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Plus que jamais on aura vu le public adorer une nullité dans tous les sens du terme - et surtout concernant ce porno à l'eau de rose vaguement "X" à destination de toute belle-mère aigrie (ou alors de sa fille plus jeune, qui peut-être est encore pire...)
La trame de ce roman est particulièrement d'époque: en effet, un agent d'assurance particulièrement magouilleur choisit de ne plus fréquenter que des prostituées, qui sont, selon lui, plus belles que le reste de la gente féminine standard et aussi dénuées de chichis... Un choix comme un autre, mais spécialement actuel.
Ne croyez pas un instant que c'est le fait de votre serviteur (d'abord je ne suis pas agent d'assurance, en rien) mais je crois me souvenir que cet idiome est la particularité de nombre de ces gens du "beau monde" et aussi parfois pour ceux qui appartiennent aux autorités, qu'ils soient juges ou jurés. En tout cas on peut observer qu'ils se défendent entre eux, non ? Et en l'occurrence ce qui est certain c'est que l'histoire du récit de TELL IT TO THE BIRDS est plutôt pimentée puisqu'en ce temps-là la censure n'était pas mesquine et surtout concernant le genre populaire.
N'en déplaise aux justes partisans des petites causes sans réseaux et sans argent, et sans même parler du petit cheval du proverbe qui est pour sa part mort depuis longtemps à l'heure qu'il est... Enfin pour revenir à ce polar de Chase qui date de 1963 j'ai trouvé que son canevas central (étrange et très contemporain, sinon de temps à autre un tantinet un point trop sombre mais à lire absolument) était assez significatif et d'ailleurs, non dénué d'humour noir. En ces temps reculés, peut-être qu'on pouvait davantage se moquer des puissants et également les punir de quelque façon, c'est sans doute pour cette raison que d'aucuns refusent de lire les vieux ouvrages, très certainement pas assez normés pour leur compte - un procédé minable d'évitement se caractérisant de toute façon d'abord par son masque.
En tout cas d'autres ne s'y trompent pas à commencer par les collectionneurs de la série noire, et les faiseurs d'Hollywood: encore une bonne raison pour découvrir l'intrigue de TELL IT TO THE BIRDS, ce policier anglais certes antique mais dérangeant !
Signe de parfait favoritisme de ma part: ce bouquin nul et faussement incisif qui conte des blagues de niveau cours primaire. Alors que tant de ces brunes modées et friquées courent et shoppent partout ou bon leur semble, à Paris ou ailleurs avec leur Mini ou avec leur TT cabriolet ! C'est tellement injuste...
La blonde est pourtant un être humain, et même si lui arrive d'être trop franche ou de succomber sous le joug d'intellos fumeux bardés d'un tas de parchemins, elle a bien le droit, elle-aussi, à un humour raffiné sinon méchant - au lieu de ces blagues ringardes qui montrent des poupées Barbie confondre leur fer à repasser avec d'autres objets courants de la vie de tous les jours. Bien sûr, les auteurs savent parfaitement qu'en notre temps - celui de 2015 donc - les femmes sont très libérées et qu'elles travaillent elles-aussi, et n'ont donc pas oubliés de placer leurs scénarios en milieu urbain d'entreprise.
Mais c'est encore plus consternant et leurs facéties ne dépassent en fait pas celui du site faussement culturel et en réalité destiné à vendre des trucs: vous savez, ce genre de site web à papa qui a l'air d'être conçu par des vraies personnes existantes mais qui ne montrent au final que des mannequins maigres et cocainés d'abord photoshopés à mort (et je ne parle même pas de ces sites people, royalistes, et aussi dégénérés partisans de la Couronne d'Angleterre car on m'en voudrait...)
Il faudrait donc vraiment que stoppe cette valse de parfait lobbying, à mon humble avis ça devient insupportable il faut que ça cesse. Oh bien sûr je sais bien que peu de monde, très peu de monde lira au final cette note obscure et que les grands esprits ne se rencontrent qu'en réalité que rarement, mais au moins j'aurais essayé ou du moins j'aurais pointé ce népotisme provenant d'une quelconque coterie tellement français au fondement d'ailleurs. Et d'ailleurs je me sens si blonde moi-même que ça en devient (presque) grotesque.