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Philosophie - Page 8

  • L'homo-fashionistus: Pourquoi est-ce une figure incontournable des médias ?

    médias pédés fashion


    Il y avait la peur du musulman, des francs-maçons, la hantise des terroristes et de l'envahisseur U.S., des lobbys juifs internationaux et omniprésents, celle des fonds de pension de Miami, des associations déguisées de malfaiteurs, des trusts occultes, des réseaux organisés et dissimulés, etc., que nenni, car aujourd'hui c'est le pédé fashion qui fait notre vie. Le roi (ou la reine) de l'ombre, chéri(e) de tous et dont seule la forme peut varier, qui règne sur son royaume et qui arrange au rythme des modes et tendances finalement presque toute notre vie. La nouvelle et efficiente police de la pensée. Il est partout et dit, au fond, la plupart du temps la même chose; même si sa forme ainsi que les étiquettes peuvent varier selon la couleur...

                                                                  

    médias fashion

                                        (C. Fourest, un des cerveaux de France Culture...)


    De CNN à NovaPlanet en passant par Lady Gaga, Le Figaro, Libération, Canal + et France 2, chaque média a son homosexuel favori qui distille ses sages conseils le soir venu (et même aux hétérosexuels)  lors d'émissions savantes et astucieusement décorées: bien souvent il fait dans ses chroniques l'apologie du monde de la mode et de ses avatars, et croyez-moi, ses amis là-dedans ne manquent pas. Si en France on tire sur les "winners" il est d'autant plus ardu de le faire sur un homo: qui a jamais vraiment osé ? Pas la foule de toute façon, puisqu'elle est moutonnière une fois tout la crème à polir évaporée et suit bêtement les tendances qu'on lui ordonnent et quelqu'elles soient - en ce qui la concerne.

    Etablissement classé en bourse, on s'arrache désormais le quota homosexuel (bien qu'il soit chauve en général) quelque que soit son prix, son marketing, qu'il soit une folle frisottéé ou une affreuse gouape qui a toujours réponse à tout, ou bien sûr son business ! Il y a en fait pire cependant, ce sont les faux-amis (comme la nympho blondasse à cabriolet et à chihuahua) mais surtout la fashion-victim con comme un coin (fréquent surtout en province) qui aimerait bien dominer le monde; celle-ci fait semblant d'être votre copin mais en fait elle vous hait gravement et aussi désire activement ou passivement votre place puis sera celle qui répétera de façon traître vos diatribes à l'ennemi surtout si vous ne possédez pas d'I-Pod. D'ailleurs par définition, on a le droit d'être fachophobe mais pas homophobe - voir les deux en même temps.

    médias fashion

     

    Ainsi, l'homo peut être dangereux comme l'"air-head" vide de toute culture, surtout s'il est conservateur, sécuritaire, et bassement réac (il y en a bien partout dans les émissions à la radio qui contiennent des imitateurs drôles) ou qu'il est à la base un faux hétérosexuel, un hétérosexuel inventé à l'aide d'un plan quinquennal A ou B par des homos ou alors des femmes ou que sais-je, mais qui n'existe pas réellement en tant que tel ! C'est impossible, au contraire d'un hacker ou d'un geek pédé tellement courageux qui jamais se montre. D'autre part on se moque peut-être de Mahomet mais pas du pédé fashion, sorte de vache (con)sacrée: Il (ou elle) fait rêver.

     

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    (J'existe car je suis branchouille: Le journal.)


    C'est un peu le cas de Don Draper dans Mad Men, il est tellement autoritaire et cliché comme patron dans son univers tranquille des années 50, que tout individu à l'esprit décent ou ayant dépassé depuis longtemps l'âge du sein têté, saura instantanément qu'un tel être ne pourra vivre actuellement dans notre monde: Il s'agit en réalité d'une projection ou d'un fantasme, destinée à la mère au foyer, à la bonne soeur défroquée anciennement féministe, à l'intello frigide, à la tarée junkie de "La-La land", au plouc mytho (mais fan de foot), aux abrutis beaufs haineux (ça existe), à la roturière aigrie, à la gouine dominatrice et psycho-rigide qui ne souffre pas qu'on ne soit pas d'accord avec elle (ça existe aussi), à la dinde en couple, à la vraie truie en rut qui empiète un peu trop sur le passage-piétons, à la morue roide, à l'informaticien tellement malin, au couard consensuel, à moi, ou à l'étudiante frustrée qui autrefois voulait étudier le théâtre; mais sachez toutefois que cet homme pourrait peut-être faire de la télé dans la vraie vie, mais non exister dans la nôtre. (De toute façon pour ces gens-là, de nos jours l'hétéro, le vrai, le pur, est simplement le diable ou bien un pauvre con. Un rien sans appui. Ou un fou, armé ou non. Donnez-lui à lui surtout une doublure, un erstaz...N'est-ce pas ce que nous aprend chaque soir au JT la lisse présentatrice de la télé, impeccable dans son tailleur Kenzo ? ) Et pouf. Bref ceux qui pensent le contraire, à Sodome et Gomorrhe ou non, sont juste dans l'erreur, et par ailleurs, depuis que Eve est Eve et Adam; Adam, le lobby gay n'existe pas non plus.

