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Culte - Page 13

  • Loin d'être parfait - Adrian Tomine

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    En général comme chacun sait, LE principe du fantasme est d'être transcendé bien sûr, mais aussi de nous entraîner dans une autre réalité (pas la nôtre donc) après avoir payé un certain prix (avant d'entreprendre quoique ce soit, bien évidemment.) C'est normal, en plus c'est à peu près le même jeu pour tout le monde, non ? Sinon ça fait désordre et logiquement en temps normal on vous attaque en justice. Mais là, en l'occurrence on ne parle pas vraiment de réel puisque on parle essentiellement de bobos et de leurs soucis quotidiens - pas moins importants mais différents de ceux du reste du monde - tout comme leurs amourettes: les habituels clichés y sont quelque peu retournés et on a le droit aux aventures de 2 ou 3 protagonistes ainsi qu'à un catalogue assez abouti; la blanchette blonde fêlée, la japonaise lesbienne et décalée, la scène alternative et ses intervenants plus ou moins talentueux, le biker grunge et intello à ses heures, l'étranger riche, l'intermittent du spectacle de luxe aux questionnements multiples, etc., et tous évoluant parmi un milieu au fond plutôt chic et choc...

    Le ton y est agréable, certains pourront rire jaune, sans oublier de mentionner le fait qu'il est rafraîchissant de voir de temps en temps ce genre d'intrigue investissant dans le réalisme, sans ajouter au final et de manière incessante des éléments oniriques ou fantastico-gores - de plus les commentaires ne se gênent pas pour apporter de la franchise entre les épisodes à la lisière du comique, ou alors inverser ce politiquement correct qu'on nous sert bien souvent réchauffé (et inutile de dire: surtout accompagné de ses poncifs à bourrelets.) Adrian Tomine connaît les principes et aléas du couple tout en sachant que l'argent ne règle pas tous les problèmes, et par ailleurs évite ainsi presque à chaque coup cette consensuelle "perfection", enfin son travail ne tombe pas dans l'écueil communautariste du genre avec les clins d'oeil et le privates jokes uniquement destinés aux aficionados (et en particulier ceux concernant la communauté japonaise); cependant il faut bien confier que la plupart du temps on ne quitte pas l'art indépendant et ses gimmicks avec des scénettes déja vues auparavant ou autre part.

    Bref, il s'agit d'une BD et de grande qualité mais qui aurait également pu narrer, par exemple, la rencontre des membres du groupe Nirvana... Ou de Nico et du Velvet underground. Par exemple.


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  • Carnival of Souls


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    Carnival of Souls est un des chefs d'oeuvre du thriller. Cauchemar ou rêve merveilleux, on ne sait effectivement pas si l'histoire est réelle ou bien se passe à l'intérieur de la tête de cette héroine confinée dans son automobile, et ce quoique les nombreuses sérieuses déductions que ces innombrables critiques cinéma tirent bien souvent très vite du récit en ce qui les concerne, et surtout bien entendu ainsi que leurs importantes et foisonnantes sources personnelles. Mais ce qu'il faut savoir c'est que le film est à la base une de ces productions au coût très modeste royalement ignorées du grand public, puis au succès reculé dans le temps (c'est le cas de le dire) grâce au câble, ce n'en est donc pas moins un métrage de qualité à considérer du moins sous un angle ou un autre. Et de toute façon une parabole certaine avec une femme indépendante en tant que première protagoniste, une chose très rare pour cette époque. Car le développement n'est pas juste celui d'un accident, qui est bête et qui peut arriver à tout le monde à peu de choses près; cela est une sorte de tragédie qui lorgne vers Psyché ou le mythe de Sisyphe, tout se répète, tout recommence, et la boucle narrative semble se reproduire indéfiniment même pour ce qui semble tout à fait normal ainsi qu'avéré, sans omettre que la fin est également en énigme. Notons par exemple qu'il n'y a pratiquement pas de hurlement déchirant dans la bande son. Qui tourne en rond que diable, cette jeune femme solitaire ou bien alors nous, les spectateurs ? Elle est seule au début...et seule à la fin. Une figure mythologique dont personne ne pourra certifier avec sûreté l'existence, ou non. Quoique l'ensemble pourra faire un peu long pour quelques uns, avec cette énorme foire aux monstres presque vide et obsolète, cette tension portée un peu toujours au paroxysme ainsi que ces rubans de bitume iniques, ces sentiers géants et multiformes mais dénués de destinations et de véritables individus, tout ceci laisse sans voix, car ceux qui pensent être sauvés peuvent désormais s'inquiéter du fait d'un déroulement dramatique réel étrange, et secondo certainement à la signification parallèle. Il y a donc certainement beaucoup à dire sur le récit mais on préfèrera le plus souvent se laisser porter et découvrir au fur et à mesure des séquences à propos de ce qui n'est pas juste la vie d'une dactylo.


