du bac, mais hélas on sait tous qu'on ne peut plus rien dire ou pas grand chose, au risque de choquer Mémère et son clébard de compagnie ou bien l'oie de service ! Le Mur est tombé il y a peu, toutefois avouons que ce temps semble cruellement révolu, ou l'on pouvait rêver d'un globe tournant sans ses obligés et pervers censeurs...

    Ce qui amène d'ailleurs ensuite de tels excès pareils à ceux présents contés à l'intérieur du livre, pas toujours connus d'ailleurs du grand public (ou alors uniquement réservés aux prolétaires comme à la TV dans les reportages voyeuristes et racoleurs) et à mon avis on concluera qu'il est superfétatoire d'aller chercher le Hollandais Volant ou la Marie-Galante.

    Dans 23 prostituées, le style est donc glauque par moments, mais comme l'humour n'est pas absent on ne navigue pas en plein cosmos et donc on n'est pas complètement perdus. Enfin le tout faisant somme toute très autobiographique, on a également l'impression de découvrir des cases inclassifiées d'Harvey Peckar, ou encore une ambiance sorte de variante de Scarface.

    Pas si mal, pas désagréable et drôle de temps à autre d'autre part, pas si fourbe et cynique, en tout cas moi j'ai bien aimé.