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Essai - Page 8

  • Prostituée, poule pondeuse, chef de bureau, ou chef de guerre ?

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    De nos jours elles sont nombreuses ces femmes qui prétendent à tout (et aussi à la rébellion) tout en restant dans la société moderne avec tout le confort, un petit mari, un métier, une auto, et les diplômes d'une civilisation qu'elles prétendent rejeter (et que-sais je encore...) tout en refusant pourtant de faire l'amour l'après-midi avec n'importe qui et en privilégiant une triste masturbation vicieuse et ô combien pernicieuse. N'aurions-nous donc pas de bonnes leçons à recevoir du côté de ces tribus de bushmen beaucoup plus francs et logiques que nous ? N'aurions-nous pas besoin d'une bonne suée comme disaient nos grand-mères de la belle époque ?

    féminocratie double-langage xavier watremez

     

    Vous n'en avez pas marre de ces morues de mer entre copines qui ne supportent pas un homme, un vrai ? et tout simplement parce qu'elles ne fréquentent que les cadres élégants et autres homos refoulés de leur belle banlieue, ou comme certains francs du bulbe diraient plutôt ; de ces gouines frustrées qui s'ignorent ? de ces gros losers suceurs du système et autres eunuques distingués qui se la jouent ? de ces phèdres en puissance qui mériteraient qu'une bonne âme les attrape par la tignasse et les mènent au nid nuptial ? de ces petites merdeuses moches et dégueulasses de putains à webcams (le meilleur moyen de tuer la faim) que personne ne force, de ces flicaillons réacs et/ou d'extrême-gauche qui donnent des leçons aux autres sous de mauvais prétextes sociaux ou politiques ? de ces hommes politiques qui mendient sur youtube et teepee avec leur foule de blaireaux, de ces petits chefs nommés au plus haut grade, de ces canons bêtasses déjà prises #commeparhasard (et puis qui s'useront ensuite bien vite), de ces précieuses ridicules, des ces hystériques de bois blanc, de ces minables qui vous ignorent misérablement et volontairement, de ces gueux X ou culs-bénis Y qui vous recommandent de vous ouvrir aux autres alors qu'ils ne sortent jamais le cul de leur milieu. Décidément l'amour c'est ne pas avoir le choix, n'est-ce pas ?

     

    L'homo refoulé, ce faux-ami

     

    Admettons-le : comme disait Gainsbourg nous sommes désormais sévérement cernés par les cons et le seul échappatoire possible de cette société crétine et inculte c'est de devenir RICHE afin de voler de nos propres ailes et de jouir enfin de cette liberté réservée aux possédants d'office par ces serviles besogneux voire à la masse. Comme dans un clip de rap, le seul clin d'œil effectif de notre monde aujourd'hui c'est donc soit de lustrer ces mêmes comme un bon gros lâche obéissant en jouant à contrario à l'affranchi ou alors soit de sortir votre AMEX pour que personne n'ouvre jamais sa gueule à propos de vos « privilèges ».

     

    Sois soumis & servile

     

    L'argent est finalement la dernière des rébellions et ses pseudo-princes tels que Emmanuel Macron ont séduit le populo, une fois pour toutes... Et puis il faut bien noter qu'on dirait qu'avoir le choix à présent est jalousé par ces petits cons minables et diverses branchouilles et que votre opinion libre sera finalement censurée après que ledit sujet ait été moqué et/ou raillé de sa vision d'anticipation par la populace qui regarde religieusement la lucarne magique ! Et je ne parle pas de ces nombreux blogs très intéressants qui passent leur temps à enfoncer des portes ouvertes.