     

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        Il est loin le modèle familial tel qu'on se l'imaginait auparavant. Car oui, désormais c'est l'homo-fashionistus qui a remplacé l'homme à la cigarette et celui-ci peut servir à consolider tout commerce fragile. Et entre autre pour faire du fric, pas uniquement pour la gay-pride. Dans ce périlleux et vaste marais on en voit parfois de plus communs: Là, il est bien évidemment davantage intelligent que nous et forcément différent, puisqu'il est pédé. Ca change et ça fait un peu exotique. C'est normal. Et puis ça sert pour annoncer des faux événements ou un tas de trucs rebelles bidons, comme par exemple des manifs contre le camembert OGM et organisées dans le XVIème. Ou alors contre le contre-effet du bug de facebook et des piercings - par définition ça concerne évidemment surtout les pierçés les autres on s'en fout. C'est qui d'abord ? Enfin dans la majorité des cas c'est trop cher pour le peuple donc il n'ira pas vérifier c'est évident, il aura trop peur des "contre-effets" et des menaces; le peuple doit avoir peur, ou être inquiété au cas-ou pour X raisons. Raison pour laquelle le pédé ne se refuse rien, se permet tout, met les pieds dans le plat sans peur (surtout là ou il y a des salons ou de l'argent d'ailleurs) et qu'on le voit partout et dans tous les domaines...D'abord on pardonne tout à un pédé: d'ou, bien entendu, l'important lobby gay parisien ou Pink TV. CQFD.

     

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                                                (La radio des bobos drôles ET branchouilles...)


    De toute façon c'est entre autre un peu le cas de Jean Rouzau (Nova), qu'il me plaît à moi d'écouter de temps à autre (mais pas tout le temps en fait, et pas non plus Ariel Wizman): sauf que d'abord, le fait est que celui-ci, comme ses nouveaux-amis, ne sort que principalement que des aphorismes à pubards. Le nouvel homo-fashionistus, loin de la folle d'antan, est peu nocif et pas contrariant ainsi que n'importe quel fashionista, ou fait souvent des tests-bouffe dans des restaurants (qui ont principalement des émirs comme clients...) un peu comme à BFM radio. Youpi. Et les nouveaux films ne sont pas, ne vous en déplaise, la plupart du temps beaucoup plus intéressants que les autres, c'est juste faux. Enfin il y a les autres pédés, plus venimeux ou plus complexes, surtout pas laids, et à la Dexter par exemple...médias pédés fashion Comme Warhol entre autre. Attention cependant ceux-là ont la facheuse habitude de simplement inverser la vérité ou bien de recréer tout un monde, il faut bien convenir que c'est le problème avec ce qui est "contre-nature", on finit ensuite par croire ensuite que ce qui est vrai est faux, ou ce qui est faux est vrai ou l'inverse. C'est simple et plus aisé. Et avouons-le: les bourgeois et leurs maquereaux du XIXème ne pratiquaient certainement pas une morale plus putassière !

    Et quand on prend ses souhaits pour la réalité et aussi quand on possède en même temps un poste à responsabilité quelconque dans une start-up ou à l'intérieur de quelque puissant média, cela peut être utile (ou dommageable, c'est selon) pour tout le monde.

