Freddie Mercury - Living On My Own (1993 remix)
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Adieu parfums capiteux et envoûtants, adieu décolletés plongeants, adieu esprits vénéneux et insouciants... Bonjour au calcul savant et à la femme responsable et travailleuse, égale des hommes et pluridisciplinaire ! Par contre en tomber amoureux va être dur.
Profitons-en donc plutôt pour exposer notre critique
Alain Soral - Misères du désir/ma critique
D'abord j'ai toujours trouvé bizarre qu'un personnage tel que Soral puisse avoir le culot de se faire passer pour un rebelle des médias alors qu'il a toujours fait partie de l'establishment, et ce même en disgrâce. Dieu seul sait si on parle souvent de lui dans les journaux et même encore maintenant. Et dieu sait aussi que son seul et unique film à l'enveloppe plus que people et consensuelle ne l'a jamais dérangé pour jouer les princes Hamlet; puisque ce génie des carpates ayant engagé pour se faire un "fils de" et un membre supposé des "minorités". Quoi de plus fashion même si le film est nul ?
Mais il est vrai que dans notre beau pays où fleurit à Paris plus qu'ailleurs comme à la campagne un goût pour le rationnel mathématique et aussi pour ce négatif pseudo-cynique qui croit avoir tout vu, le chancre lambda français sera toujours fasciné par ces pseudo-intellos qui lui disent où faire et où ne pas faire au lieu de le découvrir par lui-même du moment que cela soit dit avec des mots compliqués et des références abscons et au lieu des vrais artistes. D'ailleurs pour l'auteur Rimbaud n'est qu'un puceau en transes. Bon, ça se discute peut-être mais ça ne place certainement pas l'essayiste du côté de la fine fleur des lettres. (Je citerais aussi dans le désordre télévisuel les nombreux Onfray, Finkielkraut, Enthoven jr, voire les ouvertement belliqueux Zemmour et BHL pour lui râfraichir la mémoire.)
L'homme qu'est Alain Soral refuse juste l'idôlatrie obligée de notre temps et la satisfaction de bouffer des chocolats de mauvaise qualité aux grandes fêtes de l'Ambassadeur en peignant en vérité la plupart des femmes pour ce qu'elles sont de nos jours et surtout dans les grandes villes, des arrivistes pour qui le + friqué et le plus luxueux a toujours raison au final. Des garces vicieuses à l'amour singulier envers le plus dégénéré et le vieux monsieur friqué qui leur rappelle papa. Des petites joueuses mal-peignées pressées qui sortent sans honte et sans complexes dans ces boîtes mondaines encore friquées pas du tout de gauche qui refusent tout bonnement le pauvre, soit-il bourré de qualités; de libre-arbitre, ou alors tout simplement de vigueur virile et d'honnêteté. Des malades mentales à l'esprit fourbe qui fréquentent joyeusement sans idée sombre de remords et de façon mixte ces petits bourgeois du 92 ainsi que leurs rallyes du samedi soir et autres lieux de perdition. Des "sportives" qu'on ne voit jamais en VTT et qui se permettent de bouffer de la saucisse de Morteau au réveil parmi la choucroute teutonne. Des incultes pratiquement analphabètes qui bossent dans le secteur de la culture et dans la mode.
Et en + ça s'y croit
Et d'où vient donc cette franche paranoïa et ce refus psychotique de toute critique digne de n'importe quelle enfant gâtée ?
Bien sûr cela ne concerne pas TOUTES les femmes du monde et il en existe des vraiment superbes, matures et intelligentes, et emplies de noblesse sans rubber toy dans le placard (à commencer par ma voisine bonne du curé qui ne voit pas de problème à pratiquer la littérature inclusive tout en aimant Patrick Bruel.) Et bien sûr, j'ai aussi pensé que les critiques de Soral sont un peu faciles surtout quand on est comme lui qu'en somme un petit marquis bêlant au verbe haut. Lequel nobliau de province savoyarde a essentiellement réussi à cause de la célébrité de sa soeur actrice et tout en flattant ces tribus perdues de vendeurs de nippes, il l'avoue lui-même.
Mais est-ce que vous pensez vraiment qu'encore aujourd'hui en 2021 où les frontières de notre pays sont ouvertes à tous, on accepte la banlieue aux Bains-Douches ?
Ma note: 7/10
rumeurs sacrilèges
Nullissime est déjà le mot qui m'évoque cette énième production friquée montée sur le succès de Depeche Mode, fameux groupe qui n'aura jamais su égaler son pic Violator des années 1990 - et notamment ses ventes d'autrefois par wagons entiers !
Trailer du fade "Spirits in The Forest", un docu consacré aux fans de DM:
Et pour cause quand on constate une telle cristallisation des égos dans cette formation néo-romantique qui n'aura ensuite de cesse d'écrémer le meilleur de ses membres (au revoir au musicien et arrangeur Alan Wilder) voire de ses producteurs géniaux (tels que Flood) ceux-là mêmes qui auront su capturer l'essence du groupe en le portant au pinacle. Non, il fallait que DM sombre dans un délire branchouille de musique de pub tout en tentant d'enterrer les défuntes frasques rock'n'roll de son chanteur tout comme les robes en cuir de l'ambigu Martin. Et pourtant qu'il était bon ce crooner dans les limbes du speedball, qu'il était clivant cet auteur/compositeur outrageusement grimé en femme. Et pourquoi avoir honte ?
Depuis DM est devenu un groupe FM au son médiocre et formaté; une sorte de chien à trois pattes qui ne parvient qu'à rejouer Enjoy the Silence une énième fois dans des giga-concerts monstrueux pour contenter ses fans demeurés & /ou sous hypnose pour qui n'importe quelle action de ses dieux est une bénédiction.- ce groupe autrefois glorieux ne sachant évidemment pas comment recréer le prodige mais se réinventant à la place pour Volskwagen ou les montres Hublot voire pour de l'humanitaire distant, très distant. Peut-être donc un fan de U2 ou de Benetton sera séduit par les dernières productions de DM semblables à cette daube sans points de vue et pire que 101 (documentaire quelque peu complaisant de 1989 qui avait au moins le mérite de montrer le groupe de l'intérieur côté backstage) mais alors ne parlons pas des autres, svp !
J'ai pourtant été autrefois fan de ce groupe fabuleux depuis la perle synthétique et vengeresse Black Celebration (1986) en espérant naïvement à chaque sortie d'album un renouveau. Que nenni, nous sommes maintenant arrivés au pire du pire avec ce long clip lissé à l'extrême du piètre cinéaste Corbijn; qui ressemblera donc surtout à une pub Apple démago sinon à un pur blasphème.
Si le style survit toujours, comme disait Coco Chanel, la mode n'est que passagère...
P. S. : N'hésitez pas à ne pas aimer cet humble commentaire, vous aiderez le petit pervers qui l'a disliké anonymement et il se sentira sûrement moins seul: tout est génial, rien n'est nul.
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