    "Help me ! I want to get away from here !"

    On remarquera aussi que le tout ressemble à une sorte de grand clip surnaturel à la MTV - toutefois en un peu plus fouillé que la moyenne des productions de la chaîne câblée. Pareillement, mis à part le fait clair qu'il y a du Burroughs dans cette production on remarquera à l'avenant qu'il y a très peu de dialogues dans Carnival of Souls. Peu importe, les paroles sont totalement inutiles.

     

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    "I don't wanna be alone tonight."

    De toute façon j'ai d'abord fait une erreur avec ce film en apercevant la flamboyante jacquette du DVD alors en spécial import dans les bacs, avec ce titre qui semble tout droit sorti d'un B-movie de Roger Corman. En effet, intrigué, j'ai cru à la première minute qu'il s'agissait d'un ces joyeux délire plus ou moins fantastique ou bien d'horreur, d'une de ces fresques au grand casting légendaire mais surtout dérisoire, à la Rocky Horror Picture Show ou bien sûr également à la What? Quelque chose qu'on regarde gaiement entre amis, avec le chien couché dans l'âtre, du jus d'orange en boîte, et aussi plusieurs paquets de chips un samedi soir. Mais non: J'étais dans l'erreur malgré tout il n'en est rien, ce thriller possède son propre slang hermétique, on entre dans son noeud gordien pour n'en sortir que péniblement parmi les flots, ce film est un conte moderne au message non-dit, il agit comme un aimant qui attirerait quoiqu'il arrive la limaille de fer. A prendre ou à laisser. C'est irrémédiable et cependant telle que cette superbe indifférence du flic motard du début, on ressent presque l'envie de quitter la salle, de plus le ton y est sombre à l'instar des zombies qui se moquent de Mary Henry, et il faut bien le reconnaître quasi sordide pour la plus grande part; sans doute la raison pour laquelle il n'y a guère besoin de ces teasers traditionnels. Il est rare de voir un tel spectacle qui promet tant sans jamais décevoir une seule fois.

    "And then, nothing..."

      Ainsi que la remarque finale du sheriff sur la plage, laconique et minimaliste; il va sans dire par ailleurs que Carnival of Souls, qui fait l'objet de nombreuses thèses dans plein de prestigieuses universités de cinéma du monde, est un culte fondamental et qui a sans doute inspiré, bien après en tout cas, beaucoup de "maîtres" d'aujourd'hui dont Lynch. En tout cas bouleversant.


     

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    Director: Herk Harvey; Actors : Candace Hiligoss, Frances Feist, Sydney Berger, Art Ellison, Stan Levitt, Pamela Ballard.

    Audio/Visual: Mono, Black and White
    Keywords: Thriller; Horror
    Contact Information: http://shortfilms.tk

    Wild Side videos.
    Creative Commons license: Public Domain (1962.)


  • POURQUOI "THE SIX MILLION DOLLAR MAN" EST L'UNE DES MEILLEURES SERIES U.S. JAMAIS CONCUES

    Crevons l'abcès, brisons la glace ! : Pourquoi cette série débutée en 1974 est-elle en fait meilleure que les autres ? Parcequ'elle n'était pas assez polie, le tout sonne effectivement  décalée, ou en effet, parfois cheesy comme on dit en argot d'outre-atlantique  - sauf que Steve ne triche pas quant-à-lui !.. 