     

    médias pédés fashion

    (Don Draper: Mad Men)

     Pour finir il y a l'homo qui ne l'est pas vraiment (ou personne ne sait) car il est sympa de toute façon, politiquement correct, ou en couple, ainsi qu'avec plein d'amis, sortant le soir, et même avec un chien, et enfin opérant au coeur du système. Avec un métier sérieux et un débit rapide, consultant ou Directeur du Recrutement. Pas n'importe quoi. Et donc tout le monde s'en fout: Il pourra être, par exemple, l'ami éventuel, le copin de la fille à pédés (par exemple, celle qui croit qu'un homme normal peut comme elle regarder 3 heures à la suite de Ugly Betty sans broncher. C'est faux.)

    médias fashion

    Souvent d'ailleurs celle-ci travaillera pour twitter ou une start-up dans le genre, et comme elle est riche et apatride, elle passera son temps avec lui à comploter pour une autre nation. Et aussi à créer avec lui un autre language constitué de cyniques (ainsi qu'insicifs) acronymes qu'elle pense cruels. Surtout celui-ci s'en fout la plupart du temps il ne sait pas de quoi il parle et juge les gens de loin ou à distance. Enfin même s'il n'est pas homosexuel, comme le conjoint homo son proche parent, il aime sûrement la médiocrité sinon les pédés, et est sympa et cool et à protéger. De toute façon le fait qu'il soit ambigu et qu'on ne sache pas vraiment ce qu'il est, en fait évidemment, d'autant plus, un allié de choix dans nos projets de harcèlements impunis en direction d'immenses marchés. Une chose est sûre: C'est le "petit pédé" qui a de l'avenir, bien au contraire, et personne d'autre...

     

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    (Matt Org: Private Practice)

     

     

    **Bientôt : l'Affreux Pourceau de Hollywood qui sait tout et qui a tout compris (Observez comment celui-ci est beau - ou hideux, c'est selon... -) Vous aussi vous aimerez le hair un jour j'en suis sûr.**

     

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  • Comment la propagande s'y prend-elle [afin d'agir et de réagir]... (2)

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    (Avant tout un simple click! sur la photo et apparaît un excellent sujet pour un site non moins précis et rigoureux: Le cinéma américain : un impérialisme culturel ? D'ailleurs le titre en est presque comique.) (cette image est de la série TV The Hour, un programme diffusé sur la BBC2 et de 2011.)


             D'abord comme chacun sait le premier but de la propagande c'est de nous montrer qu'elle est sympa, en même temps que le fait est qu'elle n'existe pas. (C'était sous Staline avec l'URSS, ou sous Mao, la police de la pensée ça concernait la Stasi tout ça c'est rien que des mensonges abominables, c'est mesquin et minable, vous êtes fous, etc.) Bien sûr. Mais pas que; en fait. Car bien évidemment, premièrement personne, au fond, n'apprécie les trucs sympas, on leur donne des vents la plupart du temps quand on les accuse pas d'autre chose: bref on s'en fout ou alors on contemple le martyr un peu comme à Rome au cirque... Premier exemple: Moi, votre serviteur, a été lâchement harcelé et menacé sur SC (sens critique) , un site à vocation "culturel", et notamment par un certain Guitsby; simplement pareceque je répondais à des insultes ainsi qu'à leur propagande en rotation lourde. Croyez-vous réellement que quiconque m'ait défendu, ou que je suis le seul ?? Qui est ce type en réalité, comment se permet-il un instant ce fait et ces comportements (et surtout en restant en restant planqué à l'abri...) ?

    Donc vous comprendrez à la base que c'est peu vendeur sauf dans de rares cas. Donc vous saisirez aussi que pour une série le procédé est assez normal: il faut que ça soit populaire, que ça plaise à un maximum de monde, mais il lui faut aussi LE TRUC EN PLUS qui ne fera pas de vous un plouc en la regardant devant votre télévision 16/9, au contraire il faut que vous puissiez vous sentir bien plus intelligent que le voisin et en même temps encore davantage (de toute façon c'est un con.) Les bas du front c'est forcément, sinon souvent les mêmes, les autres et pas nous. Et c'est encore mieux s'ils ne sont pas trop friqués ou relativement isolés, comme dans Lost. Pareillement si on peut faire passer comme branché et hype ce qui est totalement désuet ou obsolète on peut aussi faire de même pour de simples beaufs U.S. somme toute immondes pour de fins stratèges, ou autres humains au coeur d'or comme dans Glee, ou même Un gars, Une fille sans omettre les Bundy et surtout les Flinstones. Et de toute façon même Lady Gaga l'a compris puisqu'on l'a surprise l'année dernière à son anniversaire avec un costume en viandes (raw meat) comme tombé du ciel. Quoi de mieux comme retour carnassier aux choses simples ? Mais pour revenir à la première question, ne nous éparpillons pas trop car la réponse est en fait aisée:

