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Mon Esprit Critique - Page 43

  • Jobs/ ma critique

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    "Je n'ai rien perdu. On m'a volé..."

     

    Le biopic du Dark Vador de l'informatique: le film est presque entièrement consacré au héros de la Silicon Valley, et même s'il est dépourvu de climax, il nous est bien démontré cette multitude d'ennemis stupides qu'a eu à lutter le vrai chef d'Apple (et aussi en quelque sorte l'inventeur du PC avec lequel on rédige aujourd'hui ces textes et critiques...) Bien sûr ce qui affadit le déroulement des événements c'est que celui-ci est davantage montré ainsi qu'un patron colérique et aux dents longues, et moins sous son aspect inventeur pauvre et inventif dans son garage.

    Je ne vais pas dévoiler ici le récit, ce serait stupide autant aller le voir au cinema, mais j'aime bien dedans les passages qui montrent comment Jobs, ce hippie tout-court, s'est servi de ses idées et aussi des marginaux, fous, et parias, pour monter sa boîte: Il n'a donc pas suivi une mode quelconque, il a fait la mode et c'est en soi très différent !!

     

     

     

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    "I lost nothing. They robbed me..."

     

    The biopic of Darth Vader of the computing: the movie is almost completely dedicated to the hero of the Silicon Valley, and even if it lacks climax, it s' demonstrated well this multitude of stupid enemies that in had to fight the real head of Apple (and also in a way the inventor of the PC with whom we draft these texts today and criticize...) Of course what is makes tasteless the sequence of events it is that this one is more shown as well as an irascible boss and in the long teeth, and less under his aspect a poor and creative inventor in his garage.


    I ain't going to reveal here the narrative, it would be stupid so much to go to see him it in the theatres, but I like inside the passages which show how Jobs, this quite-short lonesome hobo, used his ideas and also eccentrics, madmen, and pariah, to take up his entreprise: he did not thus follow any fashion, he also MADE UP the fashion and it is quite very different in itself. So, maybe not so cute... But simply a genius.



     

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  • La vie de Charette/"Monsieur de Charette, chevalier du Roi" - Michel de St Pierre

     

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    Résumé : Il y a près de deux siècles, au nom de sa foi et de son roi, Charette a inventé la guerre subversive moderne, illustrée à notre époque, au nom d'idéologies opposées, par Mao, Giap ou Dayan - la guerre de paysans-soldats rassemblés en une armée de partisans aussi vite levée que dissoute, égaillée et réintégrée à la terre des ancêtres et qui regagne ses métairies le soir après le fracas des armes.
    A travers l'épopée et les récits de batailles, Michel de Saint Pierre nous révèle une face mal connue du héros : le panache et la passion mêlés dans ce sabreur entouré d'une véritable cour d'amour, ce chef de guerre qui' n'allait jamais au combat sans être accompagné d'une " cavalcade d'amazones " et qui portait en se battant les foulards et les écharpes que des mains aimables avaient pour lui brodés de fleurs de lys. 
                                                                                                                                                          Diabolisé, stigmatisé par les affreux bleus révolutionnaires qui brûlaient tout sur leur passage ainsi que, de toute façon, ces Colonnes Infernales, voici l'histoire exemplaire du dernier chevalier de France assassiné à Nantes le 23 mars 1796 par un peloton d'exécution et ce sans bandeau (conformément à sa volonté.) Inutile par ailleurs de résumer une histoire de guérilla ou guerre totale que d'aucuns connaissent sûrement, et que nous n'allons sûrement pas informer pour leur part... Il faut cependant savoir que le fameux bandit au haut-de-forme fût entre autre accusé à son procès, en particulier et à son nom propre, du meurtre de 600 (et des poussières) officiers français, qu'il soupçonnait simplement de Haute-Trahison. On voulait tout prendre aux vendéens, et à celui que ses ennemis surnommaient aussi le Grand Brigand, puis ensuite attaquer leur religion et culte sous prétexte de "démocratie" et d'"ordre": voilà pourquoi ils ont donc combattu la République jusqu'au paroxysme, et aussi jusqu'à la dernière goutte de sang. Il est clair, par conséquent, que ce récit plutôt complet concerne donc la liberté dans sa globalité sinon bien toutes ces luttes actuelles.

    « Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais. »
  • Basketball Diaries - Jim Carroll

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    Un très bon livre, qui est très loin de l'adaptation beaucoup plus aseptisée. [*photo ci-dessus de Leo Di Caprio] On exagère bien sûr sur le fait que le (très) jeune héros se drogue, parceque cela fait vendre mais il faut surtout noter que le style est plutôt fluide ainsi que naif et conte une histoire universelle, celle de quelqu'un de "perdu" dans une grande ville mais qui se débrouille autant que faire se peut et avec ses maigres moyens - tout en se faisant très souvent voler...par plus riche que lui ! 


    Les chapitres ou il contemple les étoiles sur le toit de l'immeuble qui domine Manhattan, comme celui du grand magasin, ou bien de la rencontre avec les 3 soeurs, avec ces 400 coups pratiqués avec ses copains, les rencontres avec les méchants des services sociaux, les tensions ethniques, tout cela laissera un souvenir impérissable pour qui sait lire entre les lignes. D'autre part le roman rapporte une cartographie très précise de NYC et surtout du Lower East Side. A mon avis, l'histoire démarre sur les chapeaux de roue à partir de la scène des homos de la gare centrale, un peu glauque mais tellement signifiante. Pas pour tout public sans doute, mais s'il fallait plaire au plus grand nombre il n'y aurait qu'assez peu de chefs d'oeuvres. Il est de toute façon clair que Basketball Diaries est contre toute censure.

     

    [résumé de l'éditeur]

    Oeuvre-culte de l'underground new-yorkais, le Journal de Jim Carroll, paru au début des années 70, est à la fois le portrait d'une ville impitoyable, vue par les yeux d'un jeune sauvage urbain, et un manuel de révolte adolescente. Le joueur de basket arpente les trottoirs de New York City, racole, vole à l'étalage, arnaque, refourgue, se défonce, s'envoie en l'air et tire au panier des balles impeccables dans la même langue insolente. A la recherche, peut-être, d'une pureté hors d'atteinte. Ce qui,sans doute, inspira à Jack Kerouac la réflexion suivante: "A treize ans, Jim Carroll écrit une prose plus intéressante que 98% des romanciers contemporains." Jim Carroll est devenu, depuis la période couverte par ce journal, un poète et un rocker dont le renom n'a cessé de croître dans l'underground new-yorkais. Il a enregistré plusieurs disques, dont le célèbre Catholic Boy, au début des années 80. 

     

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