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Totalement inconnu dans l'Hexagone, Syntec est un groupe d'électro old-school qui égale pourtant largement bien d'autres du même style avec son groove qui tape et ses lyrics offensifs. On est donc ici très éloigné du soft blues de ces clébards crâneurs et de tous ces gratteux issus du même sérail qui pratiquent ce marché odieux avec ces médias qui leur accordent automatiquement la mention très bien !
Avec leurs hits « Puppets », « Intend To Change », "Nowhere Girls" ou « The White Man », le duo malin composé de Tobias Hartwig et Uwe Kallenbach ont pourtant fait saigner moult dancefloors depuis les années 2000.
Personnellement je les ai découvert il y a un moment dans un certain Megastore des Champs-Élysées (vous savez, quand on laissait encore un embryon de chance à la culture à Paris...) et nombreux ont été mes instants de révolte du fait que ce son était tant ignoré au profit d'une variété et d'un rap tellement plus bourrin. Enfin, peut-être ce billet vous fera-t-il découvrir un autre feedback à ce mensonge global qu'on voudrait tant nous administrer. ;)
Ils sont de toute façon de retour dans les charts alternatifs avec The Beginning, un album à la pop urgente et abordable qui laissera sûrement à beaucoup un fort goût de regret pour ce futur qui pourrait être...
Comme d'habitude dans notre fabuleux monde actuel, les has-beens ne meurent pas et continuent de nous infliger leurs nombreux films et autres albums surévalués...
En l'occurrence Depeche Mode avec ce énième LP "Spirit" qui sera sans doute comme à chaque fois étrangement loué par une certaine critique dithyrambique (dont par exemple Olivier Nuc du Figaro et Stéphane Davet du Monde, cela expliquant peut-être que côté révolution ce ne soit pas gagné... ;)). Quant au reste il ne peut que constater que ce quartet issu de Basildon s'éloigne de plus en plus de ses tubes du passé. Le ton est poseur, le line-up est celui d'une folle outrée, le tempo lent - comme pour signifier son immense importance voire sa vacuité sidérale - et les paroles un peu toutes les mêmes.
Et puis comme d'habitude itou il semble que ce Martin Gore nouvelle formule ait eu une importance prépondérante dans la production anémique de la plupart de ces titres mal montés sinon autodétruits d'office. Parce que si on tolère le chill-out désormais vaguement country que le bonhomme s'applique à pratiquer depuis SOFAD et Violator, il est flagrant que certaines chansons ne sonnent pas si mal (Telles que par exemple Scum et The Worst Crime) et laissent imaginer ce qu'elles auraient pu être si mixées par un Alan Wilder capable et enfin chantées par un David Gahan un peu plus punchy. Donc autre qu'une chèvre bêêêêêêêlante, quelque part. Et tes anciennes robes en cuir noir, Martin ?
Mais non, on ne retrouve rien des hits de ce groupe depuis longtemps surfait et surestimé, et par ailleurs fort représentatif d'un triste show-biz replié sur lui-même et donneur de leçons.
Where is it, donc ?
As usual in our fabulous current world, has-beens do not die and continue to impose us their numerous movies and other overvalued albums...
In particular Depeche Mode with this nth LP " Spirit " who will be praised doubtless one more time by a certain criticism: when what's left can only notice that this quartet stemming from Basildon moves further and further away from its hits from the past. The tone is phony, the line-up is the one of an outraged queer, the slow tempo - as to mean its immense importance even its sidereal vacuity - and the lyrics pretty much all the same.
And then as usual likewise it seems that Martin Gore had a dominating importance in the anemic production of most of these titles badly builds up otherwise automatically self-destructed. Because if we tolerate the chill-out style of DM from now on vaguely Country music which this chap applies to practise since SOFAD and Violator, it is blatant that certain songs do not ring so badly (Such as for example Scum and The Worst Crime) and let imagine what it would have been if mixed by a fitted Alan Wilder and finally sung by a David Gahan in a little more punchy vogue. Thus other than one sad goat, somewhere.
But no, we find nothing of the substance of ancients hits of this band for a long time overrated and overestimated and besides so representative of a certain sad showbiz folded on itself and sermonizer.
Tous les étés, les Inrocks nous refont le coup en nous proposant ces hors-séries consacrés aux plus grands groupes de rock du monde: ici en l'occurrence The Doors et leur célèbre "shaman" et révolté insoumis, Jim Morrison.
Bien sûr cela n'est franchement pas neuf vu que les débuts de ce groupe légendaire date du milieu des 60's, mais il faut bien reconnaître après tout que les Inrocks connaissent leurs classiques sur le bout des doigts, à défaut de nous proposer quelque nouveauté. Jusqu'à présent on fait toujours les meilleurs soupes dans les vieux pots, non ?
Dans ce volume nous apprendrons tout et encore un peu plus du plus grand groupe de la planète, et aussi à propos d'un âge illuminé peut-être plus sincère que le nôtre et en tout cas plus talentueux (en effet, depuis 1967 les Doors continuent de vendre des disques et d'être plébiscités au contraire de tant de ces formations beaucoup plus récentes et beaucoup plus intéressées par les $. Eh oui: à l'heure d'aujourd'hui ou tant de choses sont pré-formatées sinon totalement marketées, n'oublions jamais que les Doors seront toujours un bon coup de pied au cul à tous ces vieux cons et vieilles connes rétrogrades !) Et puis il y a aussi le fait que le chanteur des Doors a développé en son temps pas mal d'envie et de jalousie; pour preuve ces tardives révélations de la diva des égouts à la voix chevrotante, Marianne Faithful.
"Les gens sont émotionnellement morts."
S'agissant de moi, j'ai apprécié spécialement les reportages au sujet du manager des Doors , Bill Siddons, et également de leur producteur visionnaire Paul Rothchild; sans qui peu de choses auraient été possible pour le groupe.Et aussi j'ai particulièrement aimé les articles de Christian Larrède, Louis-Julien Nicolaou, et de SophieRosemont.
Si ce volume est donc surtout de la lecture de plage, on est aussi mis au parfum de certains faits inédits méconnus du grand public - tel que la période épique consacrée au cinéma de Morrison, avec entre autre son film HWY - et l'ensemble consiste finalement en du bon rab à destination de tout amateur de rock... Déja pas si mal, non ?