    Donc moche parfois, pas bobo pour un sou mais réaliste, et douée de ce don d'improvisation et d'humanité que ne pourront par ailleurs jamais posséder les "Breaking Bad"," The Wire", et encore moins ce soap déguisé et trou à crétins prétentieux-nés  que sont les "Desperate Housewifes". Culte. 

     

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     Oui, Steve Austin est kitsch, mais pas vulgaire et beauf. Steve n'est pas Charlie Sheen, ni un intello fumeux aux lunettes sévèrement embuées prétendant que "Skins" est le chef d'oeuvre du siècle ! Et Steve n'est pas non plus un mafioso primaire à la petite semaine ni un drogué malsain comme dans "Breaking Bad".  Et Steve ne prétend pas parler de la réalité. Mais pour nous qui savons qu'il a été victime d'un terrible accident en essayant le nouvel X15, c'est normal. D'autre part le générique l'annonce: "On" peut le reconstruire et non on va le guérir ou on va le manipuler comme de ces diaboliques êtres étranges un peu sortis effectivement de Desperate Housewives.  A l'époque les séries se développaient au maximum au bout d'une année, et non en un mois ou deux: il est logique donc que l'investissement des acteurs comme celui des scénaristes s'y révèlent forcément. Stve Austin ne dira donc jamais que les séries d'aujourd'hui (issues d'ailleurs des mêmes studios et boites de productions américaines) sont de qualité et bien meilleures; parceque c'est simplement faux!!   

     Enfin les effets ont l'air de latex faits-à-la-maison et pas en digital animation, sans compter qu'on sait maintenant que la réalité a pratiquement dépassé la fiction...Steve Austin ne joue pas à l'homme, Steve ne se prend pas au sérieux (d'ailleurs observez bien: même fiancé avec Super Jaimie, il passe la plupart de son temps à échafauder des plans et plein de trucs intelligents - comme aller chercher des choses dans le désert, ou bien réparer son bras abîmé - avec Oscar Goldman), Steve austin ne travaillera jamais de sa vie dans un cabinet de lobbying pour vous vendre des cigarettes Lucky Tykes, meilleures que ces autres plus connues. Et puis Steve Austin ne dit jamais "Adieu", de façon grave, à Oscar, car de toute façon il sait bien qu'il sera toujours là dans le prochain épisode: de plus ce qui est cool c'est qu'on ne peut pas totalement jalouser Steve, comme à la base il a subi des chocs ainsi que des traumatismes importants alors que moins nous, on aimerait bien être à sa place, mais pas tout le temps en fait. Steve Austin est culte, Steve est fun. Et Steve fait ses enquêtes et missions seul, il arrive pas chez les gens avec une grappe de trous du culs en déclamant des bêtises grosses comme une maison.6MDM 001.jpg

     

    Ne ratez pas "ETRANGER A BROKEN FORK " ou Steve doit se heurter à l'hostilité de toute une ville peuplée d'abrutis et de ploucs des lointaines contrées des USA: Tout à fait glaçant, on se croirait dans une oeuvre d'At et d'essai expérimentale SF à la "Alphaville" ou dans "The Straw Dogs" ! Et dans "LA VOYEUSE" Steve ne se met jamais minable quant à lui, ni ne ment pour séduire, à la différence de bien d'autres (Nous; par exemple...) et comme cela Oscar n'est pas jaloux. Bien sûr quelques épidodes laissent à désirer dont par exemple "LE ROBOT" et "RECONSTITUTION" mais prenez le si glamour et extraordinaire surtout coté effets spéciaux "LES VISITEURS DE L'ESPACE"...

    Et Steve Austin est bien élevé: Dans "UNE AMITIE" il ne répète pas les propos de son pote astronaute et continuellement ivre d'alcool (William Shatner de Star Trek), tout ça parceque l'homme bionique sait se tenir.  Enfin Steve conduit des grossses conduites intérieures mais Steve fait du sport à coté: Steve n'a pas une tête de b***, Steve est beau, Steve est glamour, Steve ne fait pas ses coups en douce, Steve ne parle pas derrière et par ailleurs ne rit pas jaune à l'abri d'une vitre blindée, en se moquant amèrement de ses compagnons. D'ailleurs Steve ne ricane que rarement, Steve ne passe pas son temps qu'à s'amuser et de toute façon même s'il est fonctionnaire quelque part, il prend des risques, travaille, et va parfois sur la lune; quant-à-lui. 