    - En effet il faut tout simplement de bons ingrédients, à part la bombe sous la table et le BOOM fatal et imminent; il faut également en toute circonstance bien déterminer le fait que l'argent ne fait pas tout le bonheur, un alibi, par exemple un but fumeux et humaniste, des qualités humaines qui feront discuter des RTT à la caféteria, et je vous laisse trouver le reste sans problèmes. De toute façon c'est facile à l'heure du village global il y en a assez peu qui décident: et puis comme vous ne l'ignorez sans doute pas même du fond de votre caverne ce sont les mêmes maisons et studios de production (20th Century Fox -  HBO - CBS - UA - Paramount - Sony - Columbia - Tristar - Universal - Warner - MGM - New Line - Dreamwork Inc. - Studio Canal - Arte)  sinon des agglomérats empruntant d'autres noms qui fabriquent et distribuent les films et séries du moment qui comptent. Plus besoin de décrocher son téléphone rouge comme autrefois Howard Hugues, dans le but de monter une chaîne satellite dans le désert ou dans les pays de l'Est. Juste, les européens se font en général un peu plus aider par des subventions afin de monter leurs oeuvres indépendantes et de rentrer dans le rang mondial. Pareillement il est nécessaire de placer de bons personnages de méchants, afin que vous puissiez vous y identifier aussi  les jours de pluie ainsi que d'ailleurs ce grand-oncle qui n'a fait que légèrement trafiquer sa déclaration de revenus et-qui-est-un-gars-bien après tout: On peut dire que c'était le rôle magistral de JR dans Dallas, ou de l'héroine glam/chic de Sex & The City jouée par SJP.

     

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    Un exemple: dans Logan's Run (1979) les runners et les résidents de la Cité de Cristal doivent acheter des jetons pour jouer, discuter entre eux, ou s'acheter une vie virtuelle...mais aussi pour vivre et allonger leur vie ! Et qui s'en plaint tant que ça ?

       Dés lors, même prenant part dans un lobby international ou représentatifs de la population, si le fait est que les aliens décident de s'installer la plupart du temps non loin de Long Beach, L.A. et que Manhattan, NYC sera le lieu ou débutera demain la fin du monde, ces films et séries sont tous américains par nature. Donc crédibles... La vie de bureau n'a pas besoin de grands scénarios ou d'idées originales en diable, il suffit de coller à la réalité et d'ajouter un peu de faits décalés c'est quand même pas si compliqué. Et puis de toute façon les privilèges se payent toujours un jour.

     

     

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    Sauf que justement, désormais on remarquera que l'ensemble du casting des plus grandes séries actuelles se ressemblent tous (presque tous issus de la même portée) en vivant dans des coins sympas ou il y a toujours un Diner ouvert le soir et une serveuse ou un barman à qui confier ses secrets les plus intimes, tandis que les characters sont tous, peu ou prou, aussi gentils les uns que les autres. Ce qui est sûr c'est que le Dr Ross peut boire tranquille et discuter avec passion et justesse de ses patients - à condition qu'on le hèle!

        Prenez Mad Men par exemple: au demeurant les intrigues ne sont pas si éloignées de ces séries comiques un peu lourdingues qu'on aimait autrefois regarder sans rechigner, les situations de la vie de tous les jours ne sont pas si différentes, il y a des fêtes à barbecue entre voisins le samedi, des collègues qui montent en grade à votre place sans le mériter, des ruptures de rêves, des skates dignes du nom à acheter de toute urgence à l'aîné, etc., et avec un peu d'imagination on pourrait presque insérer des laughinstock à la résolution de chaque séquence tout comme finalement n'importe quel comédie américaine au gros rire gars qui tâche par exemple des frères Farrelly, ou de Jude Apatow pour les plus exigeants ou vicieux d'esprit: S'il n'existe guère de films encore plus beauf ou populaire pour les lettrés, le blockbuster American Pie* a de toute façon remporté plein de prix (notamment le prestigieux Golden Globe ™.)

     

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    Et de la même manière comme chacun sait, il existe aussi de ces choses peu populaires ainsi que niées, qui énervent pas mal de gens alors qu'on y vient tous ou presque un jour. De la même façon auparavant on savait bien que David Vincent les avait vus, lui, et qu'il n'était pas totalement cinglé alors que de nos jours Les Envahisseurs passerait sûrement pour le manifeste d'une secte étrange ou attirante pour certains.


