Mad Max: Fury Road/ma critique

 

 

 Rien que pour le plaisir coupable de contempler Charlize Theron au naturel, ce film vaut son pesant d'euros. Bien sûr le nouveau Max est quelque peu départi de la vraie folie en filigrane de son ancien interprète (Mel Gibson pour les totals néophytes) et le teint orange d'une pellicule sans aucun doute retouchée à la palette nuit parfois à sa vision, et aussi, disons le tout net, à la continuité d'une histoire un brin complexe.

 

 

Fidèle du tout premier depuis fort longtemps, je dois quand même avouer que j'ai été plutot étonné par un récit qui se tient droit le plus souvent, brinquebalant vaille que vaille vers le numéro 3 de la franchise sinon en étant tout à fait à sa hauteur, j'ai nommé " Mad Max Beyond Thunderdome". Evidemment la fin teintée de puritanisme mormon ne plaira pas à tout le monde, mais cette séquelle se bat bien comme un nouveau Ben Hur revue et corrigée, et ses sauvages aux lourdes bécanes ont au moins l'avantage de faire naturel.

Ne ratez pas la mauvaise mine du dictateur de service, Immortan Joe, un méchant très réussi tout comme son harem, et aussi ce guitariste décérébré battant la mesure tout le long du gimmick de cette énième épopée de Max Rockatansky.

Souhaitons donc que George Miller libère prochainement son héros - d'un pur divertissement en forme de blockbuster quelque peu lié aux impératifs commerciaux - vers un numéro 5 ou l'on retrouvera dedans l'ultraviolence insensée qu'une censure très intransigeante avait jadis longtemps condamnée...

                                                                                   

>>>>>  in english

Only for the guilty pleasure to watch Charlize Theron in her own juices, this movie is worth its heavy amount of $. Of course the new Max is a little allocated of the real watermarked madness of his former actor (Mel Gibson for the total greenhorns) and the orange touch of a film undoubtedly touched again by the digital graphic pallet hurts sometimes its vision, and also, let us say the quite clear, for the continuity of a story somehow complex.

 

 

Devotee of the very first for a very long time, I have to admit all the same that I was amazed rather by a narrative which stand up straight most of the time, cart about somehow or other towards the number third of the franchise otherwise by being completely for its height, I named "Mad Max Beyond Thunderdome". Obviously the end tinged with a mormon and puritanism spirit will not please to everybody, but this aftereffect fights well as a new one Ben Hur seen again and corrected, and his savages have at least the advantage to make nature.

Do not miss the bad appearance of the dictatorial head, Immortan Joe, a very successful miserable just like his harem, and also this decerebrate guitarist beating time measure during the gimmick of this nth epic of Max Rockatansky.

Thus let us wish that George Miller soon frees his hero - from a pure entertainment in the shape of blockbuster a little too much bounded to the commercial imperatives - towards a number 5 in we shall find inside the insane ultraviolence of a very inflexible censorship had condemned formerly for a long time...