     

    Comme dit Alain Soral (qui ne dit pas que des conneries) la dernière des rébellions de nos jours c'est celle du vendeur de nippes mentalement diminué mais qui fascine la population : la nippe étant de toute façon une manne sacrée pour la plupart, y compris pour ces rappers rebelles. Qui ne fait pas les soldes à part moi ? L'idéal ultime pour tous étant d'être un nanti et de pouvoir profiter du statut sérieux de ce séducteur libéral libertaire et énième pédo de boîte à partouze qui a le droit de baiser des jeunes femmes de 16 ans sans qu'elles ne mouftent tout en jouant au gaucho bobo – et ce n'est pas cette âme damnée de Jean-Louis Murat qui nous contredira ! Jean-Louis, tu es bon en interview, tu devrais vraiment te lancer dans la musique à mon humble avis.

     

    Tel donc le sauvage hérétique dans LE MEILLEUR DES MONDES, vous n'avez pas à vous angoisser car vous serez finalement immolé sur l'autel de la normalité par ces braves pour qui vos buts sont des hérésies et qui vous apporteront au passage (après leur partie de golf) un peu de cette indifférence mortelle qui les fait vivre chaque jour... Le premier de tes commandements devant être évidemment d'oublier toute saine colère excepté si cela répond à un besoin naturel de formater l'esprit d'une de tes connaissances qui ne serait pas réduit comme le tien propre. Comme Phèdre, disons-le donc : 

    « J'aime. Ne pense pas qu'au moment que je t'aime,
    Innocente à mes yeux, je m'approuve moi-même,
    Ni que du fol amour qui trouble ma raison,
    Ma lâche complaisance ait nourri le poison.
    Objet infortuné des vengeances célestes,
    Je m'abhorre encor plus que tu ne me détestes.
    Les dieux m'en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc.
    Ont allumé le feu fatal à tout mon sang ;
    Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle
    De séduire le cœur d'une faible mortelle. »

     
                                     

     

     

  • Depeche Mode - A Question of Time (1986)/ma critique

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    Je me souviens d'avoir découvert ce titre en 1991 sous une pluie violente ; un jour d'école buissonnière sans doute. Seul sous les gouttes, je n'avais pas loin de 15 ans,et, tout en contemplant les arbres ployant sous les ans et le vent du parc municipal, je sombrais en m'identifiant bien sûr à la voix chaude et virile de Dave Gahan égrenant les tirades de cette prière à la mélodie qui arrache. Le tout suivie au couplet de cette corne de brume appartenant certainement à un navire en perdition.

     

    depeche mode a question of time xavier watremez

    Le signal avait tilté et les néo-romantiques DM me paraissaient assurément plus sûrs que mes profs persos qui m'ennuyaient profondément – et qui me détestaient tous de toute façon – et eux au moins n'étaient pas des losers ! À l'époque c'était dur de se procurer des disques intéressants je n'aimais pas le rap en préférant les versets aboutis et le magasin de cette petite ville de grande banlieue était loin d'avoir tous les titres dans ses bacs. Internet n'existait pas et si vous recherchiez des informations, vous deviez voyager, vous renseigner, lire des livres, des journaux, des tas de dictionnaires et puis mener toute une recherche intense en gagnant Paris: ce que j'ai fait en vue de parachever ma collection de précieux magazines disparus (en me rendant d'ailleurs un beau jour exprès au siège du journal XXX près de l'Opéra du IXème pour me procurer une copie d'un papier où étaient interviewés les fameux DM.). Ensuite, conscient du retard de la mode française, je rencontrais quelques fans du groupe en m'apercevant au passage de leur totale crétinerie dévote voire de leur ignorance crasse, ce qui fit naître en moi une déception particulièrement inattendue... Quand on a rien à faire et que l'idole se fade, les projets meurent dans la vague et le doute apparaît au visage, n'est-ce pas le fantôme ?

     

    Malgré tout, les fans de DM étaient rares en ces lieux, vu que la critique était de toute façon loin d'être unanime même pour Violator et les albums electro/techno par incidence grandement méprisés sinon tués dans l'œuf médiatique. Il faut savoir que pour beaucoup, vous méritiez juste la potence pour osez écouter une musique électronique digne du dernier des punks ! Cela ajoutée au comportement snob et futile des hipsters de tout temps avec la torpeur des contrées lointaines qui ne choque personne - en dépit de nombreuses alertes.

