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Mon Esprit Critique - Page 39

  • La lectrice - Raymond Jean/ma critique

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     Découvrir des artistes ignorés (et très doués) c'est un sport auquel peu d'entre nous se livrent désormais, c'est vrai. Mais ce n'est pas ça qui va m'empêcher de lire des oeuvres d'écrivains pas très connus qui sont, de plus, plutôt boycottés par ces mémères de tout âge avec leurs compagnons de vadrouille puritains mormons.


    Je n'invente rien: chacun sait qu'on observe un retour de certaines "valeurs" et une hausse de l'intégrisme qu'il soit de n'importe quel bord... Et alors que la classe moyenne agonise l'on a jamais vu en notre époque autant de filles mères et d'analphabêtisme qu'au XIXème siècle, paraît-il. C'est assez peu étonnant, parceque le sexe est la première chose qui est directement lié à notre culture ou à notre religion - que l'on le veuille ou non !

     

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    Raison pour laquelle il faut se cultiver afin de ne pas suivre le troupeau puis de mourir tellement bête; ce devrait être d'ailleurs la direction dramatique de tous les gouvernements, tout autant qu'un pompier doit user de n'importe quel eau si sa source principale est tarie. 


    J'en apporte au moulin avec ce bouquin de Raymond Jean, court texte infiniment meilleur que le film. Pudique, sexy, érotique, irréel, et aussi réaliste, il y a de tout dans La Lectrice et c'est surtout très captivant pour tout lecteur/trice... normalement constitué(e) !

    Rien à voir enfin avec ces horreurs mainstream qu'on voit si souvent en devanture de supermarché - celles-là mêmes qui choquent le bon bourgeois et son palefrenier dans leur salon et qui les font ensemble se secouer d'effroi.

  • The Amazing Spiderman: le destin d'un héros/ma critique

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    En plus d'être un bon petit élève de la nation, Peter Parker est laid et malingre, et aussi sort des blagues qui donne constamment envie de le taper. Vous savez, ce genre de parvenus "bling-bling" qui vous embêtait au collège ? C'est le même genre, le même ordre, et seuls les méchants parviennent à lui arriver à la hauteur quelque peu et comme par hasard le black Electro (oui il est noir mais méchant, il y a pas de raisons.) Bon, on ne va pas en faire une horloge suisse mais inutile de déclamer dans une heure que ce film est un sacrilège vis à vis de Spidey et de ceux qui ont lu un jour dans leur vie un comic. Beurk. Pardon Marvel.

    Bref, j'ai pas aimé du tout, et à coté même Tobey Maguire donne l'impression d'être très regretté. Désormais on pleurera même les vendeurs de jouets, c'est indigne de sortir une telle daube sans âme et de faire jouer un super-héros légendaire à un homme-sandwich... Voilà j'ai fini, FERMETURE DU MAGASIN.
    *pour ceux qui s'entêteraient à quand même dépenser plus de 12 euros au cinema, limitez-vous donc à la bande-annonce tout est dit déja dedans ou alors procurez-vous le cartoon à l'air mythique. Nanaannaanaaaaa - nananaaaa - nanannaaaaaaaa !!

    Ma note:  1/10

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     Thank you Starbucks, Sony, Van Dutch, etc...

     Besides being a good small pupil of the nation, Peter Parker is ugly and sick, and also spell of the jokes which makes you constantly feel to smash him. You know, this kind of "bling-bling" upstart which annoyed you to the middle school ? It is the same kind, the same order, and only the miserable succeed in arriving at him at the height a little, and as if by chance a black man, the Electro. Well, we are not going to make a clock Swiss but useless to declaim within one hour that this movie is a sacrilege face to face of Spidey and for those ones who read one day in their life a comic. Yuk. Forgive-me Marvel.

    In brief, I didn't liked it of the whole, and besides even Tobey Maguire gives the impression of being very regretted. From now on we shall cry even the sellers of toys, it is unworthy to release out such a crap without soul and to make a legendary super-hero play to a sandwich man... Here is I finished, CLOSURE OF the STORE.

    *for those ones who still would persist in spending all the same more than 12 $ in the cinema, thus limit yourselves to the trailer: everything is already said inside, or then get yourselves the cartoon in the mythical musical air. Nanaannaanaaaaa - Nananaaaa - nanannaaaaaaaa!!

