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Musique - Page 6

  • L'UP & DOWN DU MOIS...

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    DOWN                     COVENANT :  MODERN RUIN

     

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    La nouvelle mouture du célèbre groupe européen, aux fidèles fans de base du genre ou non, et tournant avec succès outre-atlantique... Par contre la formation alternative, semblable à Seabound ou Diorama ou au phoenix Apoptygma Berzerk, et dont on a pu mesurer avec quelques lives la dimension pas que depechemodienne ainsi que le coté vrai - ne tenant pas qu'aux bandes préenregistrées, aux computers et aux programmes ! - a visiblement souffert du départ d'un de ses membres (C. Nachmanson) puisque l'ensemble, au main-title raté (rare chez Covenant) , n'offre qu'une suite de vagues remakes de titres précédents dont on pourrait presque à chaque coup refaire l'équation, en dépit de l'historique des albums prometteurs très EBM du début de Covenant qui le rapprochait évidemment des dinosaures Front 242 et NIN.

    "Judge of my domain", au rythme tuberculeux, ressemble  très fortement à l'ex-face B "I am" black-listé de l'alternatif "Final Man", le grotesque et métalleux "Lightbringer" fait dans la méthode coué (on est pas chez Motorhead), l'amusant "The Beauty and The Grace" semble très dance, Jupiter ne touche de toute façon pas Pluton dans "Worlds Collide", pendant que l'ensemble , de plus en plus pop, s'éloigne décidément du sombre groove qui caractérisait auparavant ce groupe intéressant, certes surtout juste avant l'orienté "Skyshaper" (c.f le maxi Ritual Noise.)

    Et puis les bpm et les arrangements, très présents tout comme chez Jam & Spoon, sont hélas au détriment d'une pauvreté de thème flagrante à la saveur comique bourgeoise et étrangement paranoiaque, même si quelques curiosités du LP pimentent le tout ainsi que le gothic très prisunic "Wir Sind Die Nacht."

    Enfin Eskil Simonsson, qui ressemble de plus en plus à Peter Cushing période le retour du Dr Terror, ne semble pas trouver de sang neuf ni de suite à ces quelques morceaux à la couleur pourpre dont autrefois, on pouvait dire aussi qu'ils réunissaient - et avec grand talent - Kraftwerk et Nirvana ; avec par exemple, des titres clean-cut à l'élan dévastateur tels que "Voices", "Theremin", ou bien sûr "Northern Light." Too bad. Brrr... ;)

     (*) http://www.covenant.se/

     

    01. Modern Ruin

    02. Lightbringer

    03. Judge of my Domain

    04. Dynamo Clock
    05. Kairos
    06. The Beauty and the Grace
    07. Get on
    08. Worlds Collide
    09. In the Night
    10. Beat the Noise
    11. The Road

     

                                 UP                                      AND ONE: TANZOMAT

     

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    Le deuxième volet du LP "Bodypop". And One, qui doit désormais beaucoup à S. Naghavi comme chacun sait mais certainement assez peu aux médias qui le travaillent de façon moindre, nous emmène en voyage vers la Terre sainte de la success story avec un "Save the hate" vite aligné d'un seul beat révérent, puis trompe de façon éhontée sa maîtresse electro pour aller rejoindre la gueuse symphonique avec "Only your dreams", a des choses à dire et le dit bien avec "The Aim is in Your Head" (séquencé de ce ton analogique et tellement unique estampillé 1987 qui le caractérise), et l'on croit presque que Reagan nous salue en surgissant tout à coup du haut de son nuage de pétrole sorti de ce jardin heureusement dénué de ces nains nauséeux, acides, neurasthéniques, mais singulièrement revanchards, pendant que "Seven" et l'ironique "Dancing In The Factory" se moque une demi-seconde de ces mariages contre-nature obligés, un autre instant du shériff et de ses acolytes menteurs et encore un autre de ces yuppies aux sourires figés par le scalpel allants, malgré tout, dîner héroiquement et chaque soir accompagnés de leurs dévoués androides en Ford Galaxy au Drive-In-Diner's de Fort Knox, puis en un seul flash-climax perçant d'ailleurs les fontaines à Coca d'Atlanta doublés de ces fameuses citernes à silicone la flatline s'agite un peu plus avec le redoutable "Angel Eyes" secondé du technique, informatif, et amusant "Playing The Dead" (She feel no pain...She's got no self control); pour finir par le bouquet "And I love" !

