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Littérature - Page 11

  • La Planète des singes - Ma critique

     

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    Les singes sont présomptueux et nient l'humanité des hommes - quand ils n'osent pas les tutoyer carrément en certaines occasions, ceux-là étant constamment à la merci du moindre détail: Avec la Planète des singes, Boulle ne parle de toute façon pas des primates et de l'évolution mais davantage du problème humain, et ce sans parasitage quelconque. Ici, justement, le développement des hommes est stoppé sinon terminé, et de fait, tous réduits en esclavage par les singes, ils ne connaissent que l'expression de la pure force sans aucun autre raisonnement individuel. Le sérieux grotesque du professeur Zira ainsi que tous ses académismes et formules alambiquées fera d'ailleurs penser à quelques-uns de ces savants de notre monde. Pas si absurde...


    Enorme classique.


     

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  • Tintin Au Pays des Soviets - ma critique

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    Par son style naif et dépouillé il s'agit de toute façon là d'un des must de la BD, et contenant plus de sens que ces strips U.S. qu'on nous impose bien souvent et ce sans nous consulter... Comme par hasard, le ton "anticommuniste" y est critiqué beaucoup plus que dans d'autres, mais je ne vois pas ce que ça enlève à ce chef d'oeuvre pas spécialement à destination des jeunes écoliers, d'autre part tout cela était peut-être dans le but de l'améliorer; Hergé était tellement ambigu au fond ! Ca mérite le goulag ? Peut-être !
    En tout cas ici les soviets sont vraiment d'une horrible bêtise proche du néant, j'adore absolument toutes ces critiques bien haineuses encore publiées à ce jour envers cet album de légende, ce qui prouve de toute façon qu'il s'agit là du meilleur des aventures du reporter à la houppe: L'auteur était surtout au-dessous de la vérité, en ce qui le concerne, d'ailleurs ne soupçonnons pas que les amateurs éclairés remarqueront que le ton là-dedans est en fait plutôt gentil ou moqueur. De plus merci de noter que Tintin au Congo, j'aime moins pour ma part.

    N.B: Je signalerais d'autre part que j'ai déja écrit une critique sur ce site à propos de cet album, mais semble-t-il, ces gens sont tellement soucieux du "politiquement correct" sinon de la démocratie qu'ils me l'ont aimablement très vite effacée ou alors il s'agit de leur police de la pensée à mon avis - mais vérifiez donc par vous-mêmes je vous fais confiance. Pourtant on a pas affaire au Soviet Suprême là, non ? Malgré tout j'inviterais tout lecteur à se rendre plutôt pour se faire un avis plus précis, ça vole un peu plus haut quand même et fait notable pas à négliger les bolcheviques sont un brin plus regardants s'agissant de leur propre prose .

     

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  • Un anglais sous les tropiques - William Boyd

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    Le charme désuet des colonies...



    Proche de la population habituelle Petits vieux/Pourceaux très stupides/Esclaves et laquais lèches-bottes du pouvoir/Clébards serviles qui constitue bien souvent le gros des expatriés de l'Empire britannique comme, par exemple, en Inde; il règne dans cette histoire un quelconque attrait suranné qui pourra certes plaire à tous ceux qui ne vivent pas là-bas. Mais comme William Boyd ne semble pas doté de la volonté de résoudre à aucun moment un récit fort plombé par des dénouements minimes et des personnages plutôt très sales moralement (tout autant au demeurant que ce pays est vérolé par des petits fonctionnaires vils et mesquins et tous du même bois que Morgan Leafy) ainsi qu'un style et des événements déclenchant de ces alertes grotesques, j'avouerais que j'ai été assez peu apprivoisé par cet ensemble peu plaisant et juste coiffé d'un panama. On croit possible que la prose s'améliore par la suite et que les faits se rejoignent enfin, mais non, non, et non, et ce de manière juste insupportable à mon avis. Et donc ainsi que ce parfait nuisible; du rien naît le rien finalement...

    Enfin je ne voudrais pas faire le lit de la critique mais je ne vois pas ce qu'il y a de spirituel là-dedans, tout cela n'est que somme toute véritablement pathétique, et en dépit du fait que l'auteur semble s'amuser comme un petit fou avec Morgan Leafy dans ses lignes surtout l'absence de vie dessert juste ce roman au final - à réveiller essentiellement les agonisants en dernier point. De plus il s'agit un voleur un très fouineur sur les bords. D'abord j'ai cru avoir affaire à un de ces contes sur le mensonges sous toutes ses formes, et en fin de compte on obtient in english vers les chapitres de fin une situation de départ renforcée ! Le non-sens peut plaire mais à petites doses, moi ça me dérange de plus si les britons jouent sans cesse à être les indigènes et vice versa, on aura du mal à prendre quelque de ces personnages au regard de chien battu au sérieux (et ce sans même relever par ailleurs cette atmosphère à l'air vicié des plus déplaisantes.) Pas très passionnant.

    Ou peut-être juste un peu trop anglais.


     

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