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Pop culture - Page 2

  • Dexter dans de beaux draps - Jeff Lindsay

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    De soie

    C'est vrai: Hors de toute morale sordide et petite-bourgeoise, la plupart du peuple ne soucie au fond que du qu'en dira-t-on, d'être dans le rang sinon du beau costume, il veut du clinquant et du fric facile sans espérer quelque fond signifiant, il veut juste appuyer fort sur le klaxon quand il est au match, etc. ! Dexter a bien raison dans sa philosophie en définitive.

    Hélas dans cet opus, en dépit d'un détour (surtout essentiellement curieux) parmi la ville-lumière, on a entre autre affaire ici à des folles aux rituels sadomasochistes sur les bords - et ce lors d'élégants shows artistiques avec DJ's... - en lieu et place non loin de la Bourse et de la Seine près des galeries d'arts qui jalonnent d'ailleurs le coin. A l'intérieur le grand-guignol est donc omniprésent mais pas le bon goût, on s'éparpille sans vraiment cerner le héros des célèbres épisodes, de plus j'ajouterais que l'accent mis y est quasi-ironique. Jeff Lindsay mérite à peine son accolade.


     

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  • Iron Man - Extremis

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    "Tu es mon pire cauchemar: La version de moi qui n'a pas pu voir le futur. Une sorte de péquenaud psychopathe qui n'a jamais vraiment réfléchi aux possibilités offertes par ces instruments !"

    Quelqu'un a dérobé tous les éléments du dossier "Extremis" dans un important centre de recherches et dans un but encore inconnu. Mais que recouvre exactement ce projet top secret ? Une méthode révolutionnaire inaugurant une nouvelle ère dans le rapport entre l'homme et la machine. Une ère qui, si on n'y prend garde, pourrait conduire l'humanité à la catastrophe. Tony Stark, inventeur milliardaire et alter ego d'Iron Man, ne restera pas les bras croisés devant une telle perspective... Découvrez dans ce Graphic Novel le récit complet Extremis, autrement dit les six premiers épisodes de la nouvelle série régulière Iran Man, écrits par le génial Warren Ellis et mis en images par l'excellent Adi Granov.

     

    MA CRITIQUE

     

    Un suicide soudain dans un centre de recherches pharmaceutiques: un des dirigeants de Future Pharm, à l'origine d'une invention révolutionnaire mais ensuite pressé par d'obscurs trusts, décide de passer l'éponge à la suite de révélations ultimes affichées sur son écran... Et c'est du gâteau pour Tony Stark, alias le fabricant d'armes et milliardaire (mais aussi le héros Iron Man) qui, outre le projet Extremis dont il s'occupe, trouve lui-même l'évidente raison sans attendre très longtemps. En réalité un autre secret bio-technologique a été capturé par des puissances mondiales et un dangereux personnage, Mallen; l'homme en noir, est désormais détenteur du nouvel et formidable outil, ce qui ne fera à l'avenir que du travail et surtout du charbon pour les forces du bien. Vertigineux enjeu.

    Complexe graphiquement, renouvelé par plusieurs de ces prouesses digitales, le style d'Adi Granov n'en est que plus réaliste sinon cinématographique. Sans appel, il s'agit d'un assez bon opus qui pourtant ne développe pas toujours ses trouvailles ni ses personnages de second plan.

     

  • Distain - On/off (Echozone)

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    Quand la coolitude de la dark-wave est "unplugged"...

     

     

    La palme du pire du RE-pire de la synth-pop. Non seulement, chez Distain! (qui officie quand même depuis 1992 avec entre autre les LP's Cement Garden - Liquid - Homesick Alien - 25 Frame A Second - Raise The Level - Anthology 1992-2010 ) il faut noter que le sampling et les programmations sont parfaites, nettes, et sans "erreurs" et dépourvues de toute innovation ou montée infime de rythme,  mais de plus le chanteur possède étrangement une terrible voix atone, totalement inexpressive, et sans la moindre texture. Et aussi il a une coupe dans le vent à la Wham.  Je ne sais pas quoi, n'ayez pas trop la haine tant que ça svp mais c'est quand même dramatique à la base.

