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Synth-Pop - Page 2

  • SYNTEC, ou le come-back gagnant de l'EBM et d'une synthpop bien frappée...

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    Totalement inconnu dans l'Hexagone, Syntec est un groupe d'électro old-school qui égale pourtant largement bien d'autres du même style avec son groove qui tape et ses lyrics offensifs. On est donc ici très éloigné du soft blues de ces clébards crâneurs et de tous ces gratteux issus du même sérail qui pratiquent ce marché odieux avec ces médias qui leur accordent automatiquement la mention très bien !

     

                                  

     

    Avec leurs hits « Puppets », « Intend To Change », "Nowhere Girls" ou « The White Man », le duo malin composé de Tobias Hartwig et Uwe Kallenbach ont pourtant fait saigner moult dancefloors depuis les années 2000.


                               

     

     

    Personnellement je les ai découvert il y a un moment dans un certain Megastore des Champs-Élysées (vous savez, quand on laissait encore un embryon de chance à la culture à Paris...) et nombreux ont été mes instants de révolte du fait que ce son était tant ignoré au profit d'une variété et d'un rap tellement plus bourrin. Enfin, peut-être ce billet vous fera-t-il découvrir un autre feedback à ce mensonge global qu'on voudrait tant nous administrer. ;)

     Ils sont de toute façon de retour dans les charts alternatifs avec The Beginning, un album à la pop urgente et abordable qui laissera sûrement à beaucoup un fort goût de regret pour ce futur qui pourrait être...


                               

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Absurd Minds - Serve or Suffer (StormingTheBase)

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    Le monde du rock indépendant étant sclérosé - d'une part par ces gros groupes pop et leurs célébrités (bien souvent vieillissantes ou bien totalement déconnectées de la vie quotidienne de leurs fans..) ou d'autre part, par ces autres plus noisy mais peu inventifs - il suffit de lire chaque semaine le NME qui répertorie les goûts en cuisine de ces membres du stardom sans parler de l'énième "black out" du talentueux Pete Doherty, le fait étant que le grunge étant hélas quelque part moribond, on conclura que il y en a un peu marre de ces albums géniaux qu'on nous présente si souvent comme incontournables, et qui ne sont au fond, finalement, que très peu légendaires, et tellement mainstream ou enfin ne contenant que de très pâles imitations des vraies idoles des 70's, et surtout basés people à l'arrivée (sans compter que d'autre part on pourra penser en général que les albums dits-traditionnels guitare/basse/batterie ne sont pas tous si valables, ou plus forts, ou plus innovateurs, ou plus mélodiques loin de là n'en déplaise à tous les guitar-heros du monde et leurs roadies etc...) [;)] C'est pourquoi pour changer il serait bon de consacrer de temps en temps une page à des genres peu connus, avec des groupes peu connus sinon plus sombres, et comprenant également des airs peu plébiscités par le grand public: En l'occurrence le ghetto goth, pourtant peu diffusé (qui possède ses propres mythes et lettres de noblesse, aficionados old-school, et teams variés ainsi que critiques de fanzines vendus), ne souffre le plus souvent aucune comparaison avec les éloges qu'il sort de par ses rares médias... Serve or Suffer, dernier album des allemands Absurd Minds en fait partie. Donc, une sorte de chef d'oeuvre ?

    absurd minds EBM dark pop hits

     

     Oui et non, mais si on oublie les titres du début de la playlist (The King - Human Bomb) le tout est incontestablement équivoque, ou ambigu, pour qui sait écouter. Peut-être pas une réussite merveilleuse à double-face méritant un respect délirant avec de terribles pactes faustiens, ou alors un ensemble diabolique, mais un LP qui contient quelques titres à la frontière de l'EBM et de la dark pop qui resteront sûrement. Et le coté plaintif, gothique (rappelant les premiers Project Pitchfork) pourra irriter à la longue en dépit, il faut bien l'admettre, d'un ton presque néo-punk pour certains titres. Cependant certains morceaux en forme de talk-up percent le simple track classique electro et débarquent en tant que hit éventuel, comme Interconnectedness ou, bien entendu, le puissant Somebody. Il est clair que les Absurd Minds savent se servir de leurs machines... Pas obligé donc d'être aussi catégorique que le site SoftSynth, mais reconnaissons que le sens caché de l'EBM, même samplé et bidouillé, peut parfois brouiller les visions - sans oublier que ce groupe a auparavant sorti des hits dignes des plus grands charts !

