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Film - Page 2

  • Le dernier vrai nanar...

    Time Out


    Time Out
    Presse
      2,7
     
    Spectateurs
      3,3
     
     

     

    Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut "gagner" du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort. Un homme, accusé à tort de meurtre, prend la fuite avec une otage qui deviendra son alliée. Plus que jamais, chaque minute compte.

     

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    MON AVIS:

    Comme tous les nanars ne sont pas dénoncés, loin de là, (et surtout pas à nanarland ou dans ces sites commerciaux prétendants équilibrer la culture au cinéma) il est important de savoir ce qu'est un vrai bon film et de distinguer un navet d'un gros nanar. En l'occurence, il s'agit là de mauvaise SF (qui à la base disposait pourtant et bien entendu d'un excellent scénario) et d'un mauvais film. Stop aux aigris et aux menteurs, rétablissons svp humblement un peu de vérité...

                                                         ***

     Si l'idée de base est au départ plutôt astucieuse, le rythme de l'ensemble est bien trop lent et assagi pour que le spectateur y tire un quelconque intérêt formel, de plus le casting de bellâtres et de tops models (Telles la scupturale Olivia Wilde/Rachel Salas) ne convainc toutefois pas suffisamment pour obtenir un trouble dramatique. Aux personnages en 2 dimensions cède un ton il est vrai parfois glacant, mais le tout a hélas surtout l'aspect d'une énième copie et duplication de "1984" ou "Orange mécanique" revue et corrigé par Hollywood, et surtout, la réalisation ne développe pas l'essentiel de ses concepts, malgré le fait que les nouveautés comme les jeunes petits vieux, bonus de temps, et partis de poker cyniques pouvaient être séduisantes à la base.D'autre part si tout se joue entre les duels fréquents et courses entre J.Timberlake/Will Salas, C.Murphy/Raymond Leon et V.Kartheseir/Philip Weis peu de place en définitive est laissée à l'étude psychologique, aux sentiments et surtout aux autres protagonistes !  Inodore, incolore, mais SF sans saveur. FUGIT IRREPARABLE TEMPUS.


    [DK1/theseus black/David-John Mené]


                                                   

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  • Drive

                                                                               

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    De la vengeance...

     

     

     Loin de ce genre de ce genre de commentaire déja vu ailleurs; qui provient, il faut le reconnaître, bien souvent de quelqu'un qui n'a pas lu le livre, Drive est un excellent polar, que j'ai critiqué il y a peu de temps sur un site dont je tairais le nom qui n' a comme par hasard pas diffusé ma critique tout en l'ayant enregistré auparavant: Il s'agit en fait d'un viol pur et simple des droits d'auteur, et d'autre part injustifié sans raison aucune. [et puis j'ai lu le livre moi] Bref, évidemment ça n'est absolument pas grave de ne pas aimer telle ou telle oeuvre et de se faire insulter, menacer par des opprobes variées et en tout genre, ou "mépriser" par ces vils gueux ensuite -comme dit l'autre, mais encore faut-il disposer d'un clavier et de la seule possibilité de répondre... 

     

         Donc, sans s'intéresser à ces petits minables, ou à des Mossieurs Je-sais-tout qui plus est inconnus au bataillon et n'ayant que peu à voir selon moi avec les principes du creative-writing et encore moins avec la vraie littérature, et comme je n'ai que peu à cacher, je voudrais tout d'abord resignaler que ce roman ayant plus qu'inspiré le film de Nicolas Rfn, en tout cas proche ou non, [mais surtout écrit AVANT] est un vrai chef d'oeuvre. Très bien concu, et très bien imaginé d'ailleurs, tout comme le personnage du Chauffeur. Un vrai personnage de polar, actif, et non simplement réactif comme l'on voit si souvent: Le Chauffeur ne piaille pas, ne geint pas, lui !.. Le Chauffeur est solitaire, mais ça ne veut pas dire qu'il ne se connaît pas de faux-culs ni de traîtres dans son entourage. Le Chauffeur connaît l'importance de l'argent et de l'atavisme dans les "fêtes" et relations. Le Chauffeur sait que le vrai est mince au final, quand on y pense. Le Chauffeur sait qu'il n'est pas forcé d'être riche pour penser en général, mais que ça aide parfois. Et sa philosophie, récemment analysé par quelques grossiers étudiants boutonneux férus de psychologie mainstream ou essentiellement VRP's de marketing (qui plus est tricheurs et menteurs hyperplanqués derrière leur clavier), n'est simpliste en rien, et Sallis réussit bien là une formidable histoire tout autant que mélancolique. Attention aux faux-copains à la familiarité hystérique qui veulent vous vendre des trucs, toutefois ce livre est empli de bonnes choses qui n'ont que peu à voir avec les naiseries ultra-célébrés à la "Twilight" ou façon comédie bobo-intello à 2 sous: Il n'est pas étonnant que le réalisateur se soit servi sans honte des idées du script et que Drive soit un si fracassant succès, ainsi qu'une machine à cartonner.