    Pratiquement rien à dire donc de ce premier disque dérangeant, ténébreux, généreux et risqué, véritable ode contre la tristesse pas inspirée et le ridicule sérieux normatif parfois d'ailleurs ponctué de cuts bienheureux, qui mélange avec brio le trip hop et la dark wave mais également une housefloor très personnelle - et de fait s'invitant avec bonheur partout ou il ne faut pas; TANZOMAT est bien une digne suite de Bodypop (le disque second contenant essentiellement d'anciens titres remasterisés), si ce n'est qu'il vous faudra en premier lieu écouter le titre-phare "Electrocution". (On aura de toute façon moins de choses à dire pour le nouvel LP de And One, S.T.O.P. , moins inspiré et aux sons électroniques quelque peu enclume/clavier tout comme en 1981...)

    Il n'en reste pas moins que And One, encore à ce jour, est un groupe terriblement sous-estimé.



    D1
    01. Save the Hate 03:45
    02. Shining Star 03:40
    03. Only Your Dreams 03:21
    04. Dancing in the Factory 03:14
    05 Angel Eyes 03:42
    06. Seven 03:23
    07. The Aim is in Your Head 03:51
    08. Electrocution 04:11
    09. Sex Drive 03:38
    10. Playing Dead 06:30
    11. No Song for You 04:07
    12. And I Love 03:25

    CD2
    01. Ego 02:24
    02. Second Front 03:12
    03. Love and Fingers 03:12
    04. Men in Uniform 06:13
    05. Sexkeit 03:28
    06. My Warrior 03:14
    07. Tanz Der Arroganz 04:10
    08. Klaus 01:59
    09. Anguish 02:51
    10. Over There 04:07

     

    and one,covenant

     

     

  • L'ENVOUTEMENT DU MOIS (NE-YO)

    http://www.neyothegentleman.com/


    Avec sa voix à la Stevie Wonder croisant sur le sobre Jackson période Thriller, Ne-Yo donne plutôt une bonne image du R & B et du hip hop -à la dénomination maintes et maintes fois utilisée pour d'autres buts plus commerciaux et sucrés, d'autant plus qu'au contraire de ses contemporains le songwriting est soigné et innovant:

    ambigu, osé, dangereusement évocateur, il ne fait pas que draguer la midinette et (encore une fois...) au contraire de ce misérabilisme tendance bling bling...qu'on trouve d'ailleurs parmi beaucoup de rappers comme dans le rock !

    On est là en présence d'un véritable génie du genre  et l'omniprésence de ses ennemis à la voix, à la critique un peu trop facile, ne le prouvera de toute façon que trop: A écouter d'urgence pour tout "connaisseur".

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     http://www.defjam.com/

     http://www.youtube.com/watch?v=z_aC5xPQ2f4   

     Discographie   

    Article détaillé : Discographie de Ne-Yo.