    Voilà le hic, à force d'égaliser et de vouloir des héros tous gentils ou suprêmement intelligents un peu comme le protagoniste malade de Breaking Bad, on perd la notion de réalisme. En effet, si tout le monde, au fond, est un peu pareil ou aussi infidèle que Don Draper à la moindre opportunité, le contraste devient difficile et on peut finir par ne plus savoir quel est le sens véritable de la série !?


             Prenez Walking Dead par exemple: ici les humains ont tous d'énormes qualités à part quelques rares moutons noirs et l'on observe l'exact contraire de ce qui se faisait dans les 80-90's. Si ce n'est pas la même chose au final. D'ailleurs dans Mad Men même l'arriviste et la secrétaire du patron finissent par rentrer rapidement dans le rang. Car les faits sont clairs: on pouvait, il y a quelque temps, prétendre que les héros se trompaient sans doute quelque part sur la résolution de l'équation ou que les membres du S.H.I.E.L.D n'étaient pas si vénéneux que ça. Aujourd'hui tout le monde s'en fout et sait qu'il s'agit de pauvres malades mentaux aux buts dérisoires, le fait est qu'ils se trompent complètement (d'abord le Graal n'a pas disparu ni n'a été volé par des nazis, il est exposé en une galerie select à L.A. j'en suis sûr) puisque de toute façon tous les protagonistes qui se respectent roulent en SUV et puis vivent en tribu, ce sont de riches bobos qui sont sur Terre pour faire le bien et ne pas polluer même en gros Hummer dans un bois et le souci principal est de savoir qui inviter aux fêtes ou le choix du cadeau du prochain noel à offrir. Et qui ira vérifier que dans les milieux sociaux dits de qualité, les gens sont eux aussi riches et beaux et jeunes et sympas comme dans les séries  ?

     

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    Il n'est même plus nécessaire de voir de courageux agents du FBI dévoués à trouver ou peut bien se trouver la tête de la chienne extraterrestre et vampire arrivée avant-hier soir près du bâtiment du deuxième bureau, et bien souvent comme par magie la cupidité ou la nymphomanie aveugle sont recommandés comme dans Les vies rêvées d'Erika Strange, ou bien le triolisme dans True Blood, ou encore la drogue dans Breaking Bad et Weed, l'arrivisme dans Suits et Happy Endings,ou alors l'illusion amoureuse dans New Girl et le masochisme médical dans Doctor Who... Voilà on a globalement fait le tour de la question. Le simple fait imaginaire ou non à mémoriser est de savoir que tant qu'ils n'utilisent pas un jargon recherché, les protagonistes se trompent de toute façon, il n'y a surtout pas à clamer telle ou telle vérité - la vérité est tellement limpide -; il suffit d'insister sur les détails puis d'énoncer la pure solution et on verra bien un jour à quel point ces gens se trompent. Enfin n'importe comment les shows actuels story-driven sont toujours préfèrables parceque même si c'est un illusion il est bien souvent préférable de montrer que c'est nous qui décidont à la base même si c'est un peu une illusion. Pourquoi le contraire, ça va pas non ? Aussi on peut également retourner dans le temps, c'était mieux avant, et c'est plus pratique pour raconter des histoires. Il est même vain de chercher à parcourir le cosmos dans un vil but colonisateur plus ou moins avoué et qui contient toutes les races comme dans Star Trek, puisque encore une fois tout roule.

    Observez ce qui se passe dans Suits: un gars sympa ment parcequ'il ne possède pas de diplôme et il n'empêche que tout se passe bien, en dépit de tout, dans son bureau globalement. Oui, mais on peut se demander dans la réalité, qu'arriverait-il réellement dans un emploi et surtout chez nous ?

     

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    Le premier concept de la propagande est donc par définition qu'elle n'a pas à se justifier, la discrimination, le lobbying, les privilèges, le parasitage des radios rebelles, etc. tout cela n'existant simplement pas en un régime parfait (ou presque) surtout pour les DDR ou le KGB et il est de plus évident que les actions ou les buts des "héros" qui les font se démener sont au mieux inutiles par essence sinon totalement absurdes et qu'il n'y a qu'à insinuer, tirer un peu sur le voile, et que tout n'est également que trop bon pour les déprimer ou alors les briser psychologiquement  >> Et qu'est-ce qu'on y peut de toute façon à part leur indiquer, quand il le faut, la voie à suivre de la World Company ? 

