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  • Mad Max: Fury Road/ma critique

     

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     Rien que pour le plaisir coupable de contempler Charlize Theron au naturel, ce film vaut son pesant d'euros. Bien sûr le nouveau Max est quelque peu départi de la vraie folie en filigrane de son ancien interprète (Mel Gibson pour les totals néophytes) et le teint orange d'une pellicule sans aucun doute retouchée à la palette nuit parfois à sa vision, et aussi, disons le tout net, à la continuité d'une histoire un brin complexe.

     

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    Fidèle du tout premier depuis fort longtemps, je dois quand même avouer que j'ai été plutot étonné par un récit qui se tient droit le plus souvent, brinquebalant vaille que vaille vers le numéro 3 de la franchise sinon en étant tout à fait à sa hauteur, j'ai nommé " Mad Max Beyond Thunderdome". Evidemment la fin teintée de puritanisme mormon ne plaira pas à tout le monde, mais cette séquelle se bat bien comme un nouveau Ben Hur revue et corrigée, et ses sauvages aux lourdes bécanes ont au moins l'avantage de faire naturel.

    Ne ratez pas la mauvaise mine du dictateur de service, Immortan Joe, un méchant très réussi tout comme son harem, et aussi ce guitariste décérébré battant la mesure tout le long du gimmick de cette énième épopée de Max Rockatansky.

    Souhaitons donc que George Miller libère prochainement son héros - d'un pur divertissement en forme de blockbuster quelque peu lié aux impératifs commerciaux - vers un numéro 5 ou l'on retrouvera dedans l'ultraviolence insensée qu'une censure très intransigeante avait jadis longtemps condamnée...

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  • L'amant - Marguerite Duras/ma critique

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    Toujours un plaisir de lire un ouvrage de cette grande dame de la littérature dont les premières oeuvres ont été si confidentielles, tant anecdotiques... Mais de toute évidence Duras avait quelque chose à dire, et qui transparaît aussi dans ce roman qu'elle a renié par la suite.

     

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    Moi-même j'ai longtemps dédaigné son écriture je la prenais pour une intello bêcheuse et inintéressante comme on en croise parfois dans certains milieux: le métier d'écrivain étant tellement plein de stupides précieux, d'arrivés aux noms essentiels aux postes si importants, ainsi que de pistonnés arrivistes ! Bien au contraire, la prose de Marguerite Duras est à l'exact opposé, c'est inéluctablement qu'elle frappe et non par des mots savants appartenant à quelque jargon trivial. Rien à voir avec ces mauvaises caricatures dont la vulgate du show-bizz l'a ensuite affublée, qu'elle soit rive droite ou rive gauche. Rien à voir avec du cinéma à l'eau de rose pour mémère, quelque en soit l'étiquette. Rien à voir avec de la bouffe pour hipster branchouille et pathétique (et peut-être barbu) qui vit pour lire des journaleux tellement 'fashion' et d'autre part eux-mêmes payés par les diverses maisons d'édition qui règnent sur le marché de la culture !

     

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  • Sylvia - Leonard Michaels/ma critique

     

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     47 Séconal...


    Jeune et en couple avec une quasi-psychopatheLeonard nous raconte sa vie d'alors. Mais Sylvia, c'est son nom, n'est qu'une petite bourgeoise orgueilleuse se croyant radicale... comme tant d'autres.

    Donc evidemment, l'atterrissage sera brutal et impossible à concevoir. Surtout quand tous vos amis sont vous, sinon pires: à commencer par cette Agathe Seaman, une des meilleures copines de Sylvia, une fille à papa qui joue à la rebelle en dépit de ses piètres intentions - tout d'abord se faire mal et ensuite jouer à la bonne samaritaine, comme de juste - et qui soigne son addiction dans des asiles de luxe que lui paye ses parents. 

     

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