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Mon Esprit Critique - Page 42

  • Nuit noire, Etoiles mortes - Stephen King/ma critique

     

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    Depuis la nuit des temps, chacun sait que le "non" est le glaive des serfs, des vilains, et le plus souvent utilisé contre ce terrible suzerain sans-tête venu réclamer la dîme... ou, plus simplement, leur âme. C'est sans doute du fait de cet argument que le fantastique se sert tellement de personnages négatifs, de ces pauvres hères agonisant à l'intérieur puis cherchant un peu de répit, dans leur tribu ou alors par l'intermédiaire de la Grande Faucheuse. D'ailleurs beaucoup de contes ont l'aspect de nouvelles. Fait pour lequel je ne tiendrais pas moi rigueur à Stephen King de recourir à cette forme d'écriture: au contraire, énormément de classiques ont germés dans cette forme courte du roman !

    On remarquera juste que certaines figures imposées reviennent désormais très souvent chez l'auteur de "Carrie" et "The Shining", il suffit de le lire pour relever son style... à vrai dire ténébreux. Après tout, pourquoi pas ?

    - 1922. Un homme est peu à peu assailli par des rats gloutons et sournois; qui grouillent et courrent absolument partout dans son sous-sol et ce sans y avoir creusé au préalable. Vraiment très noir.

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    - Grand Chauffeur. Une grosse brute au menton prognathe et doté d'un front bombé (portant au majeur gauche un rubis rouge et possédant un presque-jumeau également aux longs cheveux blonds) violente durement une écrivaine tendance, puis l'abandonne dans le caniveau. Mais heureusement la revanche fonctionne aussi dans le sens inverse dans cette nouvelle traditionnelle à la "Jessie".

    - Extension claire: Une sorte de charlatan soigne un malade avec grand succès. Bof peut-être, si c'est plausible pour certains ?

    - Bon ménage. Une femme découvre le jardin secret, très secret, de son coeur aimé (qu'elle trouvait pourtant très normal...) sinon qu'il collectionne les succès et aussi que le bondage est réellement son dada.

    Et bien sûr, comme d'habitude, la plupart de ces histoires se déroulent à la campagne, ou dans des contrées éloignées. Pour l'écrivain originaire de Bangor dans le Maine, le diable vit une fois pour toutes à l'air frais, ou il déniche là l'essentiel de ses fidèles derrière le clocher du village, qui eux-mêmes le chérissent d'ailleurs après avoir lancé l'anathème ... Mais encore une fois, pourquoi pas ?


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  • Dr. Jekyll et Mr. Hyde/ma critique

     

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    Pour commencer prenons un des sujets de ce classique: la laideur. Qu'y a-t-il désormais de plus puissant, et de plus contemporain qu'une femme laide ? Sans même parler des hôtesses de l'air de la défunte Pan Am (autrefois belles et magnifiques), remarquons par exemple combien sont disgracieuses les "models" utilisés chez Chanel (d'autre part souvent âgées de 15-16 ans, et de plus en plus) tout cela parceque une vraie et honnête poitrine de femme gênerait l'ego de Mémère... C'est affreux, on confond aujourd'hui perfection et beauté ! Et même n'importe quelle beauté du diable de nationalité tchèque s'achète chez Meetic. Car pour la laide toute beauté est forcément vice. Ne mentionnons même pas cette pauvre boulangère, forcée depuis de masquer ses attributs et de ressembler à la sorcière au nez crochu de Blanche-Neige pour vendre son bon pain ! Faut-il aussi vraiment admettre l'intelligence de ces grands dadais, à qui point trop n'en faut ? La femme laide est, de plus, forcément intelligente surtout si elle porte des lunettes Prada (pourtant la myopie est un véritable handicap dans la vie tout le monde vous le dira...) elle fera payer chacun de ses apparitions et même au troquet du coin je ne compte plus les exemples à la TV; au contraire la belle sera considérée comme une immonde salope si elle ose imite sa consoeur 2 maigres journées. Enfin au pire il suffit à la femme laide de beugler avec le troupeau - un moment plus fort que les autres - pour imposer sa loi et son diktat. Au contraire, elle ne verra donc pas d'utilité formelle à l'argent du milliardaire russe graveleux, qui ne peut actuellement que refuser du monde. Et oui, la femme laide devient la belle, parceque de toute façon le marché de la jalousie paye et pas qu'un peu.


     

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             Raison de plus pour confesser que l'étrange cas de ce bon Dr Jekyll n'est en rien une rareté - à la limite Mr Hyde est d'ailleurs presque le sujet unique du film: Alors que Mr Hyde ne doit son existence qu'à une potion, Jekyll n'a lui besoin de personne pour être consensuel, respecter les conventions de son époque afin d'être invité dans les salons, puis finir lisse et désabusé, tout cela avant la nuit. Mis à part les grincheux qui ne découvriront à aucun moment dans cette oeuvre les termes de leur jargon magique, avouons que la dichotomie reconnu au fil de ces pages est plus que mythique sinon inquiétante. Je suis sûr que certains lecteurs auront peur la nuit en marchant, rien qu'à la vue de l'ombre de Hyde ainsi qu'au son de ses pas...

                                         

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  • L'homme Invisible, d'H-G Wells /ma critique

     

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    SOUDAIN ILS LE VOIENT


    Il y a des genres qui sont aussi flagrant qu'une blonde (ou qu'une brune sinon une rousse) au petit cerveau dans une Mini Austin, mais qui pourtant existent bel et bien. Tel que ce second monde et ses règles dont on doute de l'existence, et qui nous perturbe, la littérature fantastique peut-être aussi poil à gratter et dérangeante; sinon aussi sûre que selon Freud, toute femme rêve d'un pénis et qu'Oedipe fait la loi dans notre ego... Et de toute façon, les sages savent bien quant-à-eux désormais que le présent ne sera pas le futur, n'en déplaise aux vieux passéistes, tout comme ces inventions impossibles du XXème siècle que la reine Victoria ne pouvait autrefois concevoir raisonnablement:elles ont eues lieu malgré tout !

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    C'est sans doute pour cette raison que le récit de ce savant qui devient fou et dément peu à peu au fil des pages nous séduit, parceque intérieurement nous n'aimons pas qu'on nous montre la réalité des boucs-émissaires, nous savons que ce qu'on nous présente comme vrai ne l'est pas toujours et nous voulons croire en autre chose. Et pas un monde vrai contrôlé par les petits, les riens, et les despotes minus. Voilà pourquoi je ne dévoilerais pas la fin de ce chef d'oeuvre, autant écrire à l'encre symp


     

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