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         Car c'est vrai, l'image d'Hollywood, cette Mecque si imité en dépit des protestations, se compromet parfois avec un simple bandit manchot et son jackpot en pillant des auteurs anonymes parceque ceux-là ne disposent pas assez d'argent sur le moment pour payer des avocats pour défendre l'essentiel de leurs droits, surtout lorsqu'il s'agit d'un script valable: Sauf que tout cela n'a rien à voir avec ces petites m***** dictatoriales certes bien de chez nous, ratés divers, mythomanes décorés et promus, virus ou empêcheurs de ne pas tourner rond, mais tellement actuelles, qui n'ont la plupart du temps rien produit de leur vie en touchant par millions moult suventions de l'Etat (pour exemple, je rappelle entre autre que le coût d'un film français est de 20 M d'euros au bas mot, et que grosso modo tout va bien pour ces gens-là) et dont l'idée centrale de la démocratie est de toute façon que tout le monde soit d'accord avec eux ! Les faits sont clairs: il y a trop de gens, sans parler de Drive, qui déforment les propos des internautes de bonne volonté pour les lier à eux, sans être punis, et cela est très regrettable. De plus, soyez rassurés; il n'y a rien, ou pas grand chose là-dedans qui rappellera le style de la bouillie facile à ingérer et à digérer qu'on nous sert habituellement, hors; pour finir, cette histoire est pleine de parcelles brillantes que vous saurez par ailleurs sûrement trouver, de toute façon, mieux que moi. Et James Sallis ne doit qu'à coup sûr que très peu à des intellos prétentiards et petits profs, et de toute évidence suivistes, mais surtout fumeux et chauvins.

          D'autre part je voudrais souligner que si dans Drive on apprend énormément sur les chromes et la façon de se comporter de la Ford Galaxy; le livre, à la symbolique parachevée, évite de manière grandiose ce sentimentalisme gentillet et assez crétin qu'on ne nous sert que trop souvent. Sallis n'a pas besoin de nous pour être un bon auteur, comme d'ailleurs les producteurs du film qui se sont servis de son oeuvre en ne respectant que plus ou moins le caractère unique du bouquin. Voici donc ma modeste contribution à un auteur de génie, pas si connu, et dont j'espère qu'il sera lu même par les réels illetrés. Et de quel droit certaines personnes en découragent-elles d'autres ?


    [EXTRAITS]


    "Parfait. Une autre vodka ?

    - Pourquoi pas ?

    [...]

    "Elle avait l'air tellement jolie sur le catalogue. Tellement jolie. Pas comme ça."

    [...]

    Certains jours il ne reconnaissait plus rien. Comme si il avait été débarqué d'un vaisseau spatial et agissait machinalement, essayait de se fondre dans le décor, tâchant d'imiter quelqu'un qui avait sa place sur cette planète. Tout était devenu bas de gamme, criard et creux... Achetez une table aujourd'hui, et tout ce que vous aurez, c'est cinq millimètres de pin collé sur du contreplaqué. Claquez mille deux cents dollars pour un fauteuil, vous ne pourrez même pas y poser les fesses.   

     

     

     "Drive" James Sallis. RIVAGES/NOIR. 9782743615227

    [Auteur: Dark Kindness1@hotmail.fr]

     

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     (N.B.: Ceci n'est pas du tout ma voiture, mais un superbe et magnifique bolide à l'extraordinaire, ultra puissant, et unique rapport poids/puissance - et qui d'ailleurs n'est plus fabriqué nulle part dans le monde entier. Il s'agit d'une Ford Gran Torino de 1972.)