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Mon Esprit Critique - Page 41

  • Sally Forth - Wallace Wood/ma critique

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    Enfin une héroine qui ne ressemble pas à ces asperges plates, malades, et anorexiques qui sont aujourd'hui devenues la norme ! Oh je sais: nombre de ces intellos fumeux viendront vous dire qu'il n'y a rien de tel que la beauté intérieure, que la douleur est saine, que nul n'équivaut la tragédie, que rien n'égale la distance, qu'il faut être psychologue, que l'artiste exploite d'abord ses failles, que le travail c'est la "santé", qu'il faut être comme tout le monde, qu'il faut que rien ne dépasse, qu'il faut être "politiquement correct", que l'argent rend malheureux, que les génies sont timbrés, que le désir c'est mal, qu'il faut se méfier du qu'en dira-t-on, etc.. etc... etc.. 


    Que nenni, tout le monde sait que ces gens-là sont toujours les premiers à acheter les torchons people afin de zieuter quelle est la dernière pé***** folledingue à dépenser 50 $ d'eau minérale pour son clébard (et que sais-je encore) ! Et franchement, d'après vous, qu'y-a-t-il de plus ridicule qu'un hipster fier de ses cinquante marques ? Un homme-sandwich d'autrefois, Karl Largerfeld, Cendrillon et la citrouille de son conte, ou alors la mégère de la mode Wintour ?

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    Vous voyez bien que face à Sally les questions sont futiles. Je dirais même qu'elle est tellement belle qu'elle n'existe qu'à peine ! Et là, notre muse s'affiche dans l'armée à travailler avec des bidasses encore plus bêtasses qu'elle et je ne parle même pas des gradés - contrairement à ce que l'on croirait d'abord. Je ne révélerais pas l'intrigue, ce serait trahir non la Grande Muette mais notre amie. Et à mon humble avis bien des gens des 2 sexes sont depuis devenus totalement fous après avoir juste aperçu ses deux formidables poumons...

  • Demande à la poussière - John Fante/ma critique

     

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    Pauvre Bandini, tous ces gorets qui font la fête à L.A. et qui ne l'invitent même pas ! Il y a décidément beaucoup de ces petits détails, et que personne ne remarque vraiment dans cette histoire...

    En fait un très grand classique de la littérature américaine, à propos duquel je n'aurais que modestement que très peu de choses à dire. Polar noir (et encore), pas sans cynisme, l'intrigue conte l'histoire d'un pauvre gars monté à L.A. pour réussir qui rencontre une pauvre fille paumée par son propre charme... Sauf qu'en ce cas, c'est justement l'héroine qui remporte le prix affectif. Même si le fait est que la vamp Camilla Lopez, qui est réellement belle pour sa part, est amoureuse d'un autre - ce qui lui sera en quelque sorte fatal - cette protagoniste est plus haute-en-couleurs, plus vivante et imprévisible que Arturo Bandini; qui est dans son cas du genre à penser pouvoir tout obtenir en réglant les factures. De plus, il est certain que ses commentaires désabusés sinon mièvres pourront parfois décontenancer le lecteur.

    Enfin si Bandini, cet auteur (devenu soudain successful et reconnu) nous touche, Demande à la poussière contient en filigrame de cette crudité débordante qu'on aime tous quelque part quoiqu'on en dise et qui appartient de toute façon souvent à la réalité, tout en faisant également la part belle aux outsiders -ce qui est très appréciable. Enfin si le livre est aussi représentatif d'une époque, avouons qu'il reste empli de vérité sinon d'optimisme, tout en étant aussi totalement dénué de toute mesquinerie ou bien de cette gloriole aisée et bidouilleuse qu'on ne verra d'ailleurs que davantage dans beaucoup de ces oeuvres d'aujourd'hui ! John Fante est un immense écrivain.


     

    john fante 50's

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    Poor man Bandini, all these little pigs who party all day and night
    long in L.A., and no one do not even invite him ! There are undoubtedly
    many of the small details, and that nobody really notices in this
    story...

    In fact one very great classic of the American
    literature, about which I would have only modestly that very few things
    to be said. Black thriller and still, not without cynicism, the
    intrigue tells the story of a poor guy gone up to L.A. to
    succeed and who meets a poor girl lost by her own charm... Except that in
    this case, it is exactly the heroine who wins the emotional prize. Even
    if the fact is that the vamp Camilla Lopez, who is really beautiful to
    her part, is in love with an other one - what will be in a way
    eventually fatal to her - this protagonist is higher - in colors, more
    alive and unpredictable than Arturo Bandini, who is in the case of the
    kind to be thought of being able to obtain everything by paying invoice
    or grocery note. Furthermore, it is certain that his disenchanted
    comments, otherwise sometimes precious, may sometimes embarrass the
    reader.

    Finally wether Bandini, this author(who become suddenly successful and
    recognized) touches us, Asks the dust contains filigrame of this
    overflowing crudeness that we just love all somewhere although we say
    it and which often belongs anyway to the reality, also while giving a
    good place to the outsiders - what is very considerable. Finally if the
    book is also representative of a time(period), let us admit that it
    remains filled with the truth otherwise of optimism, while being also
    totally deprived of any stinginess either of this easy well-to-do and
    misplaced vanity and do-it-yourself-for-a-bestseller stufff whom we
    shall see moreover only more in many of these works of today! John
    Fante is an immense writer, and of course, the book is way better than
    the movie.