     

    This movie is pure shit.

     

                 
                             

  • Jaws - Peter Benchley/ma critique

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    La vraie Nouvelle Vague...

     

    Etrange bouquin que ce roman ou la nemesis n'est pas tellement ce squale qui bouffe une fille nue mais plutôt le chercheur Hooper; l'outsider, le nouveau venu, le dangereux séducteur, l'étranger, l'humble, l'intrus, etc. Le rapport métaphorique se pratiquera sans peine pendant la lecture, et cette histoire qui est en fait une tragédie antique pourra en évoquer bien d'autres... Jaws c'est plutôt Poseidon et sa famille qui rencontre le sulfureux Dionysos. Au contraire d'un livre de gare comme certains béotiens tentent de le résumer dans son essence (ajoutons d'autre part que "Jaws" de Peter Benchley a été écrit en 1974 avant le film de Spielberg, qui en est la simple adaptation et dont l'énorme succès au box-office n'est que la suite logique: le célèbre réalisateur a eue la tâche aisée, sa version étant beaucoup plus familiale que la base initiale de l'écrivain..)


    De telle sorte qu'on pourrait en tirer une vraie étude psychologique de la vie d'une station balnéaire et de ses habitants: d'abord il y a le chef de la police d'Amity (Martin Brody), donc le cocu et mentor de "Jaws", et ensuite les protagonistes variés. Toutefois il n'existe que grâce à ce Zeus de circonstance, et il va sans dire que les multiples réflexions qu'il fait sur les estivants sont les noeuds gordiens du récit, on notera entre autre ces commentaires sur les chemises Lacoste, cet uniforme du riche estivant traditionnel d'Amity, ce que Brody n'est en rien. Jeune ado, il s'en paiera d'ailleurs une après des travaux pour de l'argent de poche, et la jettera de colère après l'indifférence que cet épisode fashion provoque ! Comment, pas lui ? Et pourquoi alors ?

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    Plus donc que les méduses, les harpies de l'océan, les gorgones hystériques, les ploucs bobos simples d'esprit ou les monstres des B-movies, les personnages de "Jaws" ne sont que les habitants d'un singulier théâtre dont certains lignes sont suffisamment claires: on observe la qualité d'un arbre à ses fruits, et non l'inverse. Car bien sûr, "Jaws" est un chef d'oeuvre puritain mais en même temps un peu plus que cela, sinon LE parfait scénario... 

     

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                                                       "Aie, aie, aie..."

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                                                       Martin Brody en action.

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    This true New Wave... 

     

     

    Strange book that this novel where the nemesis is not so much this shark which stuffs a naked girl but rather a researcher named Hooper; the outsider, the newcomer, the dangerous seducer, the foreigner, the humble, the intruder, etc. The metaphoric report will be practised easily during the reading, and while this story which is in fact an antique tragedy, it can evoke actually many others... Jaws it is rather Poseidon and his family who meets sulphurous Dionysus. Unlike a vular book "for masses" as certain boeotian try to summarize it (let us add on the other hand that Peter Benchley's " Jaws " was written before the movie of Spielberg, which is the simple adaptation and the enormous box-office success of which is only the logical result.)

    So that we could pull of it the real psychological study of the life of a sea resort and its inhabitants: at first there is a leader of Amity's police (Martin Brody), thus the deceived husband and the mentor of "Jaws", and then the varied protagonists. However he exists only thanks to this Zeus of circumstance, and it goes without saying that the multiple reflections which he makes on the summer vacationers are the Gordian knots of the narrative, we shall note among others these comments on shirts "Lacoste", this uniform of the rich traditional summer vacationer of Amity, what Brody is not at all. Young teenager, he will buy moreover one himself after works for the pocket money, and will throw it away with anger after the indifference which this trendy episode causes up ! So, not him? And why, then?

    More thus than jellyfishes, harpies of the ocean, hysteric gorgons, simple-minded hobos, slobs or monsters of B-movies, characters of "Jaws" are only the inhabitants of a singular theater wich some lines are clear enough: we observe thus the quality of a tree in its fruits, and not the opposite. Because of course, "Jaws" is a puritanical masterpiece, but at the same time a little more than it, otherwise THE perfect scenario I'd say...