    Singles[modifier]

    Récompenses & nominations[modifier]

    • Grammy Awards
      • 2007, Best Contemporary R&B Album : In My Own Words (nomination)
      • 2007, Best Male R&B Vocal Performance : So Sick (nomination)
      • 2008, Best Contemporary R&B Album : Because Of You (remporté)
      • 2009, Meilleure Chanson R&B Masculine Miss Independent (remporté)
    • MOBO Awards
      • 2006, Best Song : So Sick (nomination)
      • 2006, Best International Male (nomination)
      • 2006, Best R&B Act (nomination)

    Filmographie[modifier]

  • LE COUP DE COEUR (CUBED/PARALLEL WORLDS)

    Qui n'est pas fan de Torben Welt ?  Avec son élégance sophistiquée et ses airs de dandy à la Lord Byron, ce chanteur solitaire du groupe Diorama, sévissant sur les scènes de l'electro/rock allemande et alternative, apporte un peu de chair et de discrétion à un genre mythique bien souvent réservé à certains, tout se gardant très certainement dans le monde entier un nombre d'émules impressionant...

         Son univers à la David Lynch, dont il décline depuis un moment avec son jumeau Felix Marc plusieurs side-bands à coté de Diorama (dont Frozen Plasma), nous aura conquis par quelques titres efficaces et renouvelé par les beats, et diversifié, surtout en live, par des instruments classiques guitare/basse/batterie. 

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     Ici, avec le nouveau CUBED, Ils reviennent avec une pop-song étrange à garder en tête et qu'on ne se lassera pas de réécouter - d'abord les riffs incisifs et fatals de "Child Of Entertainment" - "If if reason against wine...") et on retrouve facilement ce que fut les plus grands titres de ce groupe new romantique ("Howland Drive" "Prozac Junkies" "Leaving Hollywood" "Clarheit"), par ailleurs au flux désespéré et naif, et qui donne une idée de ce que fut notamment, les fous de Project Pitchfork à leurs innocents débuts.

    D'ailleurs, l'album poursuit sa course avec le dénonciateur "Acid Trip", et il faut bien dire que les questions philosophiques qu'il soulève dans - entre autres... - dans "Golden Boy" (l'amour naît-il du groupe social dont nous sommes issus, s'épanouissant uniquement grâce à l'argent, ou bien ne donne-t-il naissance au contraire qu'à la décadence ?) ne laissera de toute façon personne d'entre nous indifférent. Enfin, suivi par "Record Deal", titre doux-amer nous questionnant sur l'épineuse question du piratage et d'un média à pensée unique, le trépidant et recueilli  "Lord of the Lies" (Stop talking with your mouth full of needles...) commence par parachever ce qui est un excellent disque sans pour autant étouffer son inluence.        

    Yes we all deserve champagne !.. Un grand album.

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     http://www.youtube.com/watch?v=ce3Op0Pn0DM

     

     Quant à Felix Marc, l'ironique père du limpide "Give Me Back the Moments",  faisant suite au troublant "Follow The Demons" (ou sont exprimés les remords déchirants d'un sonic seducer de son temps), poursuit ici son évolution, mettant en parenthèses l'aventure de Frozen Plasma; l'appel de "Tanz Die Revolution" est en effet renouvelé par le pétillant "All The Words" du tout frais émoulu PARALELL WORLDS, contre le cynisme et l'aliénation; et aussi sans doute contre tout choix imposé par une société consumériste... Il faut vraiment écouter "Digital Love", plein de vécu poignant, le martial, l'étrange "Control" (Pathways), apportant un point de vue inédit sur la société et ses problèmes dont quelques uns ne rateront pas de dire qu'il glorifie l'Acte gratuit de Nietszche, bien sûr "Moscow Paris" (bien que parfois tristounet) avec l'importance extrême de certains détails que révèle la protest song "Ghost"...     

    Et comment passer à coté de "Repair", aux cheerladers mises de coté, et reflètant ce scandaleux désert de solitude; enfin éclairé par la lumière du jour et du techno-beat tels les bandits manchots du Caesar's Palace ?

     En bref un moment de musique, sans rires creux, très travaillé, pour les puristes; sans trop d'expérimentation, mais la plupart du temps en roue libre, et qui - faut-il le dire ? - dépasse ses maîtres et servants ! A découvir absolument. 

     

     

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     http://www.diorama-music.com/

     

    http://www.youtube.com/watch?v=h9qxdrH6Ii4