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Mon Esprit Critique - Page 37

  • Tiger Woods - Ma méthode/critique

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    Comme chacun sait il n'y a rien de pire qu'une dictature qui ne dit pas son nom, et quand elle est soutenue par ces horribles torchons people ainsi que ce puritanisme made in U.S. on se demande parfois ou va le monde réellement.

    L'affaire Tiger Woods est une des plus révélatrice sinon récente: on a eu le malheur d'y voir un grand athlète accusé d'une quelconque addiction (et alors de toute façon en quoi ça regarde ceux-là et de quoi ces ploucs salement normalistes se mêlent-ils donc ?) puis ensuite commettre l'erreur d'émettre de bas aveux. Une sale habitude des médias de descendre des gens valables, pendant que certains vraiment coupables se défendent avec leur argent sans un remords !

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    Quand on pense que son ex-compagne, ancienne "actrice", a ensuite tourné encore un autre film intitulé "Le 10ème trou" passé sa rupture avec Woods et le procès qu'elle lui a intenté. Quelle sordide et bien répugnante Tartuffe au féminin...

    Car au demeurant Tiger a été Noir, est Noir, et sera toujours Noir à la base, et c'est peut-être surtout cela qu'on lui reproche, celui-ci ayant investi avec génie un sport plutôt bourgeois et blanc de tradition: peut-être est-ce là ce qui gêne essentiellement les gens bien comme il faut. Bien sûr ce livre n'est pas un chef d'oeuvre très spécial (exception faite, bien sûr, de ses détails à l'intérieur pas vraiment intéressants) mais on constate en le lisant que Tiger possède un réel talent doublé d'une tactique qui lui est propre - avec le fait qu'il a encore un grand futur dans ce sport. Et individualiste il faut bien l'être un peu, pour réussir dans une discipline aussi particulière.

    Pour terminer je pense qu'on lui reproche en réalité surtout son ambition et ses projets, et aussi le fait de croire en l'avenir.

     

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  • Ma nuit chez Maud - Eric Rohmer/ma critique

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     Les statues branchouilles étant indéboulonnables à l'ordinaire je ne rajoute rien pour ne pas rentrer dans la lèche, mais pour ce film qui est un des meilleurs de Rohmer je me permets une précision: comme d'habitude le réalisateur nous offre des stéréotypes et le fait étant qu'ils sont tellement sclérosés, qu'ils prennnent ensuite une forme inverse tout le long du film. Et que cela plaise ou déplaise à ces fanatiques de l'auteur de la Nouvelle-Vague.

    A commencer par le personnage principal, Jean-Louis, un catholique qui ne sait pas ce qu'il veut (comme tous les catholiques d'ailleurs.) Si l'on passe donc par l'à-priori bourgeois très souvent vu - et un peu détestable il faut bien dire - dans les films de Rohmer, certaines options au cours du récit font de plus que l'histoire se laisse aisément suivre.

     

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    Pour tout dire la femme fatale de l'intrigue, Maud (Françoise Fabian) est en fait la plus romantique sinon celle qui pense le plus: il n'y a qu'à voir la dernière séquence à la plage... Quant à la blonde Françoise (Marie-Christine Barrault) son personnage de future femme-au-foyer devient en filigrame la plus perverse, la plus indolente et en tout cas le caractère le plus révélé du film !

    Donc entre la brune futée et matoise et la blonde soumise, les contraires filent et laissent apparaître en définitive une situation autre que l'on peut penser à la base: tout n'est pas aussi simple qu'on veut bien le croire.

    Evidemmment cela parle énormément et le tout contient une happy-end conforme comme dans toutes les oeuvres de Eric Rohmer mais son aspect de base très paradoxale reste à découvrir.

     

    Un classique à voir en tout cas avec également une impressionnante B.O.

     

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  • Demain j'ai piscine

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    Le sport c'est important: oh je sais tu t'en fous, toi pauvre prolo qui ne pense qu'à t'éclater le samedi comme tous les beaufs avec ta BMW et ta blondasse moche et surtout un peu conne. Moi c'est le contraire, tu vois. Mais n'étant pas un chien j'ai décidé de te laisser une chance.

    Donc samedi moi j'ai vraiment piscine dans un coin tranquille - loin de ces vieilles folles qui se font sucer le gras et pas seulement - très loin de,     en plein dans un village et à l'heure de 14 H 30. Bien sûr ce n'est pas le Ken Club mais comme dans l'ensemble j'ai horreur des tantes éloignées et des gigolos démagos moi ça me convient dans l'ensemble. L'espace nautique de la Grande garenne est en pleine nature et légèrement ex-centrée de St Marcel (27) et de plus sans être trop distant de la capitale, il ne peut pas y avoir mieux: on évite donc par-là même les fashions-victims et les ploucs tendance qui regardent surtout la télé montrant d'autres débiles comme eux qui vient à L.A. et qui écoutent du rap pourri. De même l'indifférence n'étant pas une arme en soi mais plutôt un handicap au final, je ne vais rien sortir sur ces morues frustrées et obtues par simple indulgence pour leur contraire.

     

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     Vous comprenez ce que je dis: d'un certain coté, peut-être que le paradis c'est ici et chez nous, quelque part ? Tout ne se paye pas c'est un fait...

    Bon je ne dis pas qu'il n'y a pas de ploucs dans la piscine et d'habitués vulgaires qui fréquentent surtout le Spa mais là-bas au moins on est tranquille, loin des revenantes, loin aussi des zombies et tout compris, somme toute ça fait plaisir. Enfin je sais que le sport et toi ça fait deux sauf quand c'est branchouille sauf que tu puisses t'y comporter comme au bureau mais si tu suivais un peu moins les grappes de gens partout dans le monde et si tu en faisais un peu plus, tu serais sûrement mieux dans ton corps - et donc dans ta tête, ça ne fait aucun doute. Et aussi à dire "oui" plutôt que "non", ou l'inverse.

     

    De plus je suis sûr que Lord Byron est d'accord avec moi.