    Dans On/Off, leur quatrième opus donc; que j'ai écouté en allant à la plage de l'île d'E. mais aussi de bon matin en partant au travail puis en insérant le disque, comme c'est l'usage dans certaines sectes lointaines, dans mon autoradio dont le mécanisme ronronnait agréablement (sitôt après avoir lu les multiples critiques fabulous, élogieuses, et germaniques du ghetto goth et surtout pour finir uniformes. Et aussi j'ai du mal avec les redifs interminables à la radio de Moby, de Rem, de Prodigy, de Underworld, de Justice, des White Stripes, des Eagles, de Ray Charles, etc.)

    Trêves de plaisanteries donc car à part le single-hit Why(Bootlicking Hypocrites) vaguement à la Jackson (de la fin et sans les rois de la Motown derrière) qui remonte un peu le niveau et au clip à l'intérieur duquel, habillés en cadre moyen bobof, ils maltraitent dans un parking un pauvre type aux cheveux longs et au costard-cravate qui n'a pas dû leur faire grand chose -si déja ils les connaît ou sait qui c'est - et le reste du LP est parasité de chansons mièvres et sentimentales sinon inexistantes qui évoqueront la new wave de Top of the Pops, parfois nappés d'instrus à la Walt Disney. En fait on dirait presque que ce groupe fait exprès d'enregistrer des morceaux nuls et de les graver ensuite sur des galettes. Mais en fait la vraie question c'est en réalité pourquoi ont-ils fondés Distain! à la base ?

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    Pour parler des titres de la playlist en vrac mais avec sérieux, Monokultur n'évite rien, ne passe à coté de rien. Même pas saturé et en plus monotone.

    Mein Weg: Ja, so was ? (et garde ton staub remix)

    The 6th floor: plus que bâclée. On dirait presque du Marc Almond mais pas terminé puis achevé un jour d'orage sous Autotune®.

    Together: lent et romantique. A l'air vrai aussi. (Un conseil: si vous êtes dépressif et que vous en avez marre de la vie parceque 1/ vos amis sont tous des c*** quand on gratte le vernis 2/ personne ne souhaite écouter vos albums, collectors, et singles personnels de Distain!, écoutez plutôt du Bach ou le 7ème adaggio de Haendel pour vous finir au moins il y a un je ne sais quoi entre le sillon. Ou alors les Beach Boys.)

    Values of Trust: Fondamental mais consensuel.

    My God: Ohlala and my tailor is rich.

    Second Coming: On dirait un peu un Main Title à la Blade Runner. Cela dit si le vulgaire va par deux; comme chacun sait les couples qui tiennent, même constitués d'androides perfectionnés ou d'elektrostaub, sont ceux qui ne se voient le moins possible.

     

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    Conséquemment s'il n'y a pas trop de sable dans le lecteur (à cause des nombreux surfs que j'entasse à arrière de mon van Volkswagen et décoré de fleurs roses et vertes sur fond Peace & Love parceque il s'agit d'un de mes choix pour me déplacer) j'arrive donc à écouter la onzième piste Mediaeval Presence, plutôt bien vu et incisif selon moi, mais l'autre affreux et indigne single principal et pseudo-torturé qui fleure bon le gothic ainsi que les résilles pas chères: "What do you want from me ?" n'est même pas digne de Lady Gaga (quelqu'un a dit qu'on dirait de loin la voix de la chanteuse de No Doubt, ça n'est pas faux et c'est également presque comique), on  dirait une mauvaise face B d'un imitateur de Prince en live au stadium de San Francisco en 1985. Pour tout dire il y a même des soupirs dans les effets... Enfin j'espère tout de même que dans le clip à venir ils n'oublieront pas les redingotes multicolores, les claviers-guitares, et les coupes mulets. Voilà, l'electronica teutonne c'est soit médiocre, ou plutôt réussi, soit c'est enfin bon et commercial ou quand même très connoté à la base ainsi qu'un peu démodé. Pas vintage: dé-mo-dé et ringard. A vous de voir si vous achetez ou non moi je crois que je vais faire autre chose. Et je sais que c'est vrai.

     

                                                         4 etoiles