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BATMAN: DARK DETECTIVE - Austin + Englehart/ma critique

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"La blague cosmique !.."

 

L'impérialisme américain à son meilleur, quand il n'est ni masqué ni déguisé à destination de ces sombres crétins formatés: j'ai nommé le comic, ce légendaire volume aux petites histoires que lisaient déja les G.I's... Donc évidemment le coeur de la culture U.S., mes chers fèves.

 

 Et en l'occurrence celui-ci est réellement bon puisqu'il parle de l'époque dans laquelle on vit et aussi de politique, les auteurs profitant bien évidemment du mythe de Batman pour pervertir les têtes blondes et brunes ou rousses qui aiment les super-héros. Sauf que BATMAN: DARK DETECTIVE n'est pas hypocrite et plutôt pas artificieux, tel que nombre de ces ouvrages qui tentent d'intellectualiser le genre en plongeant les protagonistes de Marvel ou D.C comics dans des situations par trop glauques ou prétentieuses (je pense bien sûr à l'oeuvre de Tim Sale, et aussi à ces derniers films médiocres consacrés à l'homme chauve-souris et dans lesquels le réalisateur se prend pour Godard et Visconti réunis.) Non ! Là on parle uniquement de Batman et de ses amis, et également du Joker - qui ici veut se faire élire aux prochaines élections en se saisissant de ce qui est le plus vital pour un homme. Le propos est intelligent ainsi que quelque peu sophistiqué, le scénariste Steve Englehart démontre bien comment ce célèbre méchant 'par definition' au menton en galoche nommé Red Hood alias le Joker n'est pas si pervers ou maniaque comparé à d'autres, et puis comment celui-ci assume sa part humaine tellement à part. Attention car ce récit est pour le moins violent autant d'ailleurs dans ses événements que dans son graphisme fidèle. Un très très dark detective en somme...

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*Notez bien que si la fin est particulièrement ténébreuse la langue de BATMAN: DARK DETECTIVE est par contre en anglais. Evitez les ouvrages traduits ou, bien souvent, la censure de notre si grand pays sévit davantage préférez naturellement la V.O. même si vous devez utiliser la force. En espérant que ce modeste commentaire servira à une sous-culture parfois si injustement niée, méprisée !

   

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