En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
L'atout premier de « SIDE EFFECTS » tient à la personnalité de son interprète principale, Rooney Mara. A côté, le reste du casting a l'air constitué de petits malins et/ou de gros lourdauds, Jude Law y compris.
L'actrice fait tout ce qu'il faut pour aller jusqu'au cœur de son rôle de manipulatrice lesbienne dans ce thriller à propos de lobbys et d'âmes surchargées, et l'on reste suspendu à ses lèvres pendant les 104 minutes de ce whodunit essentiel.
SIDE EFFECTS est aussi un film qui dit certaines choses ça et là tout en suggèrant de quelle manière la réalité peut parfois s'effilocher, sans que l'on y prenne trop garde. Autant d'ailleurs pour le matérialisme qui prend ici une bonne claque ; dommage pour tous ces blockbusters de débiles légers.
J'ai moins succombé à l'aspect normaliste et complaisant (surtout à la fin) de SIDE EFFECTS, où Soderbergh présente le couple du docteur Jonathan Banks et de sa femme Deirdre comme une sorte de modèle. Un peu curieux quand on connaît le type...
Cela n'arrange pas la photo il est vrai un peu trop léchée de l'ensemble. Plus de charnel aurait peut-être été bienvenue au lieu de ce discours de pasteur luthérien !
Mais SIDE EFFECTS demeure en soi une réussite ainsi qu'une nouveauté aboutie, évitant les traditionnels atermoiements lourdingues du film médical.
Mais pourquoi ? Trente ans, la beauté, l'argent, une carrière d'actrice... Il faut croire que ça ne suffit pas pour être content de soi. Surtout quand on est intelligent. C'est peut-être ça, le problème de Suzanne Vale: comment se sentir à l'aise dans un monde dominé par le fric, l'aérobic, le cholestérol et la psychanalyse, quand on a le sens de l'humour et de la dérision ? De quoi flipper, non ?
Actrice gâtée et superstar pas du tout en toc, Carrie Fisher a écrit quelques livres où elle contait sa vie avec une certaine franchise, chose rare pour une vedette de son rang... Ainsi, POSTCARDS FROM THE EDGE (ridiculement mal-traduit en français par » Bons Baisers Hollywood ») nous confie tout son long les démêlés d'une actrice avec la drogue et l'alcool qui finiront souvent en séjour en clinique psychiatrique avec aussi la nature de ses relations amoureuses ; le tout agrémenté d'un certain cynisme digne d'une parfaite célibataire...
Bien sûr, quelques passages sont un peu trop redondants et Fisher confond parfois ironie avec mièvrerie mais POSTCARDS FROM THE EDGE a le mérite de détenir une vraie fraîcheur entre ses lignes ! De plus, l'auteure décrit ici Hollywood avec une certaine force (ce qui fait d'ailleurs paraître à côté bien ridicule ces membres du show-business franchouillard voire communautaire...) dont l'enfer des castings et les auditions réalisés par des incapables professionnels juste payés pour humilier les acteurs. Ce qui réalise un bonus pas négligeable à découvrir, donc.
Et puis la personnalité de Fisher, sorte de néo-hippie californienne typique, fait merveille tout le long des chapitres même si le récit finit un peu abruptement sinon teinté de ragots assez anodins : il est malgré tout valable d'avoir à portée quelqu'un qui sait de quoi elle parle et qui n'est pas figée dans une posture martyre malgré ses gestes de petite-fille privilégiée féministe avant l'heure. Sans aucun doute, ses récits affleurent donc la pure vérité et également, la plume de cette princesse galactique via cette Suzanne Vale a le bon goût de préférer l'imagination à la réalité.
D'autant plus aujourd'hui où l'on sait comment a fini l'actrice et malgré ses piteuses défaites face à l'addiction.
Comme tout le monde il m'arrive de me nourrir (eh oui !), et comme tout le monde j'opte parfois pour la salade de midi – une solution typiquement féminine dont se moquaient autrefois ceux-là qui sont fiers d'être ignares et consommateurs obligés du light et de « sans gluten »...
Donc voici monhit-parade effectué en très peu de temps sinon en une courte période (à peine une semaine) car j'ai voulu être honnête en tant que critique gastronomique périodique de Mon Esprit Critique. Signalons aussi que ces produits fondamentaux sont surtout vendus principalement dans l'Hexagone et ses principautés et sur une fourchette de prix qui va de 3, 50 euros à env. 10 euros.
Je ne touche aucun bakchich et je ne dispose pas du savoir du CNRS (d’où l'intérêt, a dit le beau-frère de Cyril Hanouna. Prenez le comme vous voulez.) Et bien évidemment ce n'est pas trop représentatif d'une cuisine quatre étoiles, toutefois on m'a confié que d'aucuns penchaient parfois pour des menus contenant de la vraie bouffe de supermarché sinon pour du vulgaire surgelé proposé à leur insu dans ces très grands restaurants "selects" très chers situés là où ne vous ne vous rendez jamais ; par peur ou par dédain, je l'ignore.
Laissons donc entrer ce qui a fait la fortune de l'ex-junk food, en offrant pour tous de la nourriture pas forcément light mais, paraît-il, diététiquement plus correcte que l'ancien steak/purée*.* N.B : ce qui n'est pas gagné niveau goût, d'ailleurs.
Mes préférences personnelles à moi notent d'abord le produit essentiellement niveau gustatif et niveau quantité, puis je m'intéresse à la frugalité digestive de la chose. Et en l'occurrence j'ai choisi de comparer la salade au poulet sauce Caesar afin que chacun soit sur la même longueur d'onde...
1. La salade DAUNAT
Prix : 3.99 Note : 5/10 Peu de choses à dire sur cette bouffe mise en vrac et servie avec une vinaigrette lambda. Le tout n'a pas grand goût, c'est plutôt honteux !
2. La salade « U »
Prix : 4.99 Note 5/10 C'est rigoureusement la même que la précédente. Il y a juste quelques œufs étranges en plus, ce qui rend ce mix plutôt oubliable en dépit du prix acceptable. Même fournisseur ?
3. La salade Mc Donald's
Prix : 7.99 Note : 3/10 Précisons que je n'ai rien contre le Mc Do même si je trouve qu'ils sont plutôt négriers sans complexes et qu'ils payent très mal leurs employés et surtout à la vue du fric qu'ils se font. (Croyez-moi, leur chiffre d'affaire est au moins aussi élevé que celui de Google...) En cas présent, leur mets ne sort guère du lot et la quantité de nourriture est infiniment moins grande que sur la photo et malgré un prix prohibitif.
4. La salade Cora
Prix:3.50 Note:8/10 Et oui, vous avez bien lu, Cora dépasse ses concurrents d'un vol majestueux et mise davantage sur la superproduction et le long-terme : en bref l’assaisonnement est original, le prix modique, et on a le droit à une VRAIE salade et du rab. Étonnant, non ?
5. La salade de kebab vegan et anglaise
Prix : 2,90 £ Note : 3/10 Cela n'a pas grand-chose à voir, mais j'ai acheté cette salade de falafel récemment dans un restau à Londres près de King's Cross. C'était plutôt bien pimenté – ce qui me convient tout à fait... - mais cette nourriture ne contient en somme que très peu d'ingrédients, ce sont juste quelques feuilles mises ensemble puis rapidement cuites avec des choses. Déception, donc.