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Dr. Jekyll et Mr. Hyde/ma critique

 

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Pour commencer prenons un des sujets de ce classique: la laideur. Qu'y a-t-il désormais de plus puissant, et de plus contemporain qu'une femme laide ? Sans même parler des hôtesses de l'air de la défunte Pan Am (autrefois belles et magnifiques), remarquons par exemple combien sont disgracieuses les "models" utilisés chez Chanel (d'autre part souvent âgées de 15-16 ans, et de plus en plus) tout cela parceque une vraie et honnête poitrine de femme gênerait l'ego de Mémère... C'est affreux, on confond aujourd'hui perfection et beauté ! Et même n'importe quelle beauté du diable de nationalité tchèque s'achète chez Meetic. Car pour la laide toute beauté est forcément vice. Ne mentionnons même pas cette pauvre boulangère, forcée depuis de masquer ses attributs et de ressembler à la sorcière au nez crochu de Blanche-Neige pour vendre son bon pain ! Faut-il aussi vraiment admettre l'intelligence de ces grands dadais, à qui point trop n'en faut ? La femme laide est, de plus, forcément intelligente surtout si elle porte des lunettes Prada (pourtant la myopie est un véritable handicap dans la vie tout le monde vous le dira...) elle fera payer chacun de ses apparitions et même au troquet du coin je ne compte plus les exemples à la TV; au contraire la belle sera considérée comme une immonde salope si elle ose imite sa consoeur 2 maigres journées. Enfin au pire il suffit à la femme laide de beugler avec le troupeau - un moment plus fort que les autres - pour imposer sa loi et son diktat. Au contraire, elle ne verra donc pas d'utilité formelle à l'argent du milliardaire russe graveleux, qui ne peut actuellement que refuser du monde. Et oui, la femme laide devient la belle, parceque de toute façon le marché de la jalousie paye et pas qu'un peu.


 

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         Raison de plus pour confesser que l'étrange cas de ce bon Dr Jekyll n'est en rien une rareté - à la limite Mr Hyde est d'ailleurs presque le sujet unique du film: Alors que Mr Hyde ne doit son existence qu'à une potion, Jekyll n'a lui besoin de personne pour être consensuel, respecter les conventions de son époque afin d'être invité dans les salons, puis finir lisse et désabusé, tout cela avant la nuit. Mis à part les grincheux qui ne découvriront à aucun moment dans cette oeuvre les termes de leur jargon magique, avouons que la dichotomie reconnu au fil de ces pages est plus que mythique sinon inquiétante. Je suis sûr que certains lecteurs auront peur la nuit en marchant, rien qu'à la vue de l'ombre de Hyde ainsi qu'au son de ses pas...

                                     

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