    Enfin si la FM française agonisait déjà sous le hip-hop primaire, les premiers de classe français n'écoutaient certes pas de la new-wave et de même il fallait bien avouer que les mélomanes étaient rares en province, à part tous ces gratteux gosses de riches qui se gaussaient de vous. Sinon, s'agissant de votre serviteur, j'avais découvert ce diamant unique en un décalage énorme bien qu'inconnu (et que je savais avoir été enregistré en 1986 à Hansa dans quelque grotte berlinoise, c'est à dire assurément il y a un long moment).
                          

    Mais, suprême luxe, j'avais quant à moi acquis le sens de cette chanson 'au militantisme soft' remixé plusieurs fois et la sombre noirceur des paroles de Gore avaient fini par m'atteindre tout en forgeant avec bien d'autres hits de vinyl le projet de sauver la blonde autiste aux mœurs barbares. Les larmes coulantes pour ces pauvres hères ne reconnaissant ni la basse ni l'enclume de ces accords mélancoliques tout en étant aussi tellement brûlantes.

     

    Plus tard, j'ai donc découvert à l'école que je devrais peut-être te prendre en premier et que j'avais moi aussi des droits, et heureusement, j'ai pu ensuite m'enfuir en apprenant finalement qu'un trésor possède un prix inestimable d'après ces pirates détrousseurs du rock - celui de la prétendue virginité ? - et puis aussi qu'il y avait hélas des centaines de blondes autistes dans le coin.

     

    depeche mode a question of time xavier watremez

    Encore sous les beats de ce rythme speedé à mort et maintenant que DM ne sort plus aucun tube doté de ce son si unique (puisque ayant formaté sa tonalité à la manière d'un vulgaire rock FM), je réfléchissais au refrain épique de A QUESTION OF TIME...

     

    Je savais désormais que tout n'est "qu'une question de temps, et.../ que ce ne sera pas long d'ici à ce que tu ne fasses exactement ce qu'ils désirent."

     

      
                               

     

                  
                           

     

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  • Pourquoi Londres nous fait rêver

    nice christmas & happy new year...

     

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    Parce qu’à Londres, c’est propre. (Vous ne trouverez là-bas aucun déchet ni de paquet de cigarettes à même le sol. Encore moins de déjection canine.)

     

    Parce qu’à Londres, il y a des anglais. (Eh oui ! A la différence de Paris et sa proche banlieue ne vivent que des bobos privilégiés, et de moins en moins de français, Londres entretient son peuple. Vous pouvez donc croisez des londoniens et même dans les magasins discount)

     

    Parce qu’à Londres il y a les anglaises. Et oui, elles sont plus belles que toi !

    *et surtout leur manière de se vêtir est… comment dire… plutôt sexy.

     

    Parce qu’à Londres, il y a les boobies. Récemment en voyage là-bas, j’ai plusieurs fois demandé ma route à des boobies casqués : j’ai eu ma direction et un sourire en prime. Avez-vous déjà reçu pareillement avec le gaz de la police française ?

     

    Parce qu’à Londres, le métro sent le citron. Vérifiez donc ceci par vous-même.

     

    Parce qu’à Londres, le kilt à damiers se porte et la mode y est nettement plus classique sinon excentrique voire plus élégante.

     

    Parce qu’à Londres, les londoniens avancent en files distinctes et ordonnées (et non en cohue barbare comme chez nous.)

     

    Parce qu'à Londres, l’anglaise hache les mots pour vous.      

     

    Parce qu'à Londres il y a le chic londonien, (chose que ne connaît pas la folledingue hystéro de chez "Elle" en général.)

     

    Bye-bye !