    *P.S: et personnellement j'avoue que je ne fuirais aucunement comme un pestiféré devant les joyaux Deficit Mindset et I Enter You.

  • Eloquent - Carousel of Life

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    "How can you look at me at the face ??"


    "Come back to me. Come home >> you're perfect." Ne le nions pas: C'est ce que dit en général in fine la synth-pop quand elle est médiocre ou somme toute peu innovante, un peu monotone du sillon, bref coté indus. Donc le fait est que si c'est ce que, malgré tout, ce que perso vous ne pensez en rien pour votre part, on tourne en rond à un moment sur les pistes du disque, car vous ne pouvez pas tellement y adhérer à 1O1% ou "tripper" même si le niveau son est plutôt bon (et pas produit par Scorpio Music ou uniquement à l'aide de vils expanders nombreux et sophistiqués ou par AutoTune®, un peu dans le style de Bieber.) Donc reconnaissons que le tout est un peu léger à part le cirque et les single-tracks 2. "Carte Blanche" et 3. "Colourful Rumour."

    Si vous voulez, nous dirons la lave sous la banquise troussée comme l'astre du soir par-dessous les nappes synthétiques et les faux-semblants (toutefois en mieux reconstruit depuis l'amélioration de la science robotique et aussi des home-studios de base)le tout au clair de lune. Par exemple. En prime avec Eloquent il est vrai qu'on a parfois des intonations à la Kraftwerk mais confessons dans cette célébration qui, il faut bien le reconnaître, ne suit au maximum que l'AfterTouch de la console, que surtout l'aspect festif ressort en définitive entre les notes ce qui est dommage pour ceux qui espèrent un peu plus que l'expérimental arty et très travaillé à la Sonic Youth ou de la dance seulement dansable (ou plein de nymphos dansent comme des folles dans les boîtes ainsi que sur le dancefloor mais après avoir poireauté 3 H devant l'entrée avant de s'être mariées un samedi pluvieux avec le physio.) Soit, le diable est dans les détails, c'est pour ça que plusieurs petits malins ou petits bidouilleurs minables tentent désespérement de réussir mais rassurez-vous, ce n'est pas pour ça qu'ils sont plus futés que vous ou qu'ils ont du génie. Donc, pour terminer soyons honnêtes: Même un groupe néo-romantique de l'époque des 80's aux membres péroxydés et aux cravates-cuir ponctuelles et bien repassées ferait plus abouti au concept - de toute façon il y a byzarrement présent dans cet album une reprise d'un titre de la classique et lisse (et peu renouvelée) techno-pop des britanniques PSB (C'est le LP Bilingual.) Et sans doute il y aurait beaucoup à clamer sur ce dossier en particulier mais là j'ai pas le temps. Vous non plus d'ailleurs si mes calculs sont bons, et comme moi je suis sûr que vous vous foutez un peu à la base de ces échos et clameurs non-repertoriées de la toile.

    N.B: Comme il s'agit d'une véritable critique objective (et non d'un simple dossier de presse promotionnel marketing-pub/ou ou d'un site au sens faussement critique à tolérance de taliban travaillant à temps complet pour l'ex-deuxième bureau ou d'une soirée privée à pin's/un spectacle humain plus ou moins cool de gunfight dans un cinéma. Et non, je ne parlerais pas de tous ces faux profils smarts marrants ainsi qu'hilarants uniquements faits pour vous vendre des réductions sur des produits fashion) consacrée à Carousel of Life ainsi qu'à ce groupe, comme c'est souvent le cas surtout sur le web; comprenez bien que le fait est que, par conséquent, d'aucuns pourraient ne pas être d'accord sans réellement désirer se poser les bonnes questions. Mais diantre que cela ne nous empêche pas d'écouter de la bonne musique. (Carousel of Life: Les extraits de Reverbnation sont ici. )

    Cochez:

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