    Et comment les bons pourraient-ils avoir raison de toute façon ?? Accessoirement, les meilleurs conseils se disent avec un sourire quand on est malin.

    Et puis tout le monde sait que l'endoctrinement et les instances commencent à agir une fois qu'il est trop tard quoiqu'ils disent. Vraiment, ces séries sont toutes géniales. No Cry-Ending.


    (O6/09/2012. Auteur: Dr Zaius)

     

     

    [Des extraits qui parlent...]

     


    - "J'en sais rien... peut être que toutes les générations pensent que la prochaine va tout foutre en l'air ? Je parie qu'il y a des gens dans la bible qui se plaignent que les jeunes ne sont plus ce qu'ils étaient !
    - Peut-être que les jeunes d'aujourd'hui n'ont plus de modèles, parce que c'est nous leur modèle...
    "

    Mad Men Saison 1 Episode 04


    - "Le lendemain j'ai pris la route. J'ai laissé Randy car il est malade en voiture sur les longs trajets, et l'antinauséeux lui donne faim. C'était un cercle vicieux qu'on voulait tous les deux éviter..."


    My name is Earl Saison 4 Episode 18


    - "Wake up Logan, you are here. I couldn't believe it when they
     told me Logan 6. It's not every day they authorize a new Sandman.
    I'll tell you, Francis, that's him.



    Logan's Run



    - "Ou suis-je ?
    Au Village.

    - Que voulez-vous ?
    Des informations.

    - De quel côté êtes-vous ?

    Ce serait révéler. Nous voulons des informations.
    Des informations. Des informations.


    - Vous n'en aurez pas.

    De gré ou de force, nous les obtiendrons.

    - Qui êtes-vous ?

    Le nouveau numéro 2.

    - Qui est le numéro 1 ?

    Vous êtes le numéro 6.

    - Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre !"


    Le Prisonnier

     

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    *NDA c'est vrai aussi que j'ai trouvé cela relativement hilarant comme trilogie, mais encore une fois, tout le monde ne possède pas mes goûts et couleurs divers.

  • Nazisme = Interdit.

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    "Le chagrin et la pitié" - Marcel Ophuls

     

     

    Un documentaire exceptionnel pour éveiller les consciences et qui ne bénéficie pas d'une date trop reculée dans sa conception au contraire de tant d'autres (puisque celui-ci date de l'an 1969) avec différents témoignages des 2 cotés dont celui, plutôt comique et significatif, de Christian de la Mazière, ancien membre des SS français de la Division Charlemagne , mais aussi ceux d'un soldat allemand laissé en gare vers une destination inconnue sur un brancard et qu'on a ensuite courageusement molesté à la libération du printemps 45, de René de Chambrun (gendre de Pierre Laval, maire, et propriétaire terrien), de Emmanuel d'Astier de La Vigerie, (journaliste, chroniqueur et homme politique français, fondateur du journal Libération) et également d'un rescapé des camps allemands hitlériens. Bref, la conclusion est rarement laissée à ceux qu'on croit sages de nous donner, par ailleurs, quelque leçon; et le fait est qu'on conclut qu'il faut rester vigilant dans le futur comme dans le passé. De sorte que les chapitres consacrés à la chasse à l'étranger et aux résistants dans le labyrinthe des rues ne sont que trop choquants, par conséquent au contraire d'orienter les points de vue comme on peut noter que c'est bien souvent le cas, le film explique avec clarté comment ça se passait à l'époque, ainsi qu'aidé de par un réalisme certain (car celui-ci jouit de la qualité d'un métrage mondialement réputé), et possède au final un choix impartial tout en énoncant bien haut et fort que la lutte n'est jamais finie, contrairement à ce que voudraient nous faire croire "ceux-là en charge" et qui proclament chaque jour que tout va bien: on pourra d'ailleurs regretter que certains plans dont on a l'habitude consacrés au scandaleux QG de la Gestapo (93 rue Lauriston; XVIème arrondissement) ne sont hélas pas présents dans le montage. Et il faut bien dire qu'on décelera surtout à l'intérieur, malgré tout, la haine légendaire du juif ainsi qu'un antisémitisme parfaitement puant.

     

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    Donc une alerte peut-être poignante ou déchirante selon les avis divergents, mais surtout à voir.

     

    [Un extrait]

     

    "Moi j'en voyais partout, des allemands ! Même le soir dans mes rêves... Et je ne pensais qu'à l'idée que les autres étaient miros."

     

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