Rouler en VTT c'est d'abord mieux pour la couche d'ozone...

Courage les vélos ! 

 

       Habitant cette année la Haute-Normandie et ses vertes landes, je peux constater qu'en province le beauf de base ne quitte pas sa bagnole pour aller chercher sa baguette, au contraire de Paris ou les bobos sont plus concernés contre la pollution...  Ici, le sport semble être réservé à un club de retraités aux coûteuses bicyclettes tandis que le plouc lambda rêve de rouler en grosse moto comme son copain Raoul et d'écouter son rap pourri à fond les enceintes dans sa Renault Mégane GT customisé. Vroup ! Vroup ! Baoom ! Baoom !

 Mais ne croyez pas que moi aussi je ne rêve pas parfois d'aller à fond sur une fière Ducatti rouge à 298 km/h et ensuite de coûter cher à la collectivité ou d'atteindre définitivement le 7ème plus vite que tout le monde en 3, 5 s. Et bien sûr il y a ces jaloux qui envient votre Harley-Davidson de gros beauf et quand vous pensez être seul sur la route...  Cependant, après tout, quand on roule en vélo ce sont nos muscles le moteur et l'essence, et non le contraire. Qui est donc le plus courageux au final ?

D'autre part pas besoin d'égaler l'ancienne Chine ni d'être champion confirmé, il suffit d'en faire UN PEU chaque jour et dans les tâches les plus usuelles. Et puis, comme disent si bien ces autres, fait-t-on l'amour dans son garage avec des tôles, des pneus, de la gomme, du gaz d'échappement, ou du plastique tubulaire ? A quoi sert le corps humain, s'il n'est pas entretenu chaque jour ?

 

 

Toutefois, de droite comme de gauche, il y a aussi ces gens sérieux qui se soucient de la planète sinon de l'écologie et des autres et qui pensent justement qu'on ne pourrait rouler qu'en vélo dans les villes - ou au moins construire des autoroutes à deux-roues comme dans certains pays du nord. Il y a ceux-là qui ne mentent pas et qui appliquent leur doctrine dans la vie de tous les jours, sans être membre d'un parti, sans recevoir de backchichs quelconques, sans toucher un gros salaire de député en fin de mois. Hélas en France, ils sont encore nombreux ces pedzouilles ringards et sous-évolués qui veulent frimer tous les jours avec leur caisse à gros-cubes (quelque part pour remplacer ce qu'ils ont de petit en bas...) et on fait encore comme si on était dans années 70 ! Mais jusqu'à combien de temps ?

 

Merci donc de faire passer cet humble petit mot avant qu'il ne soit trop tard...

 

 

* J'ajouterais enfin pour ces ploucs incultes qui pensent mordicus que les vélos sont dangereux et conduisent n'importe comment, ce sont AU CONTRAIRE les automobiles et les motos qui déclenchent les accidents mortels ainsi que les statistiques le prouvent, et non l'inverse. 

 

 

 

 

La Bonté des Femmes -J.G. Ballard/ma critique

 

    Une autobio du célèbre auteur James-Graham Ballard. Quelques propos bienveillants et règles de vie la rapprocheront de ces classiques qu'on a tous lus un jour dans notre adolescence (et encore maintenant j'espère) comme "L'Attrape-Coeur"de Salinger, "Le Meilleur des Mondes" d'Huxley, ou "Voyage Acide" d'Albert Hoffman. Le ton est libre, sinon parfois soixante-huitard ainsi que, parfois, nostalgique. Sauf que Ballard possède quant à lui l'originalité d'avoir vécu dans un territoire occupé au milieu d'une guerre totale, et qu'il décrit donc de ce fait un monde qui sort réellement des ornières telles qu'on se les imagine en général.

 

D'autant plus qu'il faut bien avouer que cette philosophie libertaire dont il parle ici n'est que rarement pratiquée de nos jours en 2015 - sinon hélas avec de l'argent, ce sésame plus ou moins net comme il le dit lui-même dans le livre - même si ces idées ne sont pas à confondre avec les fantasmes, excepté peut-être pour une oligarchie surfaite qui cherche à copier la vie et ses fantômes. Mais le tout est indéniable de toute façon.

 

Car la bonté des femmes... qu'y a-t-il de plus vrai au monde ?

 

Dardevil - "End of Days", 1/ma critique

 

 

"A tous les héros..." 

 

Je ne sais pas pourquoi, mais ce comic m'a fait penser à la théorie de la fourmilière (fondée sur l'équation que dés lors qu'arrive une espèce pure ou un génie en son genre, il ou elle est forcément détruit par la peur qu'inspire ses talents; l'humanité n'étant qu'en soi qu'une gigantesque fourmilière ou au-dessus des hommes médiocres et besogneux s'entraident afin de survivre, et dans laquelle toute qualité doit être évidemment bannie. Le danger d'un fascisme non-dit est aussi très évocateur puisque ceux qui ne disent pas leurs noms, on ne s'en méfie pas bien sûr...)

Bien sûr Dardevil n'est lui-même ni philosophe ni kantien mais même si ça déplaît à ces esprits forts on peut, de nos jours, trouver parfois des choses rares et intelligentes dans certaines bandes dessinées nées d'auteurs ambitieux. D'ailleurs dans ce volume le diable rouge est mort, et à la manière des médias d'aujourd'hui; il est relaté combien Dardevil n'était surtout qu'un fou dangereux, ou un simple psychopathe avide d'une justice impossible. Voilà qui est intéressant et peu fréquent dans un comic.

 D'autre part l'ensemble n'est que peu prétentieux et assez réaliste - au contraire, par exemple, d'un Frank Miller suffisant qui refait toujours le même épisode de Batman ou alors d'un Walking Dead plutôt grotesque dans lequel les zombies n'atteignent, comme par hasard, jamais les bons protagonistes - et plus que la renaissance éventuelle du héros, on se demande bien pourquoi tout cela n'a pas été ne serait-ce que suggéré dans les albums précédents: aurait-on affaire au premier comic adulte ?

Enfin "End of Days" a été écrit par Brian Bendis, pas un nouveau-né dans le domaine des cases et du roman graphique donc.

 

 

                               

                                   in english:         

 

 

       I do not know why, but this comic reminded me the theory of the ant-hill (based on the equation that when comes to life a pure species or a genius in its kind, he or she is necessarily destroyed by the fear that inspire his(her) talents; the humanity being only in itself only a gigantic hive where over that the mediocre and plodding men helps themselves to survive, and in which any quality must be obviously banished. The danger of a unspoken fascism is also very suggestive because those who do not say their names, we are not wary of it of course.)

 

 Of course Dardevil is himself neither a philosopher nor a Kantian but even if that displeases to these strong spirits we can, nowadays, find sometimes rare and intelligent things in certain comic strips born from ambitious authors. Moreover in this volume the red devil died, and in the style of the media of today; it is told how much Dardevil was especially only a dangerous madman, or a simple psychopath eager for an impossible justice. That is what is interesting and infrequent in a comic.

 

On the other hand the whole is only little conceited and rather realistic - on the contrary, for example, of a sufficient and self-important Frank Miller who always redoes the same episode of Batman or then the rather grotesque Walking Dead in which zombies never reach out, as if by chance, the good protagonists - and more than the idea of a possible revival of the hero, we wonder well why all of this was not only suggested in the previous albums: would we have to deal finally with the first one grown-up comic?

 

 At least "End of Days" was written by Brian Bendis, thus not a newborn child in the field of compartments and of graphic novel.

 

 

 

author: XWMZ.