Death Day - Angus Hall/ma critique
La courtoisie de nos jours, les marchands de bétails la font facilement passer pour de l'obséquiosité... Et puis ensuite les médias "bien comme il faut" finissent d'achever la vérité: quand enfin un tueur est gentleman la c'est plus grave, d'ailleurs. Mais il n'empêche que c'est important la politesse - du moment qu'on est franc et sincère !
Ce qui est le cas de l'antihéros de Death Day, Adam Crosse. Entre deux sets de tennis realisés avec de fades crétins il commence à réaliser que sa vie est superficielle, puis y remédie a sa façon, aidé de son argent et de la philosophie et aussi d'un doppelganger...
Mais comment empêcher la familiarité pragmatique d'une épouse, et ensuite la fausse décontraction d'une amante dite-libérée ?
Comment savoir si elle vous aime vraiment ?
Vous avouerez qu'il y a là de quoi porter tout un polar so british (hélas uniquement disponible en V.O.) Si l'on peut percevoir, d'un angle ou d'un autre, ce que voulaient dire les stoicistes ou la pensée de Socrate c'est presque chose faite, et ce très bon roman dans sa langue originelle est pour vous.