     

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     Et TSMDM a été produit à une époque ou les personnages de séries n'essayaient pas de ressembler aux gens de la vie de tous les jours: Ils s'en foutent, c'est tout. Observez Steve, et remarquez que jamais il ne mange devant l'objectif ou la caméra, ne se demande si le nokia de son copain Oscar est le dernier sorti ou ne s'inquiète si sa maîtresse va le quitter ainsi que le héros de "Mad Men".

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       "BETTER...STRONGER...FASTER..."

     

    Steve Austin a une dimension tragique, presque irréelle, mais ne sauvera jamais l'Amérique: en cela il est meilleur que bien de nos petits amis de notre quotiden, car on aimerait tous avoir un pote aussi fort et que personne ne sache jamais rien; vu que celui-ci est de toute façon agent secret. D'ailleurs Steve Austin a débuté sa carrière en 1971, c'est une preuve de longévité et pour ma part je ne parierais pas autant sur ces variantes de "Sex & The City" tellement plébiscités aujourd'hui: Steve ne dit pas n'importe quoi, ne se drogue pas, et n'est ni boîteux, ni gros, ni tangent... J'aime Steve Austin.

     

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     LES INFLUENCES 

     

     

     

     

     

    QUI EST BRUCE PETERSON ?..

     

     Il s'agit de lui: 

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     Bruce Peterson est un pilote d'essai (de l'époque ou ils prenaient d'énormes risques) et astronaute; ayant survécu à un terrible accident. Il a en partie inspiré la série de TSMDM; et le concernant il est un personnage de la réalité vraie...

     

     

    The Real Crash behind "The Six Million Dollar Man" - Corrected

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    ET QUI EST LE CYBORG ?

     

    A l'origine une nouvelle pas excellente et de série B, mais lisible, de Martin Caidin. Une sorte de pulp tarantinesque. Mais le fait que des livres semblables ne s'écrivent plus aujourd'hui en 2011 est d'autant plus valable: remarquez d'ailleurs comment les explications scientifiques du début sont crédibles et cohérentes... Et puis Cyborg est un livre culte qui ne pose pas de questions métaphysiques quant à la présence de l'homme sur Terre, mais qui poses les bases, et en cela on reconnaît l'influence de la pop culture et notamment de l'androide.

     

     

     

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    Cyborg
    Auteur Martin Caidin
    Genre Science-fiction
    Version originale
    Titre original Cyborg
    Éditeur original Arbor House
    Langue originale anglaise
    Pays d'origine États-Unis
    Date de parution originale Avril 1972
    ISBN original 0-87795-025-3
    Version française
    Traducteur Dominique Vernon
    Jacques-Daniel Vernon
    Éditeur Denoël
    Collection Présence du futurno 186
    Date de parution 2ème trimestre 1975
    Nombre de pages 320
    ISBN Néant

    Cyborg est un roman de science-fiction de Martin Caidin publié par les éditions Denoëlen avril 1972 aux États-Unis, où il représente le premier roman de la quadrilogieCyborg, et au 2ème trimestre 1975 en France. Ceci inspira en 1973 pour la télévision américaine L'Homme qui valait trois milliards avec Lee Majors dans le rôle de Steve Austin.

    Sommaire

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    Synopsis[modifier]

    Un pilote-astronaute, miraculeusement rescapé d'un accident catastrophique lors d'un vol, a perdu un œil, un bras et deux jambes, mais est transformé en cyborg grâce au docteur Wells travaillant dans le domaine de la bionique de l'OSI (Government Office of Scientific Information) dirigé par Oscar Goldman.[source: wikipédia.]

     

    (Prof X + M. NO.) [A DK1 production.]

     

     http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-1212907/The-cut-price-6m-man-Scientists-say-